la température est montée d’une vingtaine de degrés pour les amateurs du plus “brésilien” des producteurs de la scène Beats us du moment. Sango était sur la scène du Beursschouwburg mercredi soir pour un show sold out qui en fait suer et hurler plus d’un.
Un troupeau de posers se pressait dans l’escalier le plus physique du beurs pour assister à la première partie de Sango: SPZRKT aka Spazzy Rocket. Originaires de Chicago, le binôme a offert pas moins d’une heure de future soul de qualité, le chanteur/leader de la formation a interprété ses meilleures tracks pendant que les fans de New Toronto étaient en transe. En bonus la foule a pu profiter de quelques confidences du chanteur au sujet de son background d’artiste : “Il y a un an, je vous promet, je travaillais encore au Macdo. Jour pour jour, et aujourd’hui je suis ici, donc croyez en vous tout est possible”
Quittant la scène sous un tonnerre d’applaudissements SPZRKT salue une dernière fois la foule d’un “Thank you” laissant au public le temps de reprendre son souffle et de s’envoyer une bière sur la terrasse du beurs. C’était sans prévoir que Sango serait sur scène dans les deux minutes suivantes. Le temps de chauffer le public (moite) aux sonorités de son dernier projet Da Rocinha 3, en particulier avec Tamborzão et Rather be with you, le public est sous perfusion, il n’en faut que plus et plus fort.
Le riciain de Seattle se lance alors dans le mix en jouant un des sons phares du moment de l’autoproclamé 6 God ; Summer SixTeen. Grosse démonstration de hitmaking par Noah 40 et Boi 1da. Sans oublier l’inévitable club anthem de ces 6 derniers mois : Antidote de Travis Scott dans une version remix aux accents sud américains. A Plusieurs reprises lors du show, comme ponctuant les hits de Da Rocinha 3 boostés au Baile funk, Sango fait pleuvoir l’un ou l’autre hit de Future, un mashup Isley Brothers/Justin Timberlake, Missy Eliott ou encore Kanye West.
Isley brothers x Justin. Une vidéo publiée par Ezemka Julien (@ezmkgram) le
C’est au bout d’un heure que l’artiste clos sa performance sur un enchaînement caviar. A savoir : Excuse me miss – Jay z, You dont have to call – Usher, véritable pierre angulaire de l’époque dorée des Neptunes – et l’inaltérable All falls Down de Kanye West pour marquer la fin. On retiendra l’exercice de style particulièrement maîtrisé, millimétré comme un schéma technique sur papier calque, forgé comme un un bijou.
Thumbs up, proficiat, merci, Obrigado Sango.