10 bougies pour l’Inc’Rock Festival
13 Mai 2014

10 bougies pour l’Inc’Rock Festival

Ce vendredi 2 mai s’ouvraient les portes

13 Mai 2014

Ce vendredi 2 mai s’ouvraient les portes de l’Inc’Rock, qui fêtait sa dixième édition cette année. Un week-end plutôt réussi à Incourt pour un petit festival de mai qui a déployé les grands moyens…

inrock festival 2014

 

Vendredi

C’est le groupe My Brother and I  qui a ouvert la grande scène vers 18heures, parfaitement dans le style autoproclamé rock du festival. Une demi-heure plus tard, on découvrait dans les autres tentes le groupe Burn your TV qui a comblé nos oreilles avec un son voguant entre grunge, garage et punk, et Jacle Bow qui fut une excellente découverte en ce premier jour. D’une voix douce et enivrante, le chanteur du petit trio a repris le célèbre « Sugar Man », et « Cold Turkey » de Lennon, puis a continué sur des compositions plus personnelles. Actuellement en train de découvrir les scènes, ce groupe mérite un petit coup de projecteur.

Les 4 membres de Solkins ont repris la grande scène pour envoyer leur trop-plein d’énergie, n’hésitant pas à se défouler sur scène malgré un public un peu dur à chauffer. Le groupe Vegas, constitué d’un mélange hétérogène de musiciens wallons ayant des influences différentes, a pourtant trouvé le bon ton pour attirer l’attention des spectateurs présents, et les emmener dans son univers.

Vers 22heures, les Babylon Circus sont montés sur scène, toujours aussi théâtraux et enjoués qu’il y a 4 ans. Reprenant leurs morceaux les plus connus, « De la musique et du bruit » à « Marions-nous au soleil », en passant par « J’aurais bien voulu », laissant une place à chaque musicien pour improviser quelques notes, ils ont ravi le public présent ce soir-là. Les Fatals Picards ont eux aussi fait chanter leurs fans du soir et sûrement séduit ceux qui ne l’étaient pas encore ; une allure rock’n’roll, une voix qui n’en démord pas et surtout, ce petit ton humoristique qui ajoute un plus incontestable.

Dans une autre tente, les DIE ! DIE ! DIE ! venant tout droit de Dunedin n’ont pas pu profiter d’un public assez nombreux malgré la puissante énergie vocale dégagée par le chanteur. Profitant jusqu’au bout de ce cadre intimiste, il est descendu dans la foule avec son micro et sa guitare,  se donnant à fond pour propager sa musique.

Samedi

Chico-Y-Mendez

Chicos y Mendez © Etienne Regnier

C’est Noa Moon qui a ouvert l’après-midi sur la grande scène avec une musique pétillante, reprenant son célèbre tube « Paradise ». A côté, Chicos y Mendez a commencé son concert par une chanson touchante sur la famille. Toujours aussi engagé, le chanteur a entraîné la foule à chanter « El pueblo unido », en continuant son concert par un de ses tubes connus (Dilo mas fuerte), ramenant Manu Chao et la Mano Negra le temps d’une chanson avec « Mala Vida » .

Le long du festival, c’est un village pour enfant qui a poussé durant la nuit, avec un manège pour satisfaire les plus petits et des groupes tels que André Borbé, Chilly Pom Pom Pee, Antoine Chance et Dalton Télégramme sous la troisième tente.

Sur la grande scène, Sttellla a comblé son public de fidèles qui chantait en cœur presque toutes ses paroles. Toujours dans l’humour, d’une aisance sans faille avec le public, Jean-Luc Fonck reste fidèle à lui-même au fil des ans ! A côté, Saint André faisait entendre sa voix délicate sur un son de guitare assez pop. Michel Fugain, accompagné de Pluribus, a lui aussi enchanté ses fans avec sa forme, son enthousiasme, et ses tubes les plus connus tel que « Fais comme l’oiseau ».

Vers 20 heures, Deportivo est entré sur la scène d’une tente, donnant à entendre du beau rock rappelant Noir Désir, et la reprise de « La vie ne vaut rien » de Souchon, de la voix tantôt suave tantôt plus criante du chanteur, dans les vapeurs d’alcool d’une soirée débutant… Après le passage de Suarez, fidèle à lui-même et au festival (c’est leur 4ème édition !), la grande scène a été clôturée par Bastian Baker, enchaînant une sérénade et son titre « Dirty Thirty ». Le feu d’artifice a repris la musique pour quelques minutes, et la nuit s’est ouverte avec les basses effrénées de Kid Noize

Dimanche

C’est avec le retour du soleil que sont arrivés les sons d’Amérique Latine. Malgré le peu de public, Unidad Sound System a sur-motivé les personnes présentes. A 12h30, les jeunes talents bruxellois de L’Or du Commun sont montés sur scène, remerciant le grand nombre de personnes présentes malgré l’heure assez matinale, versant quelques phrases en rimes pour les achever en choeur. Ma découverte personnelle du jour, c’était Fixpen Singe, composé de Lomepal, Caballero et les deux membres de Fixpen Sill. 5 mecs qui ont la pêche, limités par le temps malgré une créativité débordante, donnant leur voix et leurs textes au public « par amour de la rime ».

S’il y a un concert que j’attendais un peu, c’est Hippocampe fou. Aussi déchaîné sur scène que le nom ne le laisse suggérer, les chanteurs n’ont pas hésité à improviser sur scène quelques rimes se rapportant à la situation. Gandhi, malgré son retard affolant, nous a conquis avec sa voix paisible et son attitude posée. Scylla était aussi au rendez-vous, épatant et fidèle à sa ligne de conduite.

Photos : Etienne Regnier

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