Reviews

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L’art de la morale sans prise de tête

Quand on voit deux artistes talentueux se réunir pour un projet commun, ça nous fait toujours plaisir. C’est ici le cas du rappeur Roméo Elvis et du producteur Le Motel, deux étoiles montantes du hip hop belge. Bien qu’ils aient appelé le projet Morale, on voit mal les deux gaillards nous donner des leçons pendant 11 titres. Un titre donc assez paradoxal qui attise la curiosité.

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En croisière namuroise avec le Yacht Club

Yacht Club, ce duo namurois composé de Charly Kid et de Patte Gee nous emmène bien loin de leur terre natale. Il nous invite à prendre part à leur croisière. Au revoir le froid de l’hiver belge, on enfile le maillot et les lunettes de soleil le temps d’un EP. Attention à bien renfiler votre veste une fois les 5 titres terminés.

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Great Mountain Fire, une ascension presqu’au sommet

Ô tristesse que d’apprendre que c’est déjà la 10ème et dernière édition collaborative de l’ABBOTA. Pour ne pas rater cela, nous avons choisi les jeunes de Great Mountain Fire pour en profiter une ultime fois.

Ambiance très travaillée dès l’entrée de l’Ancienne Belgique: rideau en velours bordeaux avec guirlandes led tombantes jusqu’au sol pour couvrir les balcons, avec un petit comité d’aficionados. Pour ne rien vous cacher, le public est plus que restreint en ce samedi, c’est plutôt étonnant et mauvais signe à la fois.

21h20 ces cinq bruxellois nous allument directement avec leurs différents titres provenant tout droit de leur dernier album Sundogs  (Pias – 2015) mais aussi de Canopy (premier album sorti en 2011) avec 5 Step FeverLate Lights ou Lapis Lazuli. Look hipster, grosse barbe, veste bomber bleu royal ou encore poncho indien, chemise exotique et pieds nus, on se croirait à Coachella avec ce mix de styles. Cette étiquette haute en couleurs nous montre directement leur personnalité jeune, dynamique et complètement barrée.

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Osmose avec leurs fans des premières heures qui ne s’arrêteront pas de chanter, danser et de boire durant tout le concert. Malheureusement, la salle ne se remplit que péniblement, et ce malgré l’ambiance et la joie de vivre qui émanent des Great Mountain Fire. Le set est net, précis et court, pas une minute de plus, pas un seul rappel. Certes, nous avons oublié que nous étions ici dans un mini-festival: le timing est précieux, donc on reste forcément sur notre faim. Mais ce manque de tact et d’échange avec son public de grands fans ne joue pas en leur faveur pour qu’on sorte de là avec une envie de “forever more”. C’était donc un “sans plus” non mérité. Dommage.

Entre funk, rock, soul et pop psychédélique, le groove y est très bon. Ils font parler d’eux et le feront très certainement encore dans leur futur prometteur. En somme, le show y est mais le manque de public rend cette soirée un peu triste, moins conviviale que d’ordinaire et sans lendemain, malgré que l’ABBOTA continue le jour suivant au Botanique. On attend donc avec impatience le petit frère de Sundogs, en espérant que “the magic” opérera encore.

La formule LNZNDRF expérimente le Botanique

LNZNDRF est le tout nouveau prototype rock lancé par les frères Devendorf – tous deux membres fondateurs de The National – et Ben Lanz – membre de BeirutVous faites le lien pour le nom ? Lanz + Devendorf et vous prononcez Lanzendorf. On a assisté à leur démonstration ce dimanche 21 février au Botanique. Détails et étapes de l’expérience ici même.

Le groupe LNZNDRF prend forme fin de l’année 2015. Sans vraiment prévenir, 3 vidéos sont mises en ligne sur YouTube. Dès la présentation des membres, le public s’y intéresse de près. On tenait donc à être présents dimanche dernier pour découvrir le projet au cœur de la Rotonde du Botanique.

