Jazz

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Event : Jazz et Cinéma à l’ULB

Le PointCulture, le nouveau Cercle de Jazz et de Musiques improvisées et le Cercle de Libre Examen, tous trois de l’ULB, s’associent pour présenter un cycle de cinq conférences sur le Jazz et le Cinéma.

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Perle du Japon : Osamu Kitajima

Des risières d’Hirosaki au mont Fuji, le Japon recèle des joyaux d’une valeur inestimable. On s’étonne d’y croiser des vieilles dames de 100 ans entrain de danser sans aucune gêne, mais aussi d’y voir des centrales nucléaires exploser après des Tsunamis. C’est au beau milieu de ce chaos organisé que se trouve la perle musicale que je vous présente aujourd’hui : Osamu Kitajima.

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Kase.O fait perdre le nord avec Jazz Magnetism

Il est relativement méconnu et ce n’est pas le style qu’on raccorderait le plus à son pays, mais le rap espagnol possède lui aussi ses lettres de noblesse. Associé à un groupe de jazz, Kase.O nous propose en 2011 un doux mélange de styles dans son opus en collaboration avec Jazz Magnetism.

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Salif Keita @ Cirque Royal : 02/04/2014

N’en déplaise à ce bon vieux Philippe, il n’était plus seul à régner ce mercredi 2 avril. Car oui, c’est avec un immense honneur que le cirque « royal »  accueille un autre roi, auto-proclamé cette fois. Sa majesté Salif Keita. De ses mots lors de son entrée: « Je suis votre roi, ce sont mes fous (les musiciens) et vous êtes ma cour ». Ce soir-là, il nous ouvre les portes de son royaume au cours d’une tournée acoustique qui se veut intimiste et épurée.

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Interview : Chrysanthe and The Groove Makers


C’est un artiste réel qui nous parle des choses du quotidien avec des paroles et des chansons simples que j’ai eu la chance d’interviewer. Il lui est arrivé de faire face à des coups durs : un accident de moto peu de temps après sa sortie de son EP qui l’a immobilisé pendant plusieurs mois, ainsi qu’un passé plus douloureux avec la guerre en 1994 au Rwanda… Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, une devise qui lui va comme un gant.

Chrysanthe and The Groove Makers

 – Tu as sorti ton EP en fin 2012, quelles ont été les réactions ?
Oui, effectivement, j’ai sorti un EP 3 titres appelé Under My Skin Ep. Les réactions ont été très positives et enthousiastes. Ça a élargi notre public. C’était la première pierre à placer pour construire le chemin que nous souhaitions emprunter avec mon groupe.under my skin ep

– Parmi ces réactions, t’es-tu vu offrir plus de dates de concert ?
Plus de dates et plus d’opportunités, même si je n’ai pu mettre tout ça en route lors de la sortie de l’EP. J’ai eu un accident de moto qui m’a immobilisé pendant 8 mois.

– Si oui, quelle a été l’expérience la plus enrichissante ?
Cette année, je retiendrai le fait d’avoir joué avec Bai Kamara Jr. Parce qu’avant même que je ne sache aligner deux accords, j’avais déjà un album de lui, puis le destin a fait qu’on s’est rencontrés. Jouer avec lui sur scène et qu’on soit devenus potes, c’est assez déroutant et stimulant.

Si je ne me trompe pas, tu as des origines rwandaises, n’est-ce pas ? Quelle est ta relation avec ce pays ?
Oui, je suis bien d’origine rwandaise. Je suis toujours attaché à mon pays sans pour autant être chauvin ou revendicateur. Une grande partie de ma famille y vit toujours et c’est le pays des mes racines, de mes premiers coups de cœur aussi.

– Est-ce que cela influence ta musique ?
Certainement, même si mes grosses influences africaines seraient Fela Kuti, Keziah Jones, Richard Bona, Manou Gallo pour leur approche de la musique et du monde.

– Comment définirais-tu ton style musical ?
Ma musique est un mélange de beaucoup de choses que j’aime, c’est un mélange souvent de plusieurs styles musicaux. Mais je dirais que c’est de la pop/soul/funk alternatif même si j’ai une approche très rock.

– En écoutant ton morceau “She’s Got It”, cela m’a fait penser au style de Lenny Kravitz… Est-ce qu’il t’a aussi influencé ?
Grosse influence, je crois que j’ai toute la discographie. Ça m’a bercé durant toute mon enfance. Mais en grandissant, j’ai commencé à aimer des groupes comme Incubus, Limp Bizkit, Prince ou John Mayer.

– Pour toi quelle est la décennie la plus riche musicalement ?
Les années 70’s.

– De quoi t’en es-tu influencé ?
J’aime la liberté qui était possible d’avoir. Musicalement, il y avait plus de possibilités par rapport à aujourd’hui où les choses sont plus compartimentés classé. Ironiquement la musique est aujourd’hui moins écouté mais plus consommé.

– A l’heure actuelle, quel artiste te fait vibrer ?
J’ai découvert Rodriguez via le film Searching for Sugar Man. Son histoire et sa musique m’ont bouleversé, c’est un ovni ce mec.

– Etant musicien toi-même, quelle autres expressions artistiques te plaisent ?
Je suis un fan absolu de cinéma, mais la peinture me parle beaucoup ; la sculpture et l’architecture.

