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Programme 3 étoiles à l’Atelier 210

Mercredi soir à l’Atelier 210, on a eu l’occasion d’apprécier du vrai rock, celui qui se veut authentique, rebelle et violent. On vous parle de trois groupes à suivre sans plus attendre, un petit public complètement déchaîné et une salle où l’on reviendra très vite.

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CONCOURS : 2×2 places pour Konoba et Stoplight @ Ferme du Biéreau

Mercredi prochain, Konoba et Stoplight, invités par l’IAD Music et Rock System, prendront possession de la Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve. Ces deux groupes offriront à leurs spectateurs un aperçu de la pop belge aujourd’hui. Entre électro et rock, les artistes sauront vous donner une autre vision de cette pop music qui est quelques fois snobée. Et oui, car leurs univers respectifs ont ce petit quelque chose envoûtant qui enchantera sans difficultés les plus perplexes.

2×2 places sont mises à votre disposition et pour les avoir, il suffit de participer au concours.

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) « Participer » à l’évènement sur Facebook

4) Envoyer un mail sur concours@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 16 mars et se terminera le 21 mars. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

La formule LNZNDRF expérimente le Botanique

LNZNDRF est le tout nouveau prototype rock lancé par les frères Devendorf – tous deux membres fondateurs de The National – et Ben Lanz – membre de BeirutVous faites le lien pour le nom ? Lanz + Devendorf et vous prononcez Lanzendorf. On a assisté à leur démonstration ce dimanche 21 février au Botanique. Détails et étapes de l’expérience ici même.

Le groupe LNZNDRF prend forme fin de l’année 2015. Sans vraiment prévenir, 3 vidéos sont mises en ligne sur YouTube. Dès la présentation des membres, le public s’y intéresse de près. On tenait donc à être présents dimanche dernier pour découvrir le projet au cœur de la Rotonde du Botanique.

La soirée était lancée par Marcus Hamlett qui, accompagné de sa guitare électrique et ses nombreux effets, transportait le public dans un univers psyché/expérimental totalement inconnu. Malgré sa musique très inaccessible pour la masse populaire, on parvient à entrer dans son univers et on cerne vite la richesse de son jeu. L’artiste anglais remercie à plusieurs reprises le public pour son attention et sa discipline. Un remerciement est glissé également à LNZNDRF qui enchaine après 30 minutes de transition.

Marcus Hamblett © Joseph Havenne

Marcus Hamblett © Joseph Havenne

La salle est comble. Le public est silencieux. Les lumières s’éteignent. Quatre hommes investissent la scène, sans vraiment glisser un regard à la foule. On cale un moment sur leurs vêtements. Des salopettes javellisées qui les rendent particulièrement mystérieux au premier coup d’œil. Puis viennent les premières notes de Future You, premier morceau de l’unique album éponyme sorti ce 19 février.

L’expérience sonore s’articule autour d’un signal répété, tel un signal de radar de sous-marin. Le claviériste gère les signaux de fonds, effets et ouvre les morceaux par des introductions lentes, pesantes, presque dérangeantes. À la basse et à la batterie, ça sonne The National comme on l’aime. Très technique, créatif et original. Ben Lanz se charge de persécuter sa guitare pour les progrès de la science musicale. On s’immerge dans l’univers spatial 80’s et science fiction après les premières minutes. Le Krautrock est bien représenté. Ce jeune groupe impressionne par les talents individuels visibles ne serait-ce que par les positions scéniques des guitaristes. L’originalité des compositions rend les influences très difficiles à trouver. On citera tout de même le titre Idiothèque de Radiohead pour l’univers de science-fiction/psyché proposé par le groupe. Au niveau sonore, on retrouve du LCD Soundsystem plus rétro.

Après 3 morceaux, le groupe s’adresse enfin au public en le remerciant pour l’accueil et enchaîne sans broncher. Le projet est travaillé jusqu’à ce type de détail : une communication limitée avec le public, à la limite de la froideur, pour laisser planer le mystère et l’intérêt dans la rotonde pleine à craquer. Le morceau phare et énergique fait son effet au milieu du set. Beaneath The Black Sea est l’un des seuls morceaux non progressifs de la set list. Tout en gardant l’esprit expérimental, on se retrouve à danser sur le morceau. La batterie nous rappelle The National et ses morceaux phares tel que Don’t Swallow The Cap. L’heure de concert défile plus rapidement que l’on s’y attendait et le groupe quitte la scène aux alentours de 22h00 en remerciant le public et en se félicitant mutuellement pour la prestation réussie.

LNZNDRF © Joseph Havenne

LNZNDRF © Joseph Havenne

On ressort de la Rotonde complément conquis par LNZNDRF qui est parvenu à sortir un set très travaillé et maîtrisé, avec sa part de folie. Le style peut paraître à première vue inaccessible et particulier, mais le public, doté d’un esprit musical ouvert, n’éprouve pas de difficulté à se plonger dans cet univers. L’expérience sera probablement à rééditer cet été.

Le ProPulse en rupture de rock

Le ProPulse Festival nous invitait la semaine dernière à découvrir les groupes émergeants qui jouaient durant trois soirs sur les scènes du Botanique. L’idée de départ était de faire un top cinq des prestations. On a de suite compris que ça allait être délicat vu la qualité de la programmation proposée. Nous avons finalement choisi trois groupes et décidé de les mettre en valeur par leur originalité, énergie et capacité à s’extirper de la masse Pop Rock classique.

