Paris

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A-Trak sort un mix spécial Rap français en hommage aux parisiens.

Pharrell Williams avait demandé un mix de rap français au Dj canadien A-Trak pour son émission intitulée OtherTone diffusée sur la radio online Beats1.

Entre temps on a tous eu le cœur noirci par des événements qui touchent le monde entier, mais plus particulièrement Paris la semaine dernière. Assorti d’une illustration exprimant son amour pour Paris, il l’a dévoilé hier sur son compte Soundcloud .

Titré “Rap Français Minimix d’Amour” on y retrouve des classiques du genre avec 113, IAM, Busta flex, Scred Connexion, Beat 2 Boul, Mafia k’1 fry mais aussi des artistes actuels comme Nekfeu, PNL et même Hamza. Un excellent mix qui nous laisse sur notre faim.

 

Comme ça, Domenique Dumont.

à l’instar d’un Luke Vibert ou d’un groupe Comme Paradis, on en sait très peu sur Domenique Dumont. Sonorités mélancoliques, steel pans, claviers, ligne de basses efficaces, Chats aériens/Sous marins semblants être sortis d’un coquillage sont autant d’éléments qui épaississent le mystère qui gravite autour de l’artiste. Premier EP sorti sur le label parisien Antinote records,  et on est a court d’éléments pour répondre à toutes les questions qui viennent à l’esprit lors de l’écoute de l’EP.

“D’ou sort Domenique Dumont ?”

 

On n’en sais rien. Même la plateforme BandCamp semble en savoir très peu sur elle(?) :

“The little known Domenique Dumont is up first with a stunning album encompassing warm percussive beachside jams, to irresistible melancholic pop that is sure to become a crossover hit.”

 

Effectivement avec deux hits du calibre de Comme ça et l’esprit de l’escalier on a très envie de croire à un départ de feu qu’aucune hype douteuse ne saura éteindre.

Un EP à consommer de toute urgence et un Label à mettre dans vos marques pages.

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18 rappeurs qui ont marqué le story-telling (2/2)

Le story-telling est un terme venant de l’anglais qui signifie: ” l’art de raconter des histoires”. En effet, les rappeurs affectionnent nous emmener dans toutes sortes d’ambiances à la manière de scénaristes de cinéma. Cependant cette technique est réservé aux meilleurs et c’est grâce à cela que les plus grands se sont construit une image de fins lyricistes. 

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Escalade, première marche à suivre

Un magasin de disques éphémère prend ses quartiers à Bruxelles du 5 mars au 2 mai. L’occasion de faire le plein de galettes house, techno, disco, funk et rap mais aussi de rencontrer les têtes pensantes derrière le projet. Escalade, c’est leur nom à tous les deux, le magasin et le collectif.

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Interview : Tismé

L’art s’est composé depuis des lustres d’une myriade de facettes qui n’ont cessé de bercer la vie de chaque être vivant et ce depuis leur  tendre enfance. Plus récemment, sous le nom de la culture hip-hop, Tismé l’a encore expérimenté à travers l’alliance particulière entre la danse et le beatmaking…

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Atlantis Chronicles est sur la vague

Quand la musique nous emporte loin dans les fonds marins, et ce avec un soupçon de fantastique… Atlantis Chronicles, anciennement Abyss, n’est pas un groupe comme les autres ; BeatChronic vous a donc concocté l’interview de cinq musicos originaires de Paris, mais passionnés par ces mystérieuses abymes… Attention de ne pas vous noyez car l’eau risque d’être très agitée puisqu’il s’agit en fait d’un groupe nageant en plein milieu de ce vaste océan qu’est le metal ! Alors on enfile son maillot, on ne se bouche surtout pas les oreilles et on plonge à la découverte de leur univers death/modern metal et aquatique !

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Série “un artiste – un concerto”, no. 2 : Glazunov succombe au saxophone

