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NORITE : Une rencontre, de la techno, un label.

Norite, le label minéral. Les amateurs de techno, ont surement déjà entendu cet étrange nom résonner dans leurs oreilles. Créé il y a un an maintenant, grâce a l’heureux hasard d’une rencontre, ce label bruxellois aux couleurs sombres, fait déjà bien parler de lui, que ce soit grâce à ses soirées, à ses collaborations, ou encore plus récemment à ses releases. BeatChronic a passé quelques heures avec eux et raconte la rencontre de trois passionnés de musique.

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Moaning Cities : le rock psyché à la belge

14h30, scène Côté Cour, c’est déjà le coup de cœur à Esperanzah ! Moaning Cities a redonné vie aux Doors. Et ils sont de chez nous ! Enfin, à l’exception de Tim, le guitariste… ou sitariste. Mais on lui pardonne, Lille, c’est presque la Belgique.

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La violence dans sa magnificence

Alliant écriture fine et vulgarité, mélodie et rap, violence gratuite et flûte de pan, Crapulax nous emmène dans son monde désenchanté pour la sortie de son album, où toutes ces contradictions deviennent soudainement logiques.

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Nora Jamoulle – “THE voice”

Que ce soit au piano ou à la guitare, cette demoiselle-là a de la magie dans des les cordes vocales. Une voix puissante, qui donne des frissons à tout un chacun. Une voix comme on n’en entend pas souvent, qui vous transperce et qu’on retient longtemps : une expérience musicale inoubliable et incroyable, j’ai nommé Nora Jamoulle.

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Open Sound Lab, plus qu’un laboratoire de musique…

L’autre jour, je discutais avec un ami et il me disait que l’activité musicale belge était au point mort. C’est un avis qui se respecte, seulement, il faut nuancer le propos. Nombreux sont les belges qui ont prouvé ou prouvent encore que la démarche musicale, bien que très camouflée, existe dans le plat pays. Je pense, entre autres, à

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AsideB, une nouvelle perle belge

Le 3 avril 2014, une perle vit le jour sur les réseaux sociaux. Le nouveau groupe AsideB sortit le teaser de son premier album Massalaow qui s’annonce plein de surprises. Avec un style décalé et mélangeant subtilement différents styles de musique, AsideB possède toutes les qualités d’un groupe prometteur.

J’ai tout d’abord découvert le groupe via une de leur première chanson Traviata sorti en avril dernier. Immédiatement transportée par le début instrumental de la chanson, je fus agréablement surprise en découvrant que le groupe avait magistralement su allier hip-hop, rap et acoutique.

Le début de la chanson pourrait faire penser aux ryhtmiques que l’on retrouve dans l’univers de Fakear qui est un artiste que j’affectionne particulèrement. Retrouver les mêmes percusions envoûtantes dans les chansons de ce nouveau groupe belge m’a tout de suite séduite et donné l’envie de me plonger dans leur univers poétique.

Il faut dire que ce groupe belge ne manque pas d’audace. Toutes leurs chansons sont une nouvelle surprise composées de styles que l’on aurait jamais imaginés interposer ensemble. L’exemple parfait de cette impeccable symbiose entre différents style est repris dans leur titre Assaï Dy Bé. La cadence de l’instru et de la guitare donne un côté doux à la chansons qui contraste avec les paroles : “I don’t give a fuck” scande-t-il, une chanson qui te pousse à te lever au nom de la liberté d’expression mais qui le fait tout en apaisant ton esprit contestataire.

AsideB revient en force en 2015 avec leur nouvel album composé de 6 titre lancés un par un chaque semaine afin de rassasier l’auditeur. Leurs morceaux sont en plus téléchargeables gratuitement sur Bandcamp.

Leur premier morceau Naka annonce bien la couleur et promet un second album surprenant. La chanson démarre avec une instru chill pour poursuivre avec un rap fluide mené par le chanteur Massa et enfin terminer par une drum and bass mais qui ne tranche pas avec l’allure menée jusqu’ici par les jeunes artistes.

