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BeatChronic’s Weekly Selecta – 10.06.16

Par ces temps orageux, BeatChronic nous sortira la tête de l’eau et nous ramènera un peu de soleil avec cette nouvelle sélection des sorties de la semaine. On a droit cette fois-ci entre une belle partie de ping pong entre Bruxelles et Liège. Les deux villes devraient nous prendre à revers avec leurs musiques entraînantes.

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Un concentré de Tech House pour le premier EP de Contre-Culture

Lundi, le collectif Contre-Culture a sorti son premier EP. Ces quatre dj’s bruxellois se sont rapprochés par leur amour de la techno et par un projet d’organiser leurs propres soirées, les nuits “Contre-culture”. Hanni Bal (BE), Lee Roy (BE), Marvy (FR) et Nisme (BE) enregistrent aussi des podcasts Contre-culture @ home et c’est dans leur petit studio commun qu’est née leur envie d’enregistrer un premier EP ensemble. Ils nous livrent aujourd’hui une track chacun, toutes imprégnées de sonorités très housy, d’influences nordiques et de cymbales entêtantes. À écouter au plus noir de la nuit pour tous les addicts de techno.

Ozferti souffle un vent d’ “éthiopique” en Belgique

Que ce soit dans son visuel ou dans sa musique, Ozferti est fortement influencé par la musique d’Afrique de l’Est. Addis Aboumbap, le nom de son nouvel album est particulièrement bien choisi, un petit mot-valise intégrant l’Éthiopie au mouvement Boom Bap. Et c’est tout à fait ce qu’il a réalisé dans cet album, si ce n’est qu’il aborde un panel considérable d’influences musicales: jazz, electro, trap, hip hop, c’est un mélange indéfinissable de styles agrémentés de samples éthiopiens. A la fois étonnant et très réussi, en seulement 11 titres on retrouve plusieurs “club bangers” tels que Rock Haram, Black Lion ou encore Princess. Un projet à découvrir, à savourer, et un artiste à suivre de très près.

 

CONCOURS : 2×2 places pour Konoba et Stoplight @ Ferme du Biéreau

Mercredi prochain, Konoba et Stoplight, invités par l’IAD Music et Rock System, prendront possession de la Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve. Ces deux groupes offriront à leurs spectateurs un aperçu de la pop belge aujourd’hui. Entre électro et rock, les artistes sauront vous donner une autre vision de cette pop music qui est quelques fois snobée. Et oui, car leurs univers respectifs ont ce petit quelque chose envoûtant qui enchantera sans difficultés les plus perplexes.

2×2 places sont mises à votre disposition et pour les avoir, il suffit de participer au concours.

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) « Participer » à l’évènement sur Facebook

4) Envoyer un mail sur concours@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 16 mars et se terminera le 21 mars. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

Grand Blanc entre frayeur et rage

Les Parisiens originaires de Metz étaient de retour au Botanique ce mercredi pour présenter leur album Mémoire Vive au public belge. Encensé par la presse, le groupe new-wave aux textes mélancoliques et glaciaux a su se démarquer de la scène francophone. On s’est fait peur. On a plané, crié, dansé. On vous raconte.

La première partie est assurée par les limbourgeois de Whispering Sons qui se paient une belle dose de stress d’entrée de jeu avec un synthé qui lâche dans les premières minutes du set. Après cinq minutes de courses chez les techniciens, le synthé crache une note de vie et le concert reprend. Les 30 minutes suivantes se déroulent sans surprises. L’atmosphère sombre et froide accompagne bien la sonorité post punk du groupe. Le petit set proposé nous laisse cependant sur notre faim. On regrette l’absence d’une vraie batterie pour apporter plus en intensité qu’une simple boite à rythmes. Le light est par contre très bien calibré et adapté au style agressif. Notre photographe ne remercie pas l’ingé chargé des lumières. Le public, lui, l’applaudit sur le coup de 20h30.

Whispering Sons © Joseph Havenne

Whispering Sons © Joseph Havenne

Grand Blanc arrive sur scène à 21h00. Camille, la chanteuse du groupe, lance les premiers accords de Surprise Party au synthé. Les 3 garçons la rejoignent à la guitare, basse et batterie électronique. Le groupe pose directement l’ambiance grâce au premier titre efficace de leur dernier album ; Mémoires Vives. Les corps dans l’assistance se lèvent et se mettent à suivre le rythme. La voix légère et boostée d’échos de la chanteuse hypnotise les esprits. Belle entrée en matière. La rotonde bien garnie retient son souffle quand une nouvelle fois, le synthétiseur décide de ne plus émettre le moindre signal. C’est en moins de trois minutes que l’ingé son parvient à régler le problème, soulager le groupe et les spectateurs.