La soirée était lancée par Marcus Hamlett qui, accompagné de sa guitare électrique et ses nombreux effets, transportait le public dans un univers psyché/expérimental totalement inconnu. Malgré sa musique très inaccessible pour la masse populaire, on parvient à entrer dans son univers et on cerne vite la richesse de son jeu. L’artiste anglais remercie à plusieurs reprises le public pour son attention et sa discipline. Un remerciement est glissé également à LNZNDRF qui enchaine après 30 minutes de transition.

Marcus Hamblett © Joseph Havenne

Marcus Hamblett © Joseph Havenne

La salle est comble. Le public est silencieux. Les lumières s’éteignent. Quatre hommes investissent la scène, sans vraiment glisser un regard à la foule. On cale un moment sur leurs vêtements. Des salopettes javellisées qui les rendent particulièrement mystérieux au premier coup d’œil. Puis viennent les premières notes de Future You, premier morceau de l’unique album éponyme sorti ce 19 février.

L’expérience sonore s’articule autour d’un signal répété, tel un signal de radar de sous-marin. Le claviériste gère les signaux de fonds, effets et ouvre les morceaux par des introductions lentes, pesantes, presque dérangeantes. À la basse et à la batterie, ça sonne The National comme on l’aime. Très technique, créatif et original. Ben Lanz se charge de persécuter sa guitare pour les progrès de la science musicale. On s’immerge dans l’univers spatial 80’s et science fiction après les premières minutes. Le Krautrock est bien représenté. Ce jeune groupe impressionne par les talents individuels visibles ne serait-ce que par les positions scéniques des guitaristes. L’originalité des compositions rend les influences très difficiles à trouver. On citera tout de même le titre Idiothèque de Radiohead pour l’univers de science-fiction/psyché proposé par le groupe. Au niveau sonore, on retrouve du LCD Soundsystem plus rétro.

Après 3 morceaux, le groupe s’adresse enfin au public en le remerciant pour l’accueil et enchaîne sans broncher. Le projet est travaillé jusqu’à ce type de détail : une communication limitée avec le public, à la limite de la froideur, pour laisser planer le mystère et l’intérêt dans la rotonde pleine à craquer. Le morceau phare et énergique fait son effet au milieu du set. Beaneath The Black Sea est l’un des seuls morceaux non progressifs de la set list. Tout en gardant l’esprit expérimental, on se retrouve à danser sur le morceau. La batterie nous rappelle The National et ses morceaux phares tel que Don’t Swallow The Cap. L’heure de concert défile plus rapidement que l’on s’y attendait et le groupe quitte la scène aux alentours de 22h00 en remerciant le public et en se félicitant mutuellement pour la prestation réussie.

LNZNDRF © Joseph Havenne

LNZNDRF © Joseph Havenne

On ressort de la Rotonde complément conquis par LNZNDRF qui est parvenu à sortir un set très travaillé et maîtrisé, avec sa part de folie. Le style peut paraître à première vue inaccessible et particulier, mais le public, doté d’un esprit musical ouvert, n’éprouve pas de difficulté à se plonger dans cet univers. L’expérience sera probablement à rééditer cet été.

Sango au Beursschouwburg : ??? digne de la Rocinha

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la température est montée d’une vingtaine de degrés pour les amateurs du plus “brésilien” des producteurs de la scène Beats us du moment. Sango était sur la scène du Beursschouwburg mercredi soir pour un show sold out qui en fait suer et hurler plus d’un.

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Anderson a lancé l’alerte à Malibu

Le jeune artiste de la West Coast en a fait du chemin depuis son premier studio en 2011, sous le nom de Breezy Lovejoy. Même pas la trentaine, Anderson Paak revient à son vrai nom en 2014 avec son premier album Venice, édité par le label indépendant Hellfyre Club.

