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Flying Lotus @ Cirque royal 26.04.15.

You’re Dead ! Le ton était donné dès l’annonce de la sortie de l’album, un thème dark qui colle parfaitement a l’univers psyché de Fly Lo mais qui n’avait pas plu à l’interprète de “Happy”. 

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En écoute: Roxy Rose – Papa.

En attendant l’EP en production chez les gars de LeJeune Studio avec Krisy’B aka De la Fuentes (enregistrement et mixage), Roxy Rose livre une performance qui prend aux tripes. Réalisé par Mr.Muhong, le clip provoque irrémédiablement 7 minutes et 19 secondes de frissons sur une instrumentale de Kev Brown.

La Soul girl de Bruxelles partage un bout de vie que beaucoup pourront relier à leur propre vécu. A ne pas en douter, Roxy Rose est un nom à suivre de près dans les mois qui viennent.

Retrouvez toute l’actu de Roxy Rose et de LeJeune studio sur FacebookTwitterInstagram et Soundcloud.

Le Top 5 de Beatchronic : Novembre 2014

Mesdames, Messieurs la chaîne Youtube officielle de Beatchronic est lancée depuis peu ! Tous les mois, nous alimentons notre chaîne Youtube avec la plus fraîche actualité musicale. Nous aurons le plaisir de revenir plus en détail des 5 sons qui auront le plus tourné dans vos oreilles…

1) SBTRKT – Higher ft. Raury :

C’est accompagné de Raury, un des rappeurs à suivre en ce moment, que l’homme au masque de tribu nous emmène dans son univers des plus étranges et attachants. Fidèle à son style, SBTRKT nous surprendra toujours avec sa qualité de production. Le morceau est issu de son deuxième album “Wonder Where we Land”, sorti début octobre 2014 :

2) Choklate – The Tea (Opolopo Remix) :

Opolopo aime toucher à tout, que ce soit du mix, de la prod. ou du remixage. Et le résultat est toujours étonnant. Notre suédois réussit encore une fois à donner sa touche funky et groovy à une somptueuse voix neo-soul, celle de la délicieuse Choklate. A boire sans modération.

3) John Holt – Police in Helicopter :

Le son du lancement est un classique que l’on se doit de connaitre! Un morceau indémodable qui met toujours dans une bonne vibe. Ce jamaïcain qui aura fait planer plus d’une génération depuis les années 1970 a récemment rejoint Bob Marley à Zion, le paradis des rastas :

4)  La Chatte Rouge – Ecouter… Fumer : 

Comme un appel à rester dans un parc toute la journée ou dans un canapé, écouter et fumer sont 2 mots qui s’associent très bien. Un bon son trip-hop français datant de 1995 du duo Etienne de Crécy et Philippe Cerboneshi est le 4ème son que vous avez préféré en ce mois de novembre :

5) MV Bill – Estilo Vagabundo :

L’hymne au vagabond, c’est le message que veut faire passer MV Bill dans ce son. De bonnes vibrations venues tout droit des favelas de Rio, à écouter sans plus tarder :

Si vous avez des sons à nous faire connaître, n’hésitez pas à les faire partager et à les poster en lien dans cet article ! Ils entreront peut-être un jour au panthéon de la musique…

Silk Rhodes, le psycho/r&b de Baltimore

Le célèbre label californien “Stones Throw Records” a agrandi (une fois de plus) son écurie de personnalités débordantes d’imagination et de créativité. Cette fois-ci, Peanut Butter Wolf se penchera sur un duo particulier: Silk Rhodes. Ce duo comprend le talentueux instrumentaliste Michael Collins qui nous a prouvé son savoir-faire à travers ses projets psychédéliques (Run DMT et Salvia Plath) ainsi que le vocaliste Sasha Desree. Le duo est parvenu à donner une identité particulière à sa musique, voyageant entre soul des années 70 et r&b psychédélique, la complicité entre ces deux humains leur a permis de pouvoir associer la sonorité de leur piano rhodes à une magnifique étoffe en soie.

Rien de tel qu’un album fraîchement sorti pour rendre cette description aussi vivante que possible. Allez-y, faites vous chauffer de l’eau pour un délicieux thé “lapsang souchong”, posez vous dans un fauteuil confortable avec une grosse couverture sur vous et munissez vous d’un petit livre divertissant. Après ça, poussez sur le bouton “play” et la magie s’effectuera !

