Moaning Cities : le rock psyché à la belge
10 Août 2015

Moaning Cities : le rock psyché à la belge

14h30, scène Côté Cour, c’est déjà le

10 Août 2015

14h30, scène Côté Cour, c’est déjà le coup de cœur à Esperanzah ! Moaning Cities a redonné vie aux Doors. Et ils sont de chez nous ! Enfin, à l’exception de Tim, le guitariste… ou sitariste. Mais on lui pardonne, Lille, c’est presque la Belgique.

Le groupe s’est formé en 2011 à Bruxelles et a pas mal voyagé dans les environs… Au chant, Valérian, accompagné de ses rouflaquettes et de sa guitare. A la batterie, une nana qui s’appelle Melissa. A la basse, Juliette, la sœur du chanteur. Encore une nana ! Elle prête aussi sa voix. Les cinq vaillants ont un album « Pathways Trough the Sail » et un EP à leur actif. Nous les avons rencontrés après leur passage généreusement applaudi :

Alors, c’était comment sur scène tout à l’heure ?

Melissa : « Trop bien, on s’est trop éclaté ! Magique, vraiment ».

« Bloubloulbou [??!] », s’exclame Tim, encore tout excité du concert. C’était la première fois qu’ils jouaient devant autant de monde. « Ca te fait des guilis dans la tête », ajoute la bassiste.

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Moaning Cities, c’est du rock psychédélique avec des influences d’ailleurs. « Le blues, c’est lui ! », s’exclame Juliette en pointant le chanteur du doigt. Mais « Rock psychédélique » sonnant peut-être trop comme une étiquette, Tim plaisante : « des fois, on nous appelle The Power of Love » !

Être un groupe de rock psychédélique en Belgique, ça fonctionne ?

Tim : « Il y a quand même une scène. Ce n’est pas forcément connu en Wallonie, mais en Flandre, y a pas mal de groupes qui font cette musique. »

Pourrait-on dire que vous êtes un groupe underground ?

Juliette : « C’est difficile de répondre à cette question car on a très peu de recul sur ce qu’on fait. Le psyché, c’est quand même très tendance ».

Et puis, « On n’a pas joué dans des caves pendant des années ! », précise Tim. Pour lui, ce qui est le plus underground dans Moaning Cities, c’est plutôt le fait que le groupe organise ses tournées lui-même. « On a aussi organisé un festival  en février dernier », ajoute le chanteur. « Ca s’appelait le Stellar Swamp et on a joué au Magasin 4, réputé comme étant une salle underground, justement », rappelle-t-il.

Et le sitar dans tout ça ?

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Tim : « On a choisi de marier les influences ; et ce côté oriental, c’était un fantasme dans ma tête !

Valérian : « Le défi,  c’est de sortir l’instrument de son contexte, le sortir de sa manière traditionnelle de le jouer pour l’incruster dans un milieu sonore qui a du sens. Mais notre inspiration, elle est quand même urbaine ».

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Que pensez-vous du festival Esperanzah ? C’est un festival très éclectique et engagé. Est-il à l’image de votre musique ?

Valérian : « Oui, on a des textes engagés en accord avec ce festival responsable ».

« Encore une fois, The Power of Love ! », s’exclame à nouveau Tim.

Alors, amis bruxellois, rendez-vous dans un bar de la ville pour leur montrer tout l’amour qu’ils méritent !

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