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Les Nuits du Soir 2015

Nous voilà déjà à la 11ème édition de ces fameuses Nuits du Soir ce jeudi au Botanique en collaboration avec le journal Le Soir. Cette année, la petite variante est l’expansion à l’identique (même line-up) dans la ville européenne de la Culture 2015 (le 19 septembre): Mons. Comme chaque année, “Les Nuits du Soir” nous présente un bon petit melting-pot belge comme on les aime. Il y en a pour tous les goûts: soul, pop, electro, rock, alternatif, psyché, new wave, et j’en passe.

Il est 19h30 lorsque les grilles et portes du Botanique s’ouvrent, et les curieux parmi la mini-foule qui s’entasse se questionnent déjà: “Tu connais cet artiste?”, “J’ai écouté l’album toute la journée au boulot pour ce soir, j’espère que ce sera bien”, “Tu crois qu’il est mignon en vrai?”, “Eux, il parait qu’ils sont top!”

Le gong des 20h sonne, place à Mustii. Jeune artiste multifacettes, car en plus d’être auteur, compositeur et interprète, il est également metteur en scène et acteur, waouw. Le look plutôt simple d’un jeune de nos jours (petites sneakers blanches et marcel noir), il se démarque grâce à sa voix puissante et audacieuse. Même s’il paraît jeune, à bientôt 25 ans, Thomas Mustin est conscient d’avoir une belle voix et sait comment toucher le public, mélangeant tout cela à ses compositions électroniques (avec son ingénieuse idée de faire de la 3D en direct). Il était par ailleurs le chanteur de Seek the Duck, mais a finalement signé avec le label de Kid Noize (Black Gizah records) pour voler de ses propres ailes, notamment avec son premier single “The Golden Age”. En tout cas ce soir, ce “petit prince de l’électro” nous a transporté très haut.

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Up next: Les Panties. Cinq jeunes hommes accompagnent la voix de cette délicieuse Sophie Frison. On pourrait définir le style musical comme étant du new wave/punk s’inspirant explicitement de The Cure. Ils nous ont donné une claque avec leurs titres “Porkshop 7” et “Westie 7” . Leur E.P. “Here and Now” avait été annoncé pour Les Nuits du Soir (17/09 à Bruxelles et 19/09 à Mons) justement, on a hâte de découvrir tout ça et de les entendre sur nos ondes radios. La salle de l’Orangerie est pleine, succès donc.

Les artistes suivants sont des habitués du Botanique: Alpha Whale, était là au printemps dernier pour fêter les 20ème anniversaire du label 62TV Records, avec les groupes Mad Dog Loose et Mujeres. Mais ce soir, ils dénotent un peu comparé aux deux artistes précédents et avec ce qui nous attend pour la suite de la soirée. Moins pêchus et moins communiquant avec leur public, la salle de la Rotonde a vite été désertée. A une prochaine fois Alpha Whale.

Direction l’Orangerie pour le groupe rock tant attendu: Gonzo. Vrai phénomène venu d’ailleurs, entre des influences de Weezer (US), Malibu Stacy (BE) et Beastie Boys (US), on dit oui à tout. Cinq musiciens (dont un venant de Saule et un autre de Bikinians) qui nous font frémir et gigoter en alternant du hip-hop, du rock, du punk et de la pop. Le must sympa: trois lead-singers pour le prix d’un (en général). Ambiance ambiance lorsque sous l’impulsion des artistes, le public s’étonne à former une chenille humaine dansante. Revenez-nous vite. En attendant, vous pouvez découvrir leur premier E.P. “Clean” avec les titres “My ex” , “Mr. Woodman” ou “In my Shop” .

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Comme il fait légèrement frisquet en cette mi-septembre (oui, nous sommes toujours en “été” logiquement), les fumeurs, buveurs, amigos-amigas se tassent entre le bar du Botanique et la porte de la terrasse, histoire de se remettre de leurs émotions. Car tout le monde le sait, les choses sérieuses approchent.

Attendus à la Rotonde, et avant dernier groupe de la soirée: Isolde et les Bens. Isolde Lasoen, la batteuse du groupe de Daan (BE) nous offre une toute autre ambiance grâce à sa magnifique voix et à un sens mélodique étonnant. On comprend tout de suite pourquoi elle s’est détachée de son rôle de percussionniste pour se révéler tel une colombe libérée de sa cage d’or. Qu’elle nous berce en français ou en anglais, le public est conquis par la “Samba des Diables“, sa reprise de “Je ne veux pas travailler” de Pink Martini (US) et ses autres compositions présentes sur “L’inconnu” son premier E.P.