Le groupe reprend la set-list et l’assistance se lâche au fur et à mesure. Le batteur du groupe nous conforte également dans l’idée qu’une batterie électronique apporte plus sur les morceaux qui tirent en longueur. La rythmique est de suite plus diversifiée. Le leader du groupe s’attaque au micro une paire de titres après la reprise. Sa voix grave ne laisse pas indifférent et agrémente le coté cold-wave du groupe. Les textes nous rappellent Bashung dans sa mélancolie et sa poésie. Les titres s’enchainent, la vitesse et le style varient sensiblement. Le bassiste du groupe offre quelques riffs disco pour ensuite nous plonger dans des slows intensément froids. Le groupe nous propose de passer à la seconde partie du concert.

Grand Blanc © Joseph Havenne

Grand Blanc © Joseph Havenne

En nous expliquant avec humour que l’élément déclencheur de cette partie repose uniquement sur sa consommation de bière sur scène, le chanteur/guitariste déclenche la partie sauvage du concert. Les titres deviennent de plus en plus entrainants tout en restant sombres. La techno s’invite à la fête, le public suit avec enthousiasme et l’esprit de soirée déchéance commence à apparaître dans les textes et sonorités musicales. Le groupe se lâche complétement, se permettant même quelques écarts expliqués par le leader et son second degré piquant.

Là par exemple, je suis en train d’accorder ma guitare mais ça ne sert à rien pour cette chanson

L’electro-pop prend le dessus sur la cold-wave de la première partie. Les quatre musiciens s’amusent et nous quittent sur un rappel, Samedi la nuit. Il est 22h00. Le groupe français a su démontrer sur scène que la cold-wave de Joy Division est loin d’être enterrée tout en s’adaptant à la scène électronique pour proposer un set évolutif, novateur et authentique. Le public conquis prend le temps de redescendre sur terre avant de quitter la Rotonde.

Haring nous emmène en voyage à Istamboul

Le musicien et producteur bruxellois Haring vient de sortir une nouvelle track, Bozkurt Cad., première partie du double single Bozkurt Cad./Night Jaunt prévu pour le 21 mars. Yann Attia (de son vrai nom) a déclaré être influencé par des artistes comme Gold Panda ou Rone, et s’inspirer, pour la composition de ses sons, des expériences vécues lors de ses voyages à travers le monde. L’artiste belge à l’univers onirique et envoûtant continue dans cette lancée pour Bozkurt Cad./Night Jaunt, titre assez rythmé aux envolées métalliques. En effet, il précise que ce dernier single est “l’expression de ce que je ressentais lorsque je marchais […] et vivais dans la rue Bozkurt à Istamboul”. Un son à vous mettre dans l’ambiance et un appel à la nuit et à la liberté qu’il faut écouter ASAP.

Pomrad trace sa route en pleine heure de pointe

La nu-funk de Pomrad est de retour après une (trop longue) période d’absence. Après les EPs Vlotjes et This day, l’anversois a conquis la scène belge et les éloges pleuvent. Autant dire que son album est grandement attendu, et il a décidé de nous laisser un avant-goût en balançant le premier extrait, Rush hour. L’artiste a signé sur l’emblématique label allemand Jakarta Records et sur On And On Records, le résultat risque d’être très prometteur.

Le réveil de la force pour IAMX

L’Ancienne Belgique était en feu ce samedi 7 novembre aux alentours de 20h30. En effet “Metanoia”, sixième album d’IAMX (UK) sorti en octobre 2015, a réuni tous les fans inconditionnels autour de Chris Corner, chanteur emblématique. Son charisme sévit depuis 2004, année de sortie de son premier album Kiss + Swallow. Depuis lors, la sauce n’a fait que prendre de plus en plus grâce au second album, The Alternative (2006) dans lequel Spit it out et President ont fait l’unanimité quant au succès du style barré mais hypnotique d’IAMX qui arrive à mélanger de l’electro pointilleux avec du rock indie.