Le reste de leurs tracks est actuellement disponible sur leur page facebook https://www.facebook.com/asideb ainsi que sur leur site Bandcamps.

 

 

ABBota 2014

Comme chaque année, l’ABBota nous sert une affiche alléchante pour tous les amateurs de musique rock-pop-alternatif! Les artistes choisis pour cette nouvelle saison sont les dix meilleurs groupes belges du moment (nous en présenterons cinq ici, en l’occurrence). De ce que mes oreilles en ont entendu, et de ce que mon corps en a ressenti, la sélection est excellente!

Oh man… Comment vous décrire ce que nous a concocté cette collaboration annuelle entre l’Ancienne Belgique et le Botanique…? Ce fut explosif et jouissif!

Le coup de feu est lancé à 19h à la Rotonde avec le quatuor dynamique de Billions of Comrades avec leurs compositions aux styles éclectiques: electro, indie, groovy, underground et à la fois rock (pas évident, en effet)! C’était le premier groupe de la soirée, et l’on comprend tout de suite pourquoi ces jeunes gens (originaires de Tubize) ont remportés le premier prix lors du Concours Circuit (pop-rock) de 2012! Le groupe nous enchante en débutant quelques morceaux avec des mélodies presque trop douces pour du “rock”, pour ensuite switcher avec une nuance plus prononcée pour la batterie. La voix puissante du chanteur nous entraine tous, même si la salle n’est malheureusement pas encore très remplie à cette heure-ci, il a une présence scénique qui nous emporte malgré tout. Sur toutes les chansons proposées pour ce début de soirée, Billions of Comrades nous démontre qu’il y a une recherche très affirmée sur la rythmique de la batterie et que l’accent est mis sur la voix du chanteur. Sur l’une des dernières chansons, on a l’impression de pouvoir se laisser mourir juste en l’entendant et que tout a été dit et ressenti: la montée en crescendo accompagnée du jeu de lumières à nous rendre épileptique, clôturent ces premières quarante minutes de rock où tous se dandinaient volontiers! Les forts applaudissements suivirent et étaient amplement mérités!

Billions of Comrades

http://soundcloud.com/billionsofcomrades

https://www.facebook.com/pages/Billions-Of-Comrades/173571389332320?fref=ts

http://billionsofcomrades.bandcamp.com

Il est ainsi temps de tous se diriger tel un troupeau de moutons vers l’Orangerie pour découvrir Hittsville Drunks, un petit quatuor assez folk et rock qui nous vient tout droit de Flandre et dont leur premier album “Sincerely Average” est disponible depuis février 2014. Le ton est donné par la voix assez particulière du chanteur! En effet, avec son petit grain dans la voix il nous fait penser à un crooner américain et même presque à Bono (U2). Le rythme dansant de leurs compositions emportera toute la salle. On cerne vite qu’ils ont un faible pour les mélodies amoureuses lorsqu’on discerne bien les mots “true love” et “the one I’ve loved” entre autres. Ce romantisme est agréablement accompagné de solo à la guitare très travaillé et technique, délibérément introduit par le chanteur. Nous découvrons également une seconde partie avec des reprises de morceaux tels que “Crackin’ up”. Les notes finales de leurs morceaux sont assez sonores et harmonieuses, bien maîtrisées (on sait prédire que la chanson se termine et que l’on peut se préparer à applaudir! Ce n’est pas toujours manifeste chez d’autres artistes.). Entre chaque chanson, le chanteur tient à avoir un contact avec son public en leur présentant le titre ou le style du morceau suivant, ce qui est toujours très apprécié par le public en général.