Le chauvinisme et ses règles pernicieuses voudraient que je commence mon article par une apologie de notre pays et de son apport colossal aux musiciens du monde entier lorsque le 21 Mars 1846, à Paris, le très belge Adolphe Sax fit breveter une invention baptisée d’après son patronyme auquel l’homme avait adjoint, pour faire simple et harmonieux sans doute, le suffixe “ophone”; autrement dit, le saxophone, les indices étaient assez évidents (surtout la mention dudit instrument au bout de mon titre). Mais il n’en sera rien, c’est promis ! A la place, je préfère vous raconter comment le compositeur russe Alexander Glazunov (1865-1936) a découvert, sur le tard, cet objet fabuleux. Alors un musicien respecté dans son pays, Glazunov avait entrepris une série de voyages à travers l’Europe dés 1928 pour, enfin, s’installer à Paris. C’est à partir de cette période qu’une série de maladies et autres problèmes physiques écrasèrent véritablement son mode de vie. Impossible, par exemple, de rejoindre la terre natale où, par ailleurs, le régime soviétique exerçait un contrôle toujours plus autoritaire sur la musique et ses praticiens dont les œuvres devaient, à tout prix, rentrer dans un moule nationaliste validé par le Kremlin, faute de quoi l’auteur était sanctionné. Voici donc notre compositeur, terriblement diminué, en fin de vie, mais libre de s’exprimer comme il le souhaite. Et justement, ce concours de circonstances a été crucial pour l’existence même de son “concerto pour saxophone, op. 109″ ! Il faut savoir que l’instrument, à cette période, était soit considéré comme barbare pour ceux qui voyaient d’un mauvais œil l’ascension du jazz, soit labellisé comme un jouet bourgeois réservé aux classes moyennes fortunées et, du coup, désapprouvé par le gouvernement de Staline et sa moustache prolétarienne. Or, Alexander était tombé en admiration pour ce nouveau moyen d’expression sonore, tant et si bien qu’il écrivit un quartet pour saxophones; l’expérience est racontée dans une série de lettres adressées à plusieurs de ses amis auxquels il expliquait cette passion mais aussi son état de santé inquiétant. Le succès du quartet en Europe de l’Ouest et dans les pays nordiques fit naître un enthousiasme brûlant teinté d’opportunisme chez Sigurd Rascher (1907-2001), un saxophoniste danois qui pressa l’exilé soviétique d’un lobbying plutôt agressif, lui commandant une nouvelle incursion dans ce répertoire. De fil en aiguille, Glazunov se mit à composer l’œuvre demandée, un concerto. Impatient d’écouter le résultat, il travaillait de longues heures et acheva son opus en un délai record. Malheureusement pour lui, le destin avait choisi qu’il n’entendrait jamais le morceau terminé; il mourut le 21 mars 1936, quelques jours avant la représentation. Parlons maintenant du compositeur lui-même et de son style. Naturellement doué d’une mémoire auditive phénoménale, Alexander Glazunov peut être considéré comme un artiste paradoxal. D’abord influencé par le style russe qui rejetait l’académisme formel occidental, il s’est progressivement adapté aux canons allemands et français. Ses compositions plus matures montrent un genre mixte très fluide avec une pureté contrapuntique* assez rare pour l’époque et fortement orientée vers de justes harmonies très maîtrisées au sein de l’orchestre. Tous ces éléments se retrouvent dans le concerto que je vous propose. Le saxophone y est uniquement accompagné de cordes. Aucune pause ne distinguant les trois mouvements du travail, il glisse d’un sentiment à l’autre via de subtiles transitions. L’ouverture est un court segments très lisse des cordes qui sont reprises par le soliste. La mélodie est agréablement profonde, exposée de manière professionnelle sans céder pour autant au conformisme ennuyeux. Les notes sont chaudes et montrent toute l’étendue des sons différents que peut produire un saxophone, lui qu’on rattache systématiquement au blues et aux ambiances feutrées. Exit les bars aux lumières froides remplis de fumée, adieu la catégorisation perpétuelle; l’instrument libéré est ici tantôt joyeux, tantôt triste, parfois taquin, parfois solennel; il développe une palette incroyablement vaste d’impressions. En se laissant bercer, les yeux clos, on peut s’égarer dans quelques visions bucoliques, c’est un vagabondage émotionnel perclus de finesse. Charmante, souple, la métamorphose élégante et ciselée illustre bien la recherche de cet artiste qui voulait exprimer son amour de la musique par la précision et la virtuosité formelle, mission accomplie avec ce glorieux plébiscite à savourer sans modération. A plus tard amis lecteurs.
*Contrapuntique est un adjectif relié à une technique d’écriture musicale appelée le contrepoint (n’hésitez pas à utiliser google pour des informations plus précises).

Balade dans les couloirs du Métropolitain

Quand certains chantaient « j’fais des trous, des petits trous, toujours des petits trous »*, que d’autres continuaient à prendre chaque jour la ligne fatale du métro-boulot-dodo, il y en a un qui a eu la bonne idée de célébrer à sa manière les joies du métro parisien, de décortiquer chaque station, et d’en extraire l’atmosphère propre, liée à chacun des quartiers de Paris. Celui-là, c’est Emmanuel Santarromana.

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