 

Fafa Legrain 13/02 @ Rock Classic Bar

Imaginez… Un café dans Bruxelles aux allures mystiques et chaleureuses. De la bonne musique rock en fond sonore berce l’endroit d’une ambiance joyeuse et agréable en attendant que l’artiste invité du jour monte sur scène…

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Beaudreau therapy

J’entends parler parfois de musicothérapie, de formations et de charlatanisme… laissez moi vous parler de la Beaudreau thérapie. Phil est un gars cool, par cool je veux dire qu’il se démarque de la masse d’humains qui peuple notre petite planète

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Interview : Chrysanthe and The Groove Makers


C’est un artiste réel qui nous parle des choses du quotidien avec des paroles et des chansons simples que j’ai eu la chance d’interviewer. Il lui est arrivé de faire face à des coups durs : un accident de moto peu de temps après sa sortie de son EP qui l’a immobilisé pendant plusieurs mois, ainsi qu’un passé plus douloureux avec la guerre en 1994 au Rwanda… Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, une devise qui lui va comme un gant.

Chrysanthe and The Groove Makers

 – Tu as sorti ton EP en fin 2012, quelles ont été les réactions ?
Oui, effectivement, j’ai sorti un EP 3 titres appelé Under My Skin Ep. Les réactions ont été très positives et enthousiastes. Ça a élargi notre public. C’était la première pierre à placer pour construire le chemin que nous souhaitions emprunter avec mon groupe.under my skin ep

– Parmi ces réactions, t’es-tu vu offrir plus de dates de concert ?
Plus de dates et plus d’opportunités, même si je n’ai pu mettre tout ça en route lors de la sortie de l’EP. J’ai eu un accident de moto qui m’a immobilisé pendant 8 mois.

– Si oui, quelle a été l’expérience la plus enrichissante ?
Cette année, je retiendrai le fait d’avoir joué avec Bai Kamara Jr. Parce qu’avant même que je ne sache aligner deux accords, j’avais déjà un album de lui, puis le destin a fait qu’on s’est rencontrés. Jouer avec lui sur scène et qu’on soit devenus potes, c’est assez déroutant et stimulant.

Si je ne me trompe pas, tu as des origines rwandaises, n’est-ce pas ? Quelle est ta relation avec ce pays ?
Oui, je suis bien d’origine rwandaise. Je suis toujours attaché à mon pays sans pour autant être chauvin ou revendicateur. Une grande partie de ma famille y vit toujours et c’est le pays des mes racines, de mes premiers coups de cœur aussi.

– Est-ce que cela influence ta musique ?
Certainement, même si mes grosses influences africaines seraient Fela Kuti, Keziah Jones, Richard Bona, Manou Gallo pour leur approche de la musique et du monde.

– Comment définirais-tu ton style musical ?
Ma musique est un mélange de beaucoup de choses que j’aime, c’est un mélange souvent de plusieurs styles musicaux. Mais je dirais que c’est de la pop/soul/funk alternatif même si j’ai une approche très rock.

– En écoutant ton morceau “She’s Got It”, cela m’a fait penser au style de Lenny Kravitz… Est-ce qu’il t’a aussi influencé ?
Grosse influence, je crois que j’ai toute la discographie. Ça m’a bercé durant toute mon enfance. Mais en grandissant, j’ai commencé à aimer des groupes comme Incubus, Limp Bizkit, Prince ou John Mayer.

– Pour toi quelle est la décennie la plus riche musicalement ?
Les années 70’s.

– De quoi t’en es-tu influencé ?
J’aime la liberté qui était possible d’avoir. Musicalement, il y avait plus de possibilités par rapport à aujourd’hui où les choses sont plus compartimentés classé. Ironiquement la musique est aujourd’hui moins écouté mais plus consommé.

– A l’heure actuelle, quel artiste te fait vibrer ?
J’ai découvert Rodriguez via le film Searching for Sugar Man. Son histoire et sa musique m’ont bouleversé, c’est un ovni ce mec.

– Etant musicien toi-même, quelle autres expressions artistiques te plaisent ?
Je suis un fan absolu de cinéma, mais la peinture me parle beaucoup ; la sculpture et l’architecture.

– Aujourd’hui, tout le monde télécharge de la musique gratuitement, quel est ton avis en temps que musicien ?
Je pense que l’impact est minime sur l’industrie, ça ne tue pas l’artiste. Le téléchargement permet, si utilisé à bon escient, de diffuser à grande échelle de la musique. Là où il y a un effet négatif, c’est au niveau des choix. On peut télécharger quelque chose parce que c’est là gratuitement, mais acheter un CD, un vinyle, On le fait pour quelque chose qu’on aime vraiment.

– Quels sont les futurs projets ? Un album?  Une collaboration ? 
Nous allons sortir 6 vidéos live avec The Groove Makers, mon groupe qui se compose aujourd’hui de nouveaux venues : Margaux et Camille (Choristes). Le but étant de faire notre promo pour les festivals 2014. Ensuite, on va sortir un single. Nous en sommes à la pré-production. Dans la foulée, un album est envisageable, nous avons les chansons pour le faire, mais la priorité reste de faire un maximum de dates.

Chrysanthe and The Groove Makers 2

 

 

Une future collaboration ?