 

Hittsville Drunks

https://www.facebook.com/HitsvilleDrunksfeat.MauroPawlowski?ref=stream

Le troisième artiste de la soirée à nous étonner est Nicolas Michaux qui sort clairement du lot! De par son style, sa présence incroyable sur scène, faisant presque l’amour à son synthétiseur et/ou micro, et ses mélodies enchanteresses, cet artiste est un ovni qu’on est ravi de revoir et ré-écouter! Dans cette petite salle qu’est la Rotonde du Botanique, le public y avait pris place en s’asseyant sur les marches ou à même le sol, pour mieux écouter les balades rock-folk et admirer Nicolas. Car au fond, on s’y sentait comme dans un showcase privé, proche de l’artiste. Et quand bien même lorsque les agents de la sécurité ont fait  se relever ce public émerveillé, même debout les corps se balançaient de gauche à droite. Lorsque la voix très douce et agréable du chanteur se pose sur des paroles version française, on penserait presque à Saez. Le romantisme frais qui se dégage des mélodies et des paroles (Fr-Angl) de Nicolas Michaux nous donne l’envie de fermer les yeux et de sentir le soleil d’été sur notre peau. Le chanteur n’hésite pas à remercier son public d’accepter sa composition “Imposteur” dont il la définit comme étant érotique avec des paroles telles que “je cours entres tes jambes” ou encore “je ne suis nulle part sauf en toi”. Finalement, avec “Les îles désertes n’existent plus” sur un ton pêchu et très dansant, le public était totalement conquis!

Nicolas Michaux

21h30, apparait Mintzkov ALORS LÀ…! (Mes notes sont anormalement longues pour ce groupe-ci…)
Premières secondes de musique, premier arrêt dans ma respiration! Celles-ci donnaient déjà un très bel aperçu du potentiel de ce groupe venant de Lier (Anvers) et qui a remporté en 2000 le Humo’s Rock Rallye! On place la barre haute, sachant qu’ils viennent de sortir leur quatrième album “Sky Hits Ground”. Ce groupe au look assez rock-dandy nous font penser aux groupes british tels que The Klaxons ou Artic Monkeys, mais à la belge! On note un très beau mix entre le rock attendu et l’accompagnement au synthé qui donne une touche d’originalité sans pour autant tomber dans un son de clavier banal et robotisé. Leur façon d’exprimer le style rock’n roll est électrisant, le ryhtme est soutenu avec une belle justesse. Tout cela réhaussé d’un peu de son punchy et groovy. La bassiste en tant que vocals renvoit un équilibre parfait entre une batterie chargée et prête à éclater et une mélodie aux paroles murmurées de sa voix fraiche, ce qui peut ressembler à la configuration des Smashing Pumpkins. Les mélodies sont élaborées et pointilleuses sur les pitch. La voix à la fois légère et nasiarde du chanteur emblématique ressemble par moment à celle d’Anthony Sinatra (Hollywood Pornstars). Ce groupe a définitivement su dompter la scène de l’Orangerie, ainsi que son public en feu!

Petite surprise à l’annonce d’une reprise provenant d’une chanson francophone: “You were wonderful, I was a wandering fool…” mais bien sûr! Le célèbre “Formidable” de notre Stromae! En rock live, me demanderez-vous? Hell yes, they did it and it was perfect!

 

Mintzkov

http://www.mintzkov.com

http://www.myspace.com/mintzkov

http://www.facebook.com/#!/pages/Mintzkov-official-fanpage/164401484644

Et pour clôturer cette soirée, les incroyables jeunes hommes de The Sore Losers, qui nous présentent du rock très “made in U.S.”. Mention spéciale pour les parties solo qui étaient affolantes et endiablées, comme du Rage Against the Machine (si si!). Au début on se dit que le solo lead guitar est maitrisé sur une ou deux compositions pour donner un bel effet, mais en fait non, celui-ci est parfait sur TOUTES les compo! Comme preuve d’emballement, tout le public hoche la tête et tape des mains (du début jusqu’à la fin) sur la rythmique travaillée, car ils nous donnent du vrai rock comme on l’aime! Aucune fausse note, tout était électrique et entrainant, surtout lorsque le lead guitar fait son solo quasiment couché sur le dos, en osmose avec sa guitare, conscient que ce moment est le sien. Sa dextérité était impressionnante et envoutante à la fois. Les riff ont été peaufinés pour que l’on se souvienne de chaque morceau. Ces jeunes savent profiter de la scène, ils s’éclatent, nous donnent envie de danser et ça on adore! Empressez-vous d’aller découvrir leur album “Roslyn”!