Avant la récente sortie de l’album Malibu, Anderson a vu sa notoriété se transformer en véritable succès après des brillantes collaborations, notamment avec six tracks dans l’album Compton de Dr Dre et deux dans The Documentary 2 de The Game. Ce dernier est d’ailleurs présent sur Malibu avec  Room in here. Le featuring d’exception commence avec une introduction au piano et enchaîne sur un refrain style D’Angelo sur The Shining – J DillaComment ne pas remarquer dans les bacs un album qui associe, du côté technique, les labels Steel Wool, OBE, Art Club et Empire et du coté (génie) humain, des producteurs tels que Madlib, Kaytranada, Dj Kahlil et d’autres. 

Difficile de catégoriser un album aussi varié, avec des facettes R&B, Soul (l’éphémère Water fall), Hip hop, Funk, ou encore Disco, qui se marient avec la profonde, smooth et séduisante voix d’Anderson Paak. Pitchfork compare même la chanson Your Prime aux sonorités de l’album To Pimp a Butterfly – Kendrick Lamar. La comparaison pourrait être cohérente si on se base sur l’âge et l’origine géographique mais la voix de Brandon Anderson reste unique et apporte à l’album un véritable label d’appellation.

https://www.youtube.com/watch?v=goowZIoycU8

Soutenu par la sortie de Carry me/The Season,  Malibu entraîne une écoute sans pause. Le premier single, Am I Wrong, en collaboration avec le rappeur américain Schoolboy Q (Black Hippy) évoque le duo Outkast (autant que Come down rappelle les basses du premier maxi de N.E.R.D). Les trompettes qui suivent se posent parfaitement sur un morceau idéal pour un apéro au couché du soleil en bord de mer, un peu comme la pochette de l’album.

Chanteur, compositeur, parolier, Brandon Anderson Paak s’associe au producteur 9th Wonder qui sample Molasses du groupe australien Hiatus Kaiyote pour le single Without you, le tout agrémenté de la voix neo-soul de la rappeuse Rapsody. Et les featurings du riche Malibu ne s’arrêtent pas là, dans The dreamer, Mr Paak fait appel au talentueux new-yorkais Talib Kweli pour un son qui fait claquer les doigts, sur lequel on reconnait rapidement le sample de Mohawks (The Champ) caractérisé par des chœurs d’enfants.

Après l’écoute de Malibu, deux autres featurings d’Anderson Paak sont highly recommended : Suede avec Knxwledge et Realla avec Tokimonsta. De quoi patienter avant le live de ce soir au Botanique.

Le ProPulse en rupture de rock

Le ProPulse Festival nous invitait la semaine dernière à découvrir les groupes émergeants qui jouaient durant trois soirs sur les scènes du Botanique. L’idée de départ était de faire un top cinq des prestations. On a de suite compris que ça allait être délicat vu la qualité de la programmation proposée. Nous avons finalement choisi trois groupes et décidé de les mettre en valeur par leur originalité, énergie et capacité à s’extirper de la masse Pop Rock classique.

Coubiac

Coubiac
© Joseph Havenne

La claque du festival revient au quatre membres du groupe punk-noise. Un grand défouloir musical, voilà ce que nous vend le quatuor composé d’un chanteur, un guitariste, un bassiste et un batteur. Le premier crache son trop plein d’énergie au micro qui regrette d’être tombé entre ses mains. Coté musiciens, c’est ultra technique, impressionnant et ça ne passe pas inaperçu. La rotonde est transformée en une grande cage où quatre espèces sauvages montrent les lois de la jungle punk-noise de la meilleure des façons. Le rendu ne plaît évidemment pas à tout le monde vu le style mais le public est secoué du début à la fin de la prestation, et ça, on aime.

