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Une boîte de “Donuts” dominicaux avec Lefto

Il y a 10 ans, le légendaire J Dilla nous avait lâché sa dernière fournée de Donuts avant de s’éteindre. A l’occasion de cet anniversaire, nous lui rendrons hommage lors de l’évènement international Classic Album Sundays qui prendra place dans les caves du Cercle des Voyageurs non loin du Manneken-Pis, au centre-ville de Bruxelles.

A cette occasion, l’invité DJ Lefto viendra vous conter ses nombreuses anecdotes concernant le regretté James Dewitt Yancey. Pour rappel, celui-ci fut l’instigateur du seul et unique booking de J Dilla en Belgique. Jakob Iller viendra également vous parler des nombreux samples utilisés par le producteur de Detroit, le tout sur un soundsystem homemade installé par Eric Van Spelde.

Les billets sont disponibles en ligne pour la somme de 10€. Un investissement que vous oublierez rapidement quand vous vous retrouverez face aux nombreux donuts servis sur place.

Le nouvel album d’Illa J en écoute intégrale.

Illa J, petit frère de J Dilla a.K.a Jay Dee a.K.a le regretté, sort son album. En featuring on ne retrouve pas moins que le légendaire Moka Only, Kaytranada, Ivan Ave et A l l i e. Si le frérot de la légende de Détroit continue de faire vivre l’héritage familial, l’album est entièrement produit par Potatoehead People et par Kaytranada en production additionnelle.

 

En interview pour Mass Appeal, le rappeur “mais d’abord chanteur” s’est confié sur sa volonté de faire de ce projet une ré introduction à sa carrière solo.

 

BeatChronic Worldwide Show #1: Bendik Baksaas (NORWAY)

Bendik Baksaas is a talented producer from Oslo, Norway. His influences are focused on african music, hip-hop, jazz, reggae, experimental music, rock,… We chose him for our very first show on the BeatChronic channel because of his open-minded heart, his musical ability and his passion. Our goal is to bring you into a musical journey, especially an eclectical journey full of discoveries and based on the influences of our favorite crate diggers.

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Phat Kat @ Bravo – 9/05/14

“En mai, fais ce qu’il te plait”. Tout le monde aura été d’accord avec ce dicton vendredi dernier, car c’est bien l’un des artistes les plus proches du défunt génie musical J Dilla qui s’est produit dans la magnifique salle du Bravo. Vous n’y étiez pas ? Beatchronic est là pour vous replonger cette ambiance !

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Danny Brown & Vic Mensa @ Botanique : 28/02

Danny Brown

L’incontestable pluie belge nous a ramené des tréfonds de Detroit un homme revendiquant une excentricité hors norme, devenue symbole de son authenticité. Daniel Dewan Sewell aka Danny Brown, est un rappeur au vécu plus que rebondissant. Dès son plus jeune âge, il alterna entre une vie de dealer de came dans les ruelles les plus sombres de la ville fantôme et une vie carcérale. Malgré ce passé dévastateur, une passion florissante pour le “hip-hop” baigna le quotidien de Daniel dès son plus jeune âge. Ce ne sera qu’en 2007 que la conscience de celui-ci reprit le dessus et l’amena à s’investir pleinement dans la pratique de ses lyrical skillz. Ce sera dans ce cadre-là qu’il sortira les 4 mixtapes “Detroit State Of Mind” où l’on peut remarquer la présence de producteurs tels qu’ Apollo Brown, J Dilla, Black Milk, Waajeed, DJ Babu et bien d’autres encore.

In kindergarten I’d say I wanted to be a rapper and people’d just laugh at me. ‘That’s a pretty funny job,’ they’d say.

