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Interview : Chrysanthe and The Groove Makers


C’est un artiste réel qui nous parle des choses du quotidien avec des paroles et des chansons simples que j’ai eu la chance d’interviewer. Il lui est arrivé de faire face à des coups durs : un accident de moto peu de temps après sa sortie de son EP qui l’a immobilisé pendant plusieurs mois, ainsi qu’un passé plus douloureux avec la guerre en 1994 au Rwanda… Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, une devise qui lui va comme un gant.

Chrysanthe and The Groove Makers

 – Tu as sorti ton EP en fin 2012, quelles ont été les réactions ?
Oui, effectivement, j’ai sorti un EP 3 titres appelé Under My Skin Ep. Les réactions ont été très positives et enthousiastes. Ça a élargi notre public. C’était la première pierre à placer pour construire le chemin que nous souhaitions emprunter avec mon groupe.under my skin ep

– Parmi ces réactions, t’es-tu vu offrir plus de dates de concert ?
Plus de dates et plus d’opportunités, même si je n’ai pu mettre tout ça en route lors de la sortie de l’EP. J’ai eu un accident de moto qui m’a immobilisé pendant 8 mois.

– Si oui, quelle a été l’expérience la plus enrichissante ?
Cette année, je retiendrai le fait d’avoir joué avec Bai Kamara Jr. Parce qu’avant même que je ne sache aligner deux accords, j’avais déjà un album de lui, puis le destin a fait qu’on s’est rencontrés. Jouer avec lui sur scène et qu’on soit devenus potes, c’est assez déroutant et stimulant.

Si je ne me trompe pas, tu as des origines rwandaises, n’est-ce pas ? Quelle est ta relation avec ce pays ?
Oui, je suis bien d’origine rwandaise. Je suis toujours attaché à mon pays sans pour autant être chauvin ou revendicateur. Une grande partie de ma famille y vit toujours et c’est le pays des mes racines, de mes premiers coups de cœur aussi.

– Est-ce que cela influence ta musique ?
Certainement, même si mes grosses influences africaines seraient Fela Kuti, Keziah Jones, Richard Bona, Manou Gallo pour leur approche de la musique et du monde.

– Comment définirais-tu ton style musical ?
Ma musique est un mélange de beaucoup de choses que j’aime, c’est un mélange souvent de plusieurs styles musicaux. Mais je dirais que c’est de la pop/soul/funk alternatif même si j’ai une approche très rock.

– En écoutant ton morceau “She’s Got It”, cela m’a fait penser au style de Lenny Kravitz… Est-ce qu’il t’a aussi influencé ?
Grosse influence, je crois que j’ai toute la discographie. Ça m’a bercé durant toute mon enfance. Mais en grandissant, j’ai commencé à aimer des groupes comme Incubus, Limp Bizkit, Prince ou John Mayer.

– Pour toi quelle est la décennie la plus riche musicalement ?
Les années 70’s.

– De quoi t’en es-tu influencé ?
J’aime la liberté qui était possible d’avoir. Musicalement, il y avait plus de possibilités par rapport à aujourd’hui où les choses sont plus compartimentés classé. Ironiquement la musique est aujourd’hui moins écouté mais plus consommé.

– A l’heure actuelle, quel artiste te fait vibrer ?
J’ai découvert Rodriguez via le film Searching for Sugar Man. Son histoire et sa musique m’ont bouleversé, c’est un ovni ce mec.

– Etant musicien toi-même, quelle autres expressions artistiques te plaisent ?
Je suis un fan absolu de cinéma, mais la peinture me parle beaucoup ; la sculpture et l’architecture.

– Aujourd’hui, tout le monde télécharge de la musique gratuitement, quel est ton avis en temps que musicien ?
Je pense que l’impact est minime sur l’industrie, ça ne tue pas l’artiste. Le téléchargement permet, si utilisé à bon escient, de diffuser à grande échelle de la musique. Là où il y a un effet négatif, c’est au niveau des choix. On peut télécharger quelque chose parce que c’est là gratuitement, mais acheter un CD, un vinyle, On le fait pour quelque chose qu’on aime vraiment.

– Quels sont les futurs projets ? Un album?  Une collaboration ? 
Nous allons sortir 6 vidéos live avec The Groove Makers, mon groupe qui se compose aujourd’hui de nouveaux venues : Margaux et Camille (Choristes). Le but étant de faire notre promo pour les festivals 2014. Ensuite, on va sortir un single. Nous en sommes à la pré-production. Dans la foulée, un album est envisageable, nous avons les chansons pour le faire, mais la priorité reste de faire un maximum de dates.

Chrysanthe and The Groove Makers 2

 

 

Une future collaboration ?