Coubiac

Coubiac
© Joseph Havenne

La claque du festival revient au quatre membres du groupe punk-noise. Un grand défouloir musical, voilà ce que nous vend le quatuor composé d’un chanteur, un guitariste, un bassiste et un batteur. Le premier crache son trop plein d’énergie au micro qui regrette d’être tombé entre ses mains. Coté musiciens, c’est ultra technique, impressionnant et ça ne passe pas inaperçu. La rotonde est transformée en une grande cage où quatre espèces sauvages montrent les lois de la jungle punk-noise de la meilleure des façons. Le rendu ne plaît évidemment pas à tout le monde vu le style mais le public est secoué du début à la fin de la prestation, et ça, on aime.

Ulysse

Les trois jeunes talents d’Ulysse faisaient figures d’outsider au ProPulse. Le style du groupe n’y est pas pour rien. Annoncé sur la programmation comme étant Pop Rock, on se refuse à y croire en les découvrant sur scène. C’est donc un style très difficile à définir puisqu’ils proposent un son tourné vers l’électronique avec de grosses touches r’n’b, ambiant, post-dubstep. A l’orangerie, on voyage en leur compagnie. Les boîtes à rythmes et autres effets constituent les bases du set et la voix du chanteur apporte beaucoup de profondeur aux morceaux. Instrumentalement c’est proche de The xx  avec le coté pop de Metronomy. Électroniquement on retrouve un style dérivé de Bonobo dans les sonorités afro-orientales proposées par le trio. Mais le tout est très difficile à faire rentrer dans un genre particulier. Ça  plaît bien au public dans l’ensemble mais ce n’est pas la folie coté ambiance. On remet la faute au style général du festival qui attire un public beaucoup plus rock qu’électronique. C’est pas nous qui allons nous en plaindre.

Faon Faon

Faon Faon
© Joseph Havenne

La francophonie est bien représentée. Pas par le nombre car seul deux groupes sur l’affiche chantaient en Français. C’est sur la qualité que la langue est représentée puisque les deux belles brunes de Faon Faon en font leurs armes principales. On apprécie donc le rendu lyrique, très travaillé, décalé et léger. Ça sonne rythmique et Pop pour ce qui est de l’instrumental. Dans le public, certains tombent sous le charme de suite. D’autres accrochent avec ou sans difficulté. Une partie décroche totalement sans nuire à la bonne ambiance installée par le duo, accompagné d’un bassiste pour l’occasion.  Si vous n’avez pas déjà eu l’occasion de l’expérimenter cette chute, on vous recommande vivement le saut dans l’univers pop francophone.

Au final, la programmation, assez éclectique, aura fait des heureux et des moins heureux mais le mot d’ordre a été respecté : la découverte de la scène belge émergente. Le contraste se ressentait dans l’ambiance générale sur certains concerts malgré des salles combles. Mise à part cela, on n’en retire que du positif et d’excellentes découvertes. Vous aussi, prenez le temps d’apprivoiser ces futurs talents en vous rendant sur leurs fanpages. Écoutez, aimez, partagez.


Jeremy Walch
© Joseph Havenne

“Propulse a 5 ans et c’est encore mieux qu’avant”

Le Botanique présente dès ce soir les futurs talents belges de la scène alternative au public. Le principe est simple : chaque soir,  cinq groupes vous proposent leurs sets. Parmi les talents émergents vous retrouverez, par exemple, Siam (Photo) Ulysse, Aprile, The Summer Rebellion et FAON FAON.

 

Parti de l’initiative de la fédération Wallonie-Bruxelles il y a 5 ans, le Propulse Festival est devenu la référence des tremplins musicaux belges. Le mot d’ordre repose sur la découverte dans le milieu pop/rock mais d’autres genres tels que la Neo Soul sont mis en avant. Le festival est donc une vitrine parfaite pour ces jeunes groupes qui proviennent de divers horizons et n’ont pas souvent la possibilité de jouer sur de grosses scènes. On y sera évidemment pour faire le topo des prestations mais autant dire que vous risquerez fort de vous en mordre les doigts si vous n’êtes pas des nôtres ces 3-4-5 février au Botanique.

Le réveil de la force pour IAMX

L’Ancienne Belgique était en feu ce samedi 7 novembre aux alentours de 20h30. En effet “Metanoia”, sixième album d’IAMX (UK) sorti en octobre 2015, a réuni tous les fans inconditionnels autour de Chris Corner, chanteur emblématique. Son charisme sévit depuis 2004, année de sortie de son premier album Kiss + Swallow. Depuis lors, la sauce n’a fait que prendre de plus en plus grâce au second album, The Alternative (2006) dans lequel Spit it out et President ont fait l’unanimité quant au succès du style barré mais hypnotique d’IAMX qui arrive à mélanger de l’electro pointilleux avec du rock indie.

L’album sorti à peine une semaine après, “CCx” et ses trois musiciens (Janine Gezang, Sammi Doll et Jon Siren) tous aussi déjantés, annoncent leur Metanoia Tour qui débute des Etats-Unis jusqu’en Russie en passant par le Canada et autres grandes villes européennes. Autant dire que l’envie de se revoir est réciproque. La fosse, mais également les balcons et la tribune de l’AB étaient noirs de monde.

C’est évidemment sur l’arrivée sur scène de M. Corner qu’on se rend compte à quel point il nous avait manqué pendant deux ans. Et