2010 fut l’année “révélation” pour Danny, l’année où il découvrit sa nouvelle identité vocale (une voix pitchée rendant sa voix bien plus aiguë qu’à son habitude). Ce passage est caractérisé par sa track : “The Hybrid”. Une reconversion totale de rappeur thug addict aux blunts & instrumentales J-Dilla à un rappeur cyborg-addict aux substances chimiques & aux beats grime-electronic. A partir de ce moment-là, son ascension ne se fait plus attendre. Refusé sur le label G-Unit à cause de ses tenues vestimentaires trop “extravagantes” pour l’image du label, il se fait repêcher par le label Fool’s Gold du producteur DJ A-Trak. Dès lors, Danny enchaîne albums (“The Hybrid”, “XXX” et “Old”) et EPs (“The OD EP”, “The Bruiser Brigade” & “Black & Brown”) qui s’ensuivirent d’un succès international affolant.

La marque Carhartt WIP décida alors d’organiser la tournée européenne de Danny Brown afin de promouvoir son dernier album en date: “Old”. Celui-ci se réfère à l’expérimentation musicale à laquelle est sujet Danny Brown tel que sur son morceau “Dubstep”, sans oublier ses bonnes vieilles habitudes de rappeur du Michigan comme on peut le remarquer sur “The Return” avec le rappeur de Chicago Freddie Gibbs. C’est avec grande impatience que l’Orangerie s’apprêtait à nous dévoiler ses invités américains.[soundcloud id=’114413750′ width=’100%’]

Vic Mensa

Le rappeur Vic Mensa fit alors irruption sur scène, tandis que le DJ essayait de chauffer la foule en vain. En effet, les américains n’ont pas l’habitude des publics européens qui ont cette caractéristique d’être moins excités qu’aux USA. C’est à travers des mouvements et gesticulation à tout va que notre jeune talent de Chicago a pu prouver à son public que même un lutin est largement capable d’assurer un show de qualité. En effet, ce rappeur a déjà parcouru un bout de chemin avec son ancien groupe Kids These Days et s’est lancé récemment dans une carrière solo avec une première mixtape gratuite “INNANETAPE” où apparaissent des artistes tels qu’Ab-soul, Thundercat, Jesse Boykins et bien d’autres encore. Il marqua tant bien que mal le public par son énergie débordante, sa manie d’arroser la foule d’eau et ses tatouages: “1993” et “Still Alive”. Mais ce n’est pas tout, mes yeux furent également témoins d’une scène portant une forte connotation symbolique: un fan n’ayant pas supporté l’idée de se faire arroser, a donc riposté en lançant à son tour de la bière sur Vic Mensa. Morale de l’histoire : on n’arrose pas le public belge d’eau minérale mais bien de bière !

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Une tension se fit sentir à l’intérieur de la salle de concert, tout le monde attendait avec impatience l’arrivée du porte-parole de cette nouvelle vague de hip-hop. Dès son arrivée sur scène, le public s’est rapidement plongé dans l’univers tordu de Danny en adoptant la “flexin’ attitude” tout en se bousculant d’un côté comme de l’autre de la salle à travers des pogos. Après quelques tracks, celui-ci énonça d’une voix nasillarde : “Hiiiiiiii, I’m Danny Brown and I’m happy to be here”  suivi d’une intervention portant sur son intention de finir rapidement son show pour profiter de la nightlife bruxelloise. On entendra lors de sa performance des sons tels que “Jealousy”, “Blunt After Blunt” ou encore “25 Bucks”. Hormis le caractère délirant de son show, une petite déception contamina l’assemblée. En effet, le public s’attendit à un rappel de l’artiste qui ne reviendra finalement pas, le concert se termina donc brutalement. C’est avec un goût amer que les fans partirent ce soir-là malgré l’euphorie provoqué par ces courts instants. La suite de cette soirée ne pouvait, selon nous, finir que d’une seule façon…

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Et pour les plus intéressés d’entre vous, voici un documentaire sur la ville de Detroit où Eddie Huang rencontre l’univers dans lequel baigne Danny Brown.