Ulysse

Les trois jeunes talents d’Ulysse faisaient figures d’outsider au ProPulse. Le style du groupe n’y est pas pour rien. Annoncé sur la programmation comme étant Pop Rock, on se refuse à y croire en les découvrant sur scène. C’est donc un style très difficile à définir puisqu’ils proposent un son tourné vers l’électronique avec de grosses touches r’n’b, ambiant, post-dubstep. A l’orangerie, on voyage en leur compagnie. Les boîtes à rythmes et autres effets constituent les bases du set et la voix du chanteur apporte beaucoup de profondeur aux morceaux. Instrumentalement c’est proche de The xx  avec le coté pop de Metronomy. Électroniquement on retrouve un style dérivé de Bonobo dans les sonorités afro-orientales proposées par le trio. Mais le tout est très difficile à faire rentrer dans un genre particulier. Ça  plaît bien au public dans l’ensemble mais ce n’est pas la folie coté ambiance. On remet la faute au style général du festival qui attire un public beaucoup plus rock qu’électronique. C’est pas nous qui allons nous en plaindre.

Faon Faon

Faon Faon
© Joseph Havenne

La francophonie est bien représentée. Pas par le nombre car seul deux groupes sur l’affiche chantaient en Français. C’est sur la qualité que la langue est représentée puisque les deux belles brunes de Faon Faon en font leurs armes principales. On apprécie donc le rendu lyrique, très travaillé, décalé et léger. Ça sonne rythmique et Pop pour ce qui est de l’instrumental. Dans le public, certains tombent sous le charme de suite. D’autres accrochent avec ou sans difficulté. Une partie décroche totalement sans nuire à la bonne ambiance installée par le duo, accompagné d’un bassiste pour l’occasion.  Si vous n’avez pas déjà eu l’occasion de l’expérimenter cette chute, on vous recommande vivement le saut dans l’univers pop francophone.

Au final, la programmation, assez éclectique, aura fait des heureux et des moins heureux mais le mot d’ordre a été respecté : la découverte de la scène belge émergente. Le contraste se ressentait dans l’ambiance générale sur certains concerts malgré des salles combles. Mise à part cela, on n’en retire que du positif et d’excellentes découvertes. Vous aussi, prenez le temps d’apprivoiser ces futurs talents en vous rendant sur leurs fanpages. Écoutez, aimez, partagez.


Jeremy Walch
© Joseph Havenne

Les super-conditions punk rock au Magasin 4

Ce samedi 23 janvier, le magasin 4 nous ouvrait ses portes pour la soirée la plus punk rock de la capitale. On y retrouvait les gars de Fire Me!, Black Sheep, Corbillard et Tim Vantol à l’affiche. 4 groupes pour 8€, c’est cadeau. Du punk, du folk, des bières… On sait comment attirer le client au Magasin 4. On vous en dit plus.

Les Liégeois de Fire Me! lançent la soirée dés 20h30. La jeune formation présente un set court, mais énergique. La formule punk rock par excellence. Difficile cependant de chauffer le public qui n’était pas nombreux et arrivait au compte goutte jusqu’à 21h30. L’heure où débute Black Sheep qui nous claque un set aux petits oignons. Festif, sauvage, violent, ça sonne plus hardcore et la centaine de personnes présentes accroche sans difficulté. Le groupe mouscronnois nous fait passer un bon moment en jettant quelques blagues à trois balles entre ses compos.

Black Sheep © Joseph Havenne

Black Sheep
© Joseph Havenne

22h20 : Corbillard prend le relais. Une présentation un peu plus complète s’impose pour ces quatre spécimens.
Tout d’abord, ça chante français. Ce qui est à souligner puisque le punk rock francophone a toujours eu plus de mal à s’exporter que l’anglophone. Puis, l’efficacité du groupe sur scène passe en majeure partie par le bassiste qui, une fois n’est pas coutume, occupe la place centrale du band. On a d’ailleurs eu l’occasion de le voir jouer avec Skarbone 14, son autre groupe lors du BSF 2015. Un bassiste talentueux secondé par les deux chanteurs/guitaristes, le batteur derrière : le schéma fonctionne parfaitement et la foule s’emporte. Ajoutons que le groupe tournaisien fera une tournée dans l’Europe de l’Est, la Suisse, le Canada et l’Allemagne dans les prochains jours. Rien que ça.