J’aime beaucoup Témé Tan, j’aimerais faire des tracks avec lui. A suivre…

Plus d’infos sur :

https://www.facebook.com/chrysanthemusic

https://twitter.com/chrysanthemusic

http://www.youtube.com/user/chrysanthemusic?feature=watch

http://chrysanthemusic.tumblr.com

http://www.reverbnation.com/chrysanthe?profile_view_source=header_icon_nav

Ecoutez/Achetez sur :

https://itunes.apple.com/be/album/under-my-skin-ep-single/id575037625

http://www.deezer.com/en/album/6059848

https://play.spotify.com/album/2MPKG2Ky1ZMXBt2YYkPt0n

Crédits images : Guillaume Kayacan @ Kaptive

Pochette EP : Romain Garcin

Oblivion : The Elders Scrolls IV

Vous êtes en prison. L’empereur Uriel Septim débarque dans votre cellule, qui mène à un passage secret pour s’enfuir du château : c’est votre seule chance d’évasion et vous la saisissez. Lors de la cavale, vous assistez, impuissant, à la mort de l’empereur, et vous retrouvez chargé de retrouver son héritier. Le destin vous a amené à devenir le seul à pouvoir empêcher une menace démoniaque provenant d’un monde parallèle d’envahir les provinces de Tamriel…

Voici la vidéo d’introduction du jeu, pour vous plonger directement dans l’ambiance :

Jermey-SouleUne aventure aussi épique que celle d’Oblivion se devait d’être accompagnée d’une bande originale à la hauteur de ses ambitions. Les développeurs de Bethesda ont donc fait appel à un grand nom de la composition des œuvres vidéo-ludiques, j’ai nommé Jeremy Soule. A son actif : la bande originale de plus de 60 jeux vidéo, ainsi que certains films, séries TV et même une symphonie… Les plus “Gamers” d’entre nous auront pu apprécier son travail sur des jeux tels que la série des Guild Wars, Harry Potter, Baldur’s Gate : Dark Alliance ou encore Neverwinter Nights. Mais son travail le plus remarquable reste, selon moi, celui réalisé pour la série The Elder Scrolls, et plus particulièrement sur le quatrième opus de la saga, Oblivion.

Réaliser un bon jeu n’est déjà pas chose simple ; pouvoir en composer la musique l’est encore moins. Réussir à transposer mélodiquement l’atmosphère de paysages ou d’une ambiance générale virtuelle exige une grande inspiration, étant donné que personne ne s’y est aventuré avant que le jeu ne sorte. Ce travail demande donc un laisser-aller, et une dose de patience, pour pouvoir s’imprégner du mieux possible des éléments du jeu qui vont permettre au compositeur d’exprimer musicalement l’âme de l’oeuvre. En quelque sorte, Jeremy Soule a du se plonger dans une conscience mélodique collective pour pouvoir synthétiser ce que chacun pouvait entendre au plus profond de son être en observant les décors prodigieux des contrées de Tamriel…

Pour ce qui est des bandes-son d’Oblivion, il faut tout d’abord se rendre compte que, comme dans la série des Final Fantasy, on pénètre dans des atmosphère tantôt paradisiaques , tantôt infernales. On obtient alors une véritable variation dans les thèmes, dont voici deux exemples :

King And Country, que l’on peut notamment entendre lorsque notre héros voyage entre deux villes, qui inspire l’émerveillement, la sensation de liberté et d’exploration :

Et Tension, qui retentit entre autre dans les grottes sombres et froides où se terrent des monstres sanguinaires :

the_elder_scrolls_iv_oblivion_the_elder_scrolls_iv_oblivion_S6u9ULYZ.sizedTant au point de vue du design qu’au point de vue du scénario, The Elder Scrolls IV : Oblivion a sans doute réussi à faire des jaloux dans le monde du jeu vidéo. Avec une durée de vie quasiment infinie vu la taille de la carte du jeu et le nombre incalculable de quêtes présentes dans celui-ci, qui plus est agrémenté d’une musique fabuleuse, les amateurs d’aventures ne pouvaient qu’être comblés. Mais sa véritable force réside dans le fait que l’on puisse entièrement y créer son propre personnage en choisissant sa race, ses compétences, et même son signe astrologique, qui attribuera certaines caractéristiques à notre héros. Et avec le système de jeu à la première personne, le joueur se retrouve imprégné immédiatement dans l’atmosphère épique que les développeurs ont voulu transmettre, comme le montre le Trailer du jeu :

Si l’envie vous prend de sauver le monde des forces démoniaques en refermant les portes d’Oblivion, et surtout que votre emploi du temps n’est pas trop chargé, alors laissez-vous planer à travers la dimension mélodique proposée par Jeremy Soule. Naître avec un nom pareil était sans doute une prédestination à procurer des frissons aux âmes en quête de sensations fortes…