Ce jeudi de mai sous le chapiteau des nuits botanique, entre ambiance fumeuse et basses à fond, les âges se confondaient, perdus dans une masse d’adorateursdu groupe Birdy Nam Nam.
Depuis 2011-2012, c’est silence radio niveau sorties d’album ou d’EP. Mais le public, lui, es toujours bien présent. A peine en retard, les feu champions de France de DMC entrent sur la piste avec un tonnerre d’encouragements. Les lumières s’éteignent, quelqu’un a le temps de crier quelque chose, auquel un DJ répond : « Je sais pas qui a dit qu’il en manquait un … Tu vas voir ». C’était l’impulsion qu’il fallait pour commencer.
Le jeu de lumière est lancé, les basses venues démonter tous les bâtiments alentours activées, et le style est donné avec, entre autres, un t-shirt « #niquetamère ». Entre quelques morceaux de Manual For Successfull Rioting, on entendra ceux de leur dernier album, et dans cette apnée de violence musicale, on aurait espéré quelques remontées plus calmes…
Ce fut un concert riche en musique, riche en personnes. Entre des trentenaires qui viennent en cure de jouvence et de jeunes madones qui viennent dandiner leur corps, l’ambiance est électrique… Un concert de Birdy Nam Nam, c’est aussi cette impression d’être sous kétamine à l’état sobre.