J’aime beaucoup Témé Tan, j’aimerais faire des tracks avec lui. A suivre…

Plus d’infos sur :

https://www.facebook.com/chrysanthemusic

https://twitter.com/chrysanthemusic

http://www.youtube.com/user/chrysanthemusic?feature=watch

http://chrysanthemusic.tumblr.com

http://www.reverbnation.com/chrysanthe?profile_view_source=header_icon_nav

Ecoutez/Achetez sur :

https://itunes.apple.com/be/album/under-my-skin-ep-single/id575037625

http://www.deezer.com/en/album/6059848

https://play.spotify.com/album/2MPKG2Ky1ZMXBt2YYkPt0n

Crédits images : Guillaume Kayacan @ Kaptive

Pochette EP : Romain Garcin

Interview : Tismé

L’art s’est composé depuis des lustres d’une myriade de facettes qui n’ont cessé de bercer la vie de chaque être vivant et ce depuis leur  tendre enfance. Plus récemment, sous le nom de la culture hip-hop, Tismé l’a encore expérimenté à travers l’alliance particulière entre la danse et le beatmaking…

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L’interview en 13 points de : Fafa Ruffino

1) Quels sont vos plus anciens souvenirs de musique ? En d’autres termes les sons de votre enfance c’était plutôt…

Fela kuti, king soni Adé, Bella Bello, Myriam Makéba, beaucoup de Rumba congolaises, James Brown, les artistes locaux comme Les polirythmo, GG Vickey, sagbohan danialou, Tohon satan, Dossou letriki, Adjahui, Edith Piaf, Bob Marley, Ella Fitzgerald, Aretha franklin et j’en passe.

2) Comment qualifieriez-vous votre identité artistique ?

Je suis une multi culturaliste compte tenu de mes origines mais c’est vrai que j’ai un attachement particulier pour la musique traditionnelle,  l’afro beat et la soul. J’ai donc une identité tradi moderne qui puise sa source dans la musique traditionnelle et contemporaine.

3) Quelle part de votre vie personnelle se retrouve dans vos chansons ? 

Chaque morceau est une part de moi, de mon quotidien vu que c’est le reflet d’émotions ressenties à un momenT de ma vie.

4) On vous entend mêler le jazz, la soul, le funk aussi, des influences africaines ; à quel point croyez-vous au mélange des genres ? Seriez-vous intéressée par des associations plus extrêmes ? Si oui, lesquelles ?

 La musique est universelle et surtout ouverte à tout métissage donc quand on est passionné, on a tendance, à chaque fois, à aller chercher plus loin dans l’exploration des possibilités de mélange. Du coup pourquoi ne pas associer les instruments traditionnels d’Afrique de l’ouest à de la Polka, ou du rock métallique ou du dub ? Bref, tout est possible, c’est juste une question de juste milieu à trouver pour créer la fusion.

5) Vous bénéficiez d’une certaine expérience d’actrice, ça vous aide pour des performances live ? 

La comédienne déteint toujours sur la chanteuse sur scéne c’est inévitable.


6) Quel genre de sons (en dehors d’un instrument de musique) appréciez vous ? Pourquoi ?

J’aime le bruit des klaxons, c’est le signe qu’il y a de la vie autour de moi car je déteste la solitude même si parfois j’en ai besoin. Le son des vagues sur la jetée m’apaise, le chant des oiseaux, du coq le matin, le tchouk tchouk du train, et j’aime le silence qui précède chaque chant de cigales…

7) Quel genre de sons avez-vous en horreur ? Pourquoi ?

 Je n’aime pas les hurlements ou les cris , les claquements violents de portes, le crissement des pneus de voitures. Tout cela pour moi ne présage rien de positif…

8) Le rôle de la musique pour le société, selon vous, c’est…

La musique est éducative, constructive, apaisante, dénonciatrice de maux et surtout, unifie les peuples. Elle permet un vrai brassage culturel entre les individus de divers nations et par-dessus tout permet de rêver et de voyager dans la tête vers des horizons inconnus.

9) Vos projets dans un futur proche ? 

Mon projet actuel, c’est la préparation du nouvel album.

10) Votre souhait le plus cher ? 

Mon souhait le plus cher dans le travail est de réaliser un projet d’orphelinat sur lequel je travail avec d’autres artistes, on croise les doigts pour tout boucler.

11) Pour vous, qu’est-ce qui distingue un grand musicien d’un amateur ? (on parle bien ici de talent, pas de notoriété)

La passion, l’acharnement au travail, le goût de l’aventure, l’exploration de sonorités nouvelles et une humilité à faire pâlir d’envie un centenaire.

12) A votre avis, comment séparer le succès ou ses convictions artistiques des relations bien placées et du superficiel ?

Il faut avoir la tête sur les épaules. Apprendre à écouter les autres et surtout se dire que le plus important dans toutes ces paillettes c’est l’humain et non les moyens qui nous entourent. En gros il ne faut pas se perdre soi même en cours de route car le succès est provisoire et le métier réserve souvent des surprises.

13) Se faire une place dans le milieu artistique est très difficile, des conseils pour ceux parmi nos lecteurs qui veulent tenter l’expérience ?

Mon dernier mot est qu’il ne faut jamais se décourager car c’est dur comme dans tout métier. Face aux échecs il faut se relever et se dire que nombreux sont passés par là et s’en sont très bien sortis donc c’est possible. Mais comme on me l’a souvent répété moi-même, seul le travail paye il ne faut pas se tromper là-dessus… 

Interview : Naâman

S’inscrivant dans un Reggae énergique, simple, mélodieux et surtout propre à lui, Nâaman vous propose une musique agréable à écouter en tout temps! Et pour vous, chers lecteurs, il a bien voulu répondre à quelques questions que voici… Enjoy !

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