Corbillard © Joseph Havenne

Corbillard
© Joseph Havenne

23h20 : La soirée touche donc déjà à sa fin, dernière prestation très attendue par le public qui, pour la plupart, n’est venu que pour lui… Lui ? Tim Vantol accompagné de ses trois musicos. Contraste intéressant par rapport aux précédents groupes, Vantol est répertorié dans un registre Folk voir même country. L’espace merchandising confirme un peu l’idée.
À l’entame du set, on est impressionné. Tim et ses potes envoient plus punk que certains sons écoutés auparavant. Les Hollandais se sont mis au défi d’adapter leur set au style de la soirée. Le batteur joue un gros rôle dans l’adaptation en travaillant son jeu caisse claire/charley. La voix de Tim reste folk et conviviale.  Défi relevé, la guitare acoustique du leader s’arrête sur le coup de 00h30. Quelle claque ! On regrette de ne pas voir d’autres dates belges à son agenda qui couvrira l’Allemagne au mois de mars.

La soirée est une réussite malgré le début marqué par la faible audience. On en retire tout de même d’excellents jeunes groupes belges à suivre. Notamment Black Sheep qui sera justement ce mercredi au Murmure à Flagey ainsi que ce vendredi, accompagné cette fois de Corbillard, à la Taverne du Théatre à La Louvière.

Faux départ pour Bloc Party

Après quatre longues années d’absence depuis l’album Four (2012), Bloc Party revient vers son public avec Hymns. Tout nouvel album annoncé depuis 2014, qui sortira pour le début de 2016 seulement. On les attendait pour se régaler, mais force est de constater qu’on n’a pas été rassasié dans les règles de l’art.

Concert sold-out oblige, la fosse, les gradins, les balcons, le “coin paradis” du Cirque Royal sont remplis au maximum, ça promet. L’apparition du groupe semble dénuée de motivation, Kele nous gratifie d’un petit “Hello” (mais sans plus) à son arrivée puis le groupe enchaine sans tarder sur leurs nouvelles compositions. Celles-ci nous déçoivent, on doit l’admettre. En effet, ne sachant pas sur quel rythme danser ni sur quelles paroles chantonner, le public reste mou et inflexible. Probablement dû au fait que c’est un concert découverte, à l’aveugle. Mais au delà de notre ignorance, le concert était lent, un manque de peps apparent pour du rock alternatif UK. Même si on voulait tous être dans le coup en venant ce soir, on regrettait déjà l’achat onéreux du ticket.

Non, en somme nous étions tous des touristes devant du Bloc Party reformé avec deux nouveaux membres: une charmante batteuse (Louise Bartle) et un bassiste qui a du mal à se placer et à intégrer l’atmosphère concert (Justin Harris). Ils nous donnent certes du célebrissime Banquet (tout de même, c’est la moindre des choses), premier titre qui les a lancé sur l’album Silent Alarm (2005). Mais aussi du Flux (2007), So Here We Are (2005) ou Octopus issu de Four (2012). Cela dit, pour vraiment nous chauffer comme il se doit, il nous aurait fallu un bon petit The Prayer ou Two More Years (où la batterie de Matt Tong à l’époque nous faisait vibrer). En contrepartie, on découvre leur performance du single The Love Within issu du nouvel album, mais qui ne nous enchante pas plus que ça.

Le point culminant de la soirée, qui leur vaut une petite note au dessus de la moyenne, c’est lorsqu’un jeune fan au premier rang annonce grâce à sa pancarte géante qu’il voudrait fêter ses 21 ans en jouant One More Chance à la batterie. Voeu exaucé. Et c’est qu’en plus il a assuré le petit: c’était le seul gros moment où tout le public (majoritairement masculin) claque des mains, chante et danse. “Bloc Party make your dream come true” lance Kele Okereke… on repassera pour ce nouvel album assez décevant en live finalement. A découvrir toutefois lorsque Hymns sera sorti, on vous tiendra au courant, promis.