Mais la tête d’affiche de cette soirée bien connue des bruxellois est sans nul doute Nicola Testa, qui a été mis en avant en faisant notamment la première partie de Christine and the Queens (FR) lors de son passage (sold out) à l’Orangerie du Bota l’an dernier. C’est alors que Nicola Testa s’est révélé avec son second single “Rainbow”, longtemps à la tête des charts en Belgique. Faisant salle comble à sa première venue à la Rotonde en mars 2015, il re-signe donc ce soir avec le Bota, mais pour une salle plus grande. “KoKo” , “F.M.” et “Rainbow” font danser toute la salle, bien qu’elle ne soit que moyennement remplie suite au retard dans le programme (hé oui, demain c’est métro-boulot-dodo). Il se dandine magnifiquement bien, faisant attention à son look ainsi qu’à celui des artistes qui l’accompagnent (le code couleur des musiciens représente l’inverse de celui de Testa). Des chorégraphies endiablées nous donnent envie de continuer cette soirée jusqu’au bout de la nuit. Et juste pour nous combler de bonheur il nous annonce sa prochaine date de concert à l’Ancienne Belgique. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire sans plus tarder. A voir donc.

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La soirée se referme sur ces notes “arc-en-ciel” et le rendez-vous est pris pour l’année prochaine: vous, nous, même endroit, même heure, mais surprise pour les artistes!

VHS from Space: E.T. Don’t go home!

An zéro. La naissance du Christ. Ils sont quatre et viennent célébrer le début d’une nouvelle ère. Les Rois Mages ? Selon la version officielle. Officieusement : Vhs from Space. L’étoile du Nord ? Leur soucoupe volante laissée en orbite. C’est au son d’un rock cosmique, entre math-rock, ambiance psy et même des variations trip-hop (vanishing gaze) que le quatuor belge fait une de ses premières apparitions terrestre. Les précédentes ? A l’aube de la disparition des dinosaures (coïncidences …) et pour la construction des pyramides de Gizeh. Selon leurs propres mots, Anubis est rentré en transe sur Sound of Uranus.

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24.04.14: Suns of Thyme (+Lazy Sin) : entre interview fleuve et torrent psychédélique

Il est un peu plus de 23 heures. Les habitués traînent au bar. Entassés dans la minuscule arrière salle du DNA, Toby, Tim, Jens, Jascha et « Medusas Echo » se prêtent finalement au jeu de l’interview, après 9 heures de route et un set qui a tenu ses promesses, amorcé par l’énergie contagieuse des belges de Lazy Sin.

Des quinze minutes réglementaires, la discussion s’étendra finalement à une heure. Comme sur leur album « Fortune, Shelter, Love and Cure », les cinq allemands ont des choses à dire. Quelques mots-clés pour remettre de l’ordre dans nos idées, entre interview fleuve et torrent psychédélique.

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Temples @Botanique 4.11.13

Temples, c’est tout d’abord un groupe de rock psychédélique anglais, formé il y a peu en 2012,  par le chanteur-guitariste James Edward Bagshaw et le bassiste Thomas Edison Warmsley. Depuis leur courte existence, ils sont déjà été profusément acclamés par la presse et notamment par Johnny Marr (The Smiths) et Noël Gallagher qui les considèrent comme la plus belle révélation de cette année et d’ores et déjà comme le meilleur des groupes naissants en Grande Bretagne.

Débarquant directement des “Golden Years”, c’est avec leurs coupes et vêtements rétros que Temples monte sur scène. Ce n’est pas en évoquant ce petit cliché que j’ai l’intention de les blâmer. Bien au contraire… Subjuguée dès la première note, c’est en performant tout d’abord Sun Structures et puis Prisms que Temples emporte le public en lui parlant d’amours troublés, de rêves, de couleurs et d’ivresse.

C’est ainsi qu’ils consacrent à notre génération une esquisse éphémère d’une époque pleine d’espoirs et d’idéaux. En effet, les Anglais se sont talentueusement livrés à l’art du renouveau en ramenant à la lumière, à coup de sonorités vintage et de merveilles instrumentales, les fantômes d’une époque assurément immortelle. Vient ensuite le tant attendu Colours To Life, par lequel ils ont fait leur entrée sur scène il y a peu. Même si en novembre les feuilles mortes se ramassent par milliers, cette chanson ravive quelque peu un brouillard terne pour laisser place à un souffle insolite brisant la loi du silence.

C’est avec l’inédit Move With The Seasons et Ankh que Temples continue à soustraire le public de sa banalité incessante pour l’emmener avec lui dans leur monde qu’ils qualifient de néo-psychédélique. Un monde que l’on peut découvrir au travers d’un kaléidoscope issu des 60’s s’adaptant néanmoins avec finesse et aisance au 21e siècle. C’est enfin avec l’éminent Keep In the Dark et Shelter Song que Temples annonce la fin bien trop anticipée d’un voyage haut en couleurs au travers duquel on a eu la chance de découvrir un univers que je ne qualifierais pas d’unique mais de remarquable quand même.