L’album sorti à peine une semaine après, “CCx” et ses trois musiciens (Janine Gezang, Sammi Doll et Jon Siren) tous aussi déjantés, annoncent leur Metanoia Tour qui débute des Etats-Unis jusqu’en Russie en passant par le Canada et autres grandes villes européennes. Autant dire que l’envie de se revoir est réciproque. La fosse, mais également les balcons et la tribune de l’AB étaient noirs de monde.

C’est évidemment sur l’arrivée sur scène de M. Corner qu’on se rend compte à quel point il nous avait manqué pendant deux ans. Et à chaque fois c’est la même émotion qui nous revient: l’extase. Tout simplement parce que ce n’est jamais “juste” un simple concert mais un show à lui tout seul. Toujours vêtu de noir, que ce soit pour un costume excentrique ou pour un sweatshirt “design-é” par ses soins (comme cette année), le personnage nous attire tel un aimant. Constamment accompagné d’un maquillage sombre ou de paillettes, avec un képi orné de plumes et de strass, il nous reflète le côté sombre de ses paroles mais aussi celui du showbiz dans lequel IAMX s’est vu être très vite confronté à ses débuts. Sa prestance et présence scénique nous animent à un tel point qu’on souhaite tous être ses fans préférés parmi ceux de sa tournée européenne. Toutefois, il aime se faire discret, jamais Ô grand jamais les spots ne lui éclaireront le visage couvert de paillettes. Mais on le lui pardonne puisqu’on sait que son excentricité légendaire représente le côté face du leader. En effet, il ne cesse de recentrer ses fans sur le fait que dans sa vraie vie (son côté pile), il n’est absolument pas ainsi, se promenant dans les rues comme tout le monde avec son chien blanc très poilu, sans maquillage ni paillettes et sans fans.

IAMX nous fait découvrir Happiness (premier single de Metanoia) mais également Mercy et Oh Cruel Darkness Embrace Me. Puis il nous gratifie des hits tels que I’m Terrified, I Come With Knives et entre autres After Every Party I die qui réjouissent les fans des toutes premières heures. Pour le rappel final, il fait monter une vingtaine de fans sur scène tout en buvant son champagne. Un vrai succès.

Cet album est nommé ainsi car “metanoia”venant du grec, désigne un processus de changement fondamental dans la personnalité, incluant la remise en question de l’ego et de l’ouverture d’esprit. Ce terme a été choisi car Chris Corner a confié récemment que durant plusieurs années, il s’était senti piégé et vide de sens, malgré la musique qu’il produisait. Il a ainsi été en thérapie pendant un long moment pour pouvoir se reconstruire et vaincre ses émotions dévastatrices : “And I realized that it wasn’t the music that was hurting me, it was just that I had to reprogram myself to approach things in a different way, and it became very clear to me that I still wanted to make music more than ever. C’est ainsi qu’avec ce dernier album, IAMX nous offre ses compositions les plus intenses et personnelles, un peu plus loin des thèmes de la décadence, de l’obsession et entre autres de la bisexualité dont on en avait l’habitude jusqu’ici. A déguster d’urgence.

 

Les Nuits du Soir 2015

Nous voilà déjà à la 11ème édition de ces fameuses Nuits du Soir ce jeudi au Botanique en collaboration avec le journal Le Soir. Cette année, la petite variante est l’expansion à l’identique (même line-up) dans la ville européenne de la Culture 2015 (le 19 septembre): Mons. Comme chaque année, “Les Nuits du Soir” nous présente un bon petit melting-pot belge comme on les aime. Il y en a pour tous les goûts: soul, pop, electro, rock, alternatif, psyché, new wave, et j’en passe.

Il est 19h30 lorsque les grilles et portes du Botanique s’ouvrent, et les curieux parmi la mini-foule qui s’entasse se questionnent déjà: “Tu connais cet artiste?”, “J’ai écouté l’album toute la journée au boulot pour ce soir, j’espère que ce sera bien”, “Tu crois qu’il est mignon en vrai?”, “Eux, il parait qu’ils sont top!”

Le gong des 20h sonne, place à Mustii. Jeune artiste multifacettes, car en plus d’être auteur, compositeur et interprète, il est également metteur en scène et acteur, waouw. Le look plutôt simple d’un jeune de nos jours (petites sneakers blanches et marcel noir), il se démarque grâce à sa voix puissante et audacieuse. Même s’il paraît jeune, à bientôt 25 ans, Thomas Mustin est conscient d’avoir une belle voix et sait comment toucher le public, mélangeant tout cela à ses compositions électroniques (avec son ingénieuse idée de faire de la 3D en direct). Il était par ailleurs le chanteur de Seek the Duck, mais a finalement signé avec le label de Kid Noize (Black Gizah records) pour voler de ses propres ailes, notamment avec son premier single “The Golden Age”. En tout cas ce soir, ce “petit prince de l’électro” nous a transporté très haut.