– Aujourd’hui, tout le monde télécharge de la musique gratuitement, quel est ton avis en temps que musicien ?
Je pense que l’impact est minime sur l’industrie, ça ne tue pas l’artiste. Le téléchargement permet, si utilisé à bon escient, de diffuser à grande échelle de la musique. Là où il y a un effet négatif, c’est au niveau des choix. On peut télécharger quelque chose parce que c’est là gratuitement, mais acheter un CD, un vinyle, On le fait pour quelque chose qu’on aime vraiment.

– Quels sont les futurs projets ? Un album?  Une collaboration ? 
Nous allons sortir 6 vidéos live avec The Groove Makers, mon groupe qui se compose aujourd’hui de nouveaux venues : Margaux et Camille (Choristes). Le but étant de faire notre promo pour les festivals 2014. Ensuite, on va sortir un single. Nous en sommes à la pré-production. Dans la foulée, un album est envisageable, nous avons les chansons pour le faire, mais la priorité reste de faire un maximum de dates.

Chrysanthe and The Groove Makers 2

 

 

Une future collaboration ?

J’aime beaucoup Témé Tan, j’aimerais faire des tracks avec lui. A suivre…

Plus d’infos sur :

https://www.facebook.com/chrysanthemusic

https://twitter.com/chrysanthemusic

http://www.youtube.com/user/chrysanthemusic?feature=watch

http://chrysanthemusic.tumblr.com

http://www.reverbnation.com/chrysanthe?profile_view_source=header_icon_nav

Ecoutez/Achetez sur :

https://itunes.apple.com/be/album/under-my-skin-ep-single/id575037625

http://www.deezer.com/en/album/6059848

https://play.spotify.com/album/2MPKG2Ky1ZMXBt2YYkPt0n

Crédits images : Guillaume Kayacan @ Kaptive

Pochette EP : Romain Garcin

Blockhead 11/12/13 Kultuurkaffee

C’est en cette date sacrée du 11/12/13 que Blockhead, producteur originaire de New York s’est produit au Kultuurkafe.  Arrivant pour DJ SVN, bruxellois bien connu des auditeurs de Studio Brussel, nous en profitons pour nous abreuver de ce fameux alcool de raisin afin de pouvoir amplement apprécier la seconde partie (et, ne le cachons pas aussi, la plus importante). Revenant rapidement sur nos pas quand nous voyons la file s’allonger à l’entrée, nous apprenons que la soirée est sold out.

Revenant dans la salle, DJ SVN nous fait vibrer au son de beats funky, jazz pour terminer son mix avec le très chamanique Gonjasufi interprétant Kobwebz… La salle retient son souffle et accueille de manière plus que chaleureuse Blockhead.

Après s’être présenté et nous avoir fait part de son plaisir de revenir dans cette salle après 8 ans d’absence, l’intro fait directement bouger des têtes. Il s’agit en effet de « You’ve Got Maelstrom » mais très vite un changement plutôt abrupte se produit. L’artiste ne tient pas en place deux seconde et nous envoie un beat hip hop dont il a le secret. Soutenu par les voix de rappeurs  tels que Lords Of The Undergrounds ou MC Duke.

Mélangeant les styles sans complexe nous pouvons même remarquer brièvement un remix de Nightcall de Kavinsky… Décidément, il n’a pas fini de nous étonner. Le Bpm quant à lui ne change malheureusement pas beaucoup mais cela permet de faire tourner des morceaux comme Tricky TurtleCarnivores Unit ou encore It’s Raining Clouds.

La transition entre les titres est rapide et abrupte, ce qui déstabilise un tantinet les spectateurs. Intéressant est néanmoins le mix entre ses instrus et des morceaux plus pop. On perçoit ainsi sa reprise de Fiona Apple, Hot Knife , la voix d’Outkast pour un Mrs. Jackson ou même un bien osé Eye of The Tiger.

Toujours assez peu uniforme, le mix continue et est parfois entrecoupé par un “How are you doing Brussels?!”, Le public répond de manière enthousiaste et la chaleur des corps en mouvement se fait ressentir. Quelques douces fumées se mélangent au sons de  Panic In Funkytown

 

Ambiance plus chill au rendez-vous, Il commence enfin à lâcher ses propres titres

Toujours agrémenté de lyrics peu conventionnels (notamment  The lion sleeps tonight). La fin se fait sentir après une heure de représentation mais cela ne rassasie point le public, qui demande  de terminer en beauté.

De retour, il nous délecte de ses propres productions et en particulier celui de son premier album, Music by cavelight. On peut enfin se lacher sur Sunday seaence, Quite Storm ou Insomniac olympics.

Enfin, son dernier titre est celui du début. You’ve got Maelstrom produit en effet un tourbillon de tonnerre sur lesderniers restés dans la salle…

 

Un dernier MC (Nadiem Shah) prend le relais avec de la trap music, mais cela ne convainc pas les derniers valeureux restés sur place. Temps de passer à l’offensive bibitive dans un café du cimetière pour certains ou de rentrer chez soi pour les étudiants commençant leur blocus…

Conclusion ; Malgré sa popularité auprès du public et ses albums du tonnerre à consommer sans modération (voir cet article pour un aperçu en profondeur) , Blockhead n’est pas assez consistant en live car pas assez uniforme dans le style, sans soutien visuel ainsi que combinant des transitions parfois difficiles…