 

Interview : Tismé

L’art s’est composé depuis des lustres d’une myriade de facettes qui n’ont cessé de bercer la vie de chaque être vivant et ce depuis leur  tendre enfance. Plus récemment, sous le nom de la culture hip-hop, Tismé l’a encore expérimenté à travers l’alliance particulière entre la danse et le beatmaking…

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Thundercat, Flako & Lefto – 01/10 @VK*

Après une bonne journée de réflexion suite à cette escapade musicale, il est grand temps de vous en dire plus sur le déroulement de cet événement. Tout a commencé ce mardi 1er octobre en début de soirée… Sortant du métro Comte de Flandres, au beau milieu de la commune de Molenbeek,  je suis tombé sur ma co-équipière et photographe pour BeatChronic alias Vlora… Nous nous sommes ensuite dirigés vers le numéro 76 de la Rue de l’Ecole, l’endroit même où allait se dérouler cette soirée.

Thundercat

19h30, les portes s’ouvrent et un mouvement de personnes se dirige vers une salle rectangulaire plongée dans un mystère et une pénombre intrigante. La soirée avait donc bel et bien commencé avec notre DJ belge Lefto. La lumière y était fort sombre et une animation Vjing en background m’a quelque peu obligé à me rapprocher davantage; c’était une sorte d’oeil qui se transformait en donut (dédicace aux fans de J Dilla). Une animation qui a maintenu mon cerveau en hypnose, mais qui ne m’a surement pas empêché de savourer les nombreuses pépites que celui-ci nous a concoctées. On a pu y entendre le nouveau son du duo new-yorkais “The Underarchievers” (récemment signé sur le label Brainfeeder), Earl Sweatshirt avec Vince Staples & Casey Veggies pour le son “Hive”, la folie de Danny Brown avec “Blunt After Blunt”, une track chilly chill de “Dirg Gerner“, La collab’ de MF Doom x Earl Sweatshirt x Flying Lotus x Thundercat pour la track “Between Villains”, et bien d’autres encore,…

Thundercat 2

20h15, c’est au tour de notre seul et unique Flako de rentrer en scène. Autant vous dire qu’il n’a plus besoin de se faire une réputation, notre musicien a été influencé par 2 grandes villes européennes (Berlin et Londres) où la musique électronique a déjà été poussée dans les limites les plus inimaginables. La première partie de son show fut fort calme et cosmique notamment avec l’aide d’effets que celui-ci a apposé à sa voix tandis que la deuxième partie s’est révélée beaucoup plus dansante et énergique.

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21h, Lefto assure la transition en présentant un second set avec une sélection encore plus enflammée: un extrait de jazz tiré du légendaire album “The Awakening” du  Ahmad Jamal Trio, les perles du rappeur “Jonwayne” signé sur le label “Stones Throw”, la voix soulful de “Minnie Riperton”, le nouveau projet du groupe californien “The Internet”, “Passin Me By” du groupe The Pharcyde, “Keep It On” de Slum Village,…Bref, le public est resté bien réceptif à toutes ces ondes musicales.

Thundercat 3

21h45, il est à présent temps d’accueillir notre super héros foudroyant. Celui-ci est arrivé sur scène avec un tonnerre d’applaudissements, le public était surexcité à l’idée de voir Stephan Burner. Il était accompagné d’un batteur complètement dingue (son solo nous a tous laissés bouche bée) et d’un pianiste avec de nombreux synthés. On a pu assister à de longues instrumentales plus prenantes les unes que les autres. C’était une Apocalypse musicale regroupant des morceaux tels que : For Love I Come (qui est une reprise de George Duke), Oh Sheit It´s X, Lotus And The Jondy,… Lors de leur départ, les fans étaient tellement chauds que le groupe n’a eu d’autre choix que de revenir sur scène pour un dernier morceau.

Et pour finir, nous avons eu droit à un schéma assez classique de fin: les gens qui ramassent les verres par terre pour choper les dernières bières gratuites au bar, les dernières conversations entre amateurs de musique et les ventes de vinyles avec dédicace de Thundercat. Je n’ai pu résister et m’en suis alors offert un, qui s’avérait être le dernier.  Ce résumé, je l’espère, vous aura fait sentir l’ambiance qui régnait pour cette soirée. Mon mot de fin sera de vous dire que la roue tourne et que la chance peut sourire à chacun de vous, il vous suffit juste de la saisir,…

PEACE, UNITY, LOVE & HAVIN’ FUN