Temples arriveront-ils à apporter une pierre à l’édifice du rock psyché? Je vous laisse carte blanche sur cette question en affirmant ma foi en leur potentiel grandissant. En croisant les doigts pour la sortie imminente d’un album annoncé pour début de l’année prochaine…

https://soundcloud.com/templesofficial

The Stepkids – 17/10 @Botanique

“Once upon a time in Connecticut”… C’est ainsi que débute le nouvel album du groupe The Stepkids qui sont venus ce jeudi 17 octobre au botanique, nous présenter leur bijou, si je peux me le permettre, The Troubadour. Mais c’est aussi ainsi qu’est né ce groupe improbable alliant funk, jazz, soul et rock psychédélique des sixties, ce qui donne naissance à des morceaux de soul colorés dotés d’une touche discrète psychédélique, et des voix délicates.

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Vingt-cinq personnes dans la salle. Étonnant et quelque peu décevant pour un groupe ayant signé chez Stonesthrow, mais dés le retentissement de la première note, cette situation s’est soudain effondrée sous le chant du trio pour ainsi laisser place à un monde irisé de sons inattendus et uniques, celui des Stepkids. Le trio commence par nous jouer Memoirs of Grey, preuve qu’un morceau peut être accessible malgré des refrains presque pop, des sonorités vintage aux solos improvisés mêlant synthé et guitare sur des lignes de basses relativement funky. On en vient à oublier le peu de personnes présentes, imprégnées et transportées par ce son que l’on pourrait aisément qualifier d’inclassable. C’est alors qu’ils enchaînent avec Symmetry, morceau dans lequel le trio a réussi à incorporer de la trompette à de la pop moderne et où l’on pourrait confondre la voix du chanteur avec celle de David Guilmour.  Le troisième morceau présenté se dénomme Desert in the dark, morceau qu’ils ont eux mêmes qualifiés d’autobiographique. Ensuite vient Moving Pictures, qui est pour moi le parfait témoignage que des sons issus d’influences différentes peuvent donner naissance à un mélange tout à fait harmonieux.

Ensuite vient I feel free, reprise de leur groupe favori CREAM. Reprise traduite par la renaissance du funk et de la soul, à la manière stepkids faisant néanmoins passer leur véritable passion pour ce groupe par cette cover impressionnante.

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Se dandinant  toujours sur une chorégraphie très rétro, ils nous jouent The Lottery, exemple qu’un morceau peut être multi-facette sans jamais n’être surchargé. Fait de synthés chatoyants, de trompette dans le refrain ainsi que de voix scratchées, chaque élément trouve au final sa place dans la chanson. Le son demeure pure, et c’est ça qui fait  pour moi le charme flamboyant de The Stepkids.

 

Vient enfin Sweet Salvation, enfant des sixties dont le trip sous acides aurait pu durer des années. Dommage que l’on était que 25 à partager ce moment prolongé par des solos expérimentaux ainsi que de transitions inattendues mais qui restaient néanmoins mélodieuses. La guitare alternative se mariait parfaitement avec les lignes de basse plus funky sur un fond de batterie aux rythmes jazzy donnant une touche vintage très accrocheuse à l’écoute.

Sur les morceaux suivants, le trio s’amuse encore et encore, vient au milieu de la foule partager ce moment intemporel, fait des rappels sans fin et s’installe alors une complicité rare. Ils nous invitent même à partager ce que l’on a de commun avec eux après le concert car effectivement, sans cela, nous ne serions pas réunis ensemble dans cette salle. Une déception que seules 25 personnes n’étaient apte à partager cela… Bref, The Stepkids c’est une mine de connaissances musicales distillées en une variété de sons apparemment incompatibles filtrés par un funk réinterprété. Je ne peux que vous encourager à découvrir ce groupe !

 

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Les portes de Bruxelles

Je venais à l’origine voir une cover des Doors jouée par un groupe du sud de la Belgique “The Unknown Soldiers”. C’était franchement des musiciens formidables. C’était la première fois qu’ils jouaient leur set des Doors mais j’avais l’impression d’écouter les originales !

Je tiens à vous parler de leur première partie qui fût une très belle découverte : Moaning Cities, un groupe bruxellois de rock’n’roll psychédélique.

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Voyage Intemporel

Fermez les yeux… Le soleil est là. Les rythmes voluptueux de « Innerspeaker » retentissent, les soucis s’envolent et vous aussi, vous vous envolez vers un univers qui n’est pas le nôtre, un univers où délices et quiétude se mêlent, un univers enchanteur, celui de Tame Impala.

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