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Up next: Les Panties. Cinq jeunes hommes accompagnent la voix de cette délicieuse Sophie Frison. On pourrait définir le style musical comme étant du new wave/punk s’inspirant explicitement de The Cure. Ils nous ont donné une claque avec leurs titres “Porkshop 7” et “Westie 7” . Leur E.P. “Here and Now” avait été annoncé pour Les Nuits du Soir (17/09 à Bruxelles et 19/09 à Mons) justement, on a hâte de découvrir tout ça et de les entendre sur nos ondes radios. La salle de l’Orangerie est pleine, succès donc.

Les artistes suivants sont des habitués du Botanique: Alpha Whale, était là au printemps dernier pour fêter les 20ème anniversaire du label 62TV Records, avec les groupes Mad Dog Loose et Mujeres. Mais ce soir, ils dénotent un peu comparé aux deux artistes précédents et avec ce qui nous attend pour la suite de la soirée. Moins pêchus et moins communiquant avec leur public, la salle de la Rotonde a vite été désertée. A une prochaine fois Alpha Whale.

Direction l’Orangerie pour le groupe rock tant attendu: Gonzo. Vrai phénomène venu d’ailleurs, entre des influences de Weezer (US), Malibu Stacy (BE) et Beastie Boys (US), on dit oui à tout. Cinq musiciens (dont un venant de Saule et un autre de Bikinians) qui nous font frémir et gigoter en alternant du hip-hop, du rock, du punk et de la pop. Le must sympa: trois lead-singers pour le prix d’un (en général). Ambiance ambiance lorsque sous l’impulsion des artistes, le public s’étonne à former une chenille humaine dansante. Revenez-nous vite. En attendant, vous pouvez découvrir leur premier E.P. “Clean” avec les titres “My ex” , “Mr. Woodman” ou “In my Shop” .

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Comme il fait légèrement frisquet en cette mi-septembre (oui, nous sommes toujours en “été” logiquement), les fumeurs, buveurs, amigos-amigas se tassent entre le bar du Botanique et la porte de la terrasse, histoire de se remettre de leurs émotions. Car tout le monde le sait, les choses sérieuses approchent.

Attendus à la Rotonde, et avant dernier groupe de la soirée: Isolde et les Bens. Isolde Lasoen, la batteuse du groupe de Daan (BE) nous offre une toute autre ambiance grâce à sa magnifique voix et à un sens mélodique étonnant. On comprend tout de suite pourquoi elle s’est détachée de son rôle de percussionniste pour se révéler tel une colombe libérée de sa cage d’or. Qu’elle nous berce en français ou en anglais, le public est conquis par la “Samba des Diables“, sa reprise de “Je ne veux pas travailler” de Pink Martini (US) et ses autres compositions présentes sur “L’inconnu” son premier E.P.

Mais la tête d’affiche de cette soirée bien connue des bruxellois est sans nul doute Nicola Testa, qui a été mis en avant en faisant notamment la première partie de Christine and the Queens (FR) lors de son passage (sold out) à l’Orangerie du Bota l’an dernier. C’est alors que Nicola Testa s’est révélé avec son second single “Rainbow”, longtemps à la tête des charts en Belgique. Faisant salle comble à sa première venue à la Rotonde en mars 2015, il re-signe donc ce soir avec le Bota, mais pour une salle plus grande. “KoKo” , “F.M.” et “Rainbow” font danser toute la salle, bien qu’elle ne soit que moyennement remplie suite au retard dans le programme (hé oui, demain c’est métro-boulot-dodo). Il se dandine magnifiquement bien, faisant attention à son look ainsi qu’à celui des artistes qui l’accompagnent (le code couleur des musiciens représente l’inverse de celui de Testa). Des chorégraphies endiablées nous donnent envie de continuer cette soirée jusqu’au bout de la nuit. Et juste pour nous combler de bonheur il nous annonce sa prochaine date de concert à l’Ancienne Belgique. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire sans plus tarder. A voir donc.

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La soirée se referme sur ces notes “arc-en-ciel” et le rendez-vous est pris pour l’année prochaine: vous, nous, même endroit, même heure, mais surprise pour les artistes!