The Sore Losers

http://www.thesorelosers.be

https://www.facebook.com/thesorelosers

http://www.youtube.com/user/MySoreLosers

 

L’ABBota nous aura convaincu que la scène belge est une valeur sûre dans le rock-pop, et que la concurrence est rude!

Vivement la sélection de l’année à venir!

Girls in Hawaii @ Depot 20.02.

C’est avec un concert de nouveau soldout que les Girls in Hawaii marquent leur grand retour après la disparition brutale de Denis, batteur de la formation originelle et frère du chanteur Antoine Wielemans, il y a désormais près de trois années… Une renaissance ancrée d’une mélancolie qui hante les membres du groupe tout au long de leur prestation mais d’où émane également une force particulière qu’on ne leur connaissait pas.

Girls in Hawaii live

En effet, on dit souvent que c’est dans les coups durs que le musicien se rend compte à quel point son art occupe une place essentielle dans son cœur et dans son existence afin d’en dégager la force nécessaire à remonter la pente, celle de l’Everest, qui symbolise l’ascension presque insurmontable qu’a dû affronter le groupe après la disparition de Denis, mais qui symbolise aussi le nouvel album présenté sur scène ce jeudi au Depot.

C’est sans surprise que mes attentes quant à une ambiance pesante et intense ne font que se confirmer avec « Wars » en premier lieu, suivi de « Not dead » , titre phare de cet album, où l’on comprend que la passion et la vie ont pris le dessus. « Until I sleep, I’ll forever walk », comme ils le disent si bien.

 

Malgré cette nostalgie constante se hissent néanmoins des morceaux comme « Sun of the sons », « Time to forgive the winter » ou encore le morceau caractérisant le succès de leurs débuts « Found in the ground », qui nous rappellent la frénésie dont peut encore faire preuve Girls in Hawaii et qui est une esquisse de ce que représentait leur univers avant la tragédie, un univers de pop solaire et enjouée.


C’est ensuite avec leur morceau d’une beauté glaciale « Misses » ou encore «  Switzerland » et « Rorscach » que le groupe nous emmène d’une période à l’autre d’une manière envoûtante, entre recueillement et déchaînement.

Mais quel bonheur d’être transporté dans les méandres des souvenirs et des rêves de Girls in Hawaii le temps d’un set sensationnel de près d’1h45. C’est enfin avec leurs classiques comme « Birthday Call », « This farm will end up in fire » et le puissant « Flavor » que le set se clôture, un sourire jouissif exprimant tantôt allégresse, tantôt la tristesse toujours présent sur le visage du public.

Girls in Hawaii live 2

Plus qu’un concert, c’était également une leçon de vie : l’importance après la chute de pouvoir trouver la force de se relever. C’est cette capacité à pouvoir puiser dans l’absence, le deuil et la douleur une énergie éclatante qui fait de Girls in Hawaii un groupe à voir absolument sur scène et à bien sur écouter sans modération. Jamais la beauté du groupe n’avait atteint pour moi de tels sommets.

http://www.girlsinhawaii.be/

Fafa Legrain 13/02 @ Rock Classic Bar

Imaginez… Un café dans Bruxelles aux allures mystiques et chaleureuses. De la bonne musique rock en fond sonore berce l’endroit d’une ambiance joyeuse et agréable en attendant que l’artiste invité du jour monte sur scène…

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