The Darkness, héritiers d’une tradition rock britannique
06 Avr 2013

The Darkness, héritiers d’une tradition rock britannique

A vous, vous qui êtes en quête

06 Avr 2013

A vous, vous qui êtes en quête de fidèles héritiers des années glorieuses du rock. Marre d’être trop souvent confrontés à du pseudo-rock mollasson plus proche d’un aimant à adolescentes en pleine crise que du véritable groupe de rock ? Ici réside peut-être une lueur d’espoir…
Issu de la longue tradition de groupes britanniques, The Darkness réussi à faire ressurgir un esprit du passé. Comme s’ils se retrouvaient coincés dans une décennie qui n’a rien à voir avec eux. Et pourtant, sans oublier que c’est sans doute avec les vieilles recettes que l’on arrive à faire les meilleurs plats, ils ne font pas dans le vu et revu. On ne nous vend pas du copié collé des années 70, mais on s’en inspire pour, pourquoi pas, proposer un mieux.

Mais qui sont-ils ? Originaires du Suffolk, les deux frères Hawkins, Dan et Justin, commencent la musique relativement jeunes. Ils invitent leurs deux meilleurs amis Ed Graham et Frankie Poullain à les joindre. Pour faire court, ainsi naquit le groupe. Chacun sa place, Dan à la guitare, Justin au chant et à la guitare, Frankie à la basse et Ed à la batterie. Ce n’est qu’au début du deuxième millénaire qu’ils devinrent actifs en tant que tel. Sortant leur premier album Permission to Land en 2003, leur deuxième One Way Ticket to Hell…And Back  en 2005, alors que le petit dernier n’est sorti qu’en août 2012 sous l’intitulé Hot Cake

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Mais le plus important, entre nous, reste leur musique. Naturellement influencée par le rock des 70, où l’on retrouve des groupes tels que Led Zeppelin, ACDC, ou Queen. Leur principale influence reste sans conteste le groupe irlandais Thin Lizzy, d’où les deux frères tiennent sans doute leurs solos joués à deux, sur deux octaves différentes. Ce qui est également la marque de fabrique de Thin Lizzy.
Attaquant d’entrée par une rythmique coupante et sèche de guitare saturée. Pas de détours, on ne fait pas dans la dentelle, ni dans les fioritures. Enfin, quoi que Justin ne dirait rien contre la dentelle, il suffit d’aller voir ses tenues de scène pour comprendre le clin d’œil. Bref, passons. La guitare est l’élément essentiel dans un tel groupe, quoi de plus normal lorsque l’on a sous la main deux frangins si doués qui jouent ensemble. Dan s’occupant plutôt de la rythmique, ce qui ne l’empêchera jamais de balancer quelques solos. Alors que Justin, lui, un as des phalanges qui vous sortiras une suite de notes mélodieuse avant même que vous ayez pu apercevoir la forme de ses fesses à travers son costume. Pourtant, il ne se privera pas de participer à la rythmique, en chantant et en balançant son fessier tout le long du concert. Oui, Justin est un peu une grande folle à ses heures, mais la plus virile des grandes folles. Il fait penser à un Freddy Mercury ayant perdu sa pilosité faciale pour tout regagner au niveau du cuir chevelu. Vocalement parlant c’est du pareil au même, à quelques petites différences près. Les deux savent couvrir un bon paquet de notes sur des octaves différentes.

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Quant à Frankie, alias le bassiste au regard fixe et parfois doux mais un tantinet psychopathe, il est sans doute presque aussi mentalement dérangé que son chanteur au costume collant.
Ed Graham, lui, frappe un peu à la John Bonham de Led Zeppelin, ce qui est plutôt bon à entendre. Mais il ne se contente peut-être que de son boulot, et ne sort pas trop des sentiers battus. Dommage, mais cela peut très bien être un choix musical, sait-on jamais.

Et que sont-ils devenus? Depuis ses débuts, abus en tous genres obligent, le groupe eût le temps de voir des départs, des retours, des séparations et encore des retours. Le tout entre chaque album. Les quatre musiciens subirent sans doute leur sur-médiatisation en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le premier à prendre ses affaires et à s’en aller fut Frankie, il quitta le groupe en 2005. Et après le deuxième album, c’est au tour de Justin de quitter le groupe, avec pour prétexte une cure de désintoxication. Il affirma plus tard que la routine du groupe le fatiguait, ainsi que cette postériorité trop envahissante. A sa sortie, il se lança dans une carrière solo et dans le groupe Hot LegsThe Darkness, n’ayant en son sein plus que deux des quatre membres fondateurs se rebaptisa en Stone Gods et sombra un peu dans l’ombre, sans pour autant disparaître. Jusqu’en 2011, où ils jugèrent utile de recommencer sur leurs bonnes anciennes bases. Quatre amis qui ne font que de la musique ensemble…  Ce qui engendrera leur dernier rejeton Hot Cakes, sorti depuis août dernier. Et s’en suit une tournée mondiale, qui vient de se finir à Anvers ce 21 mars dernier. Trop tard… Mais on peut se rattraper sur quelques vidéos à vous proposer.

Celles-ci sont, respectivement, du dernier, deuxième et premier album.

Et voici un concert, histoire de vous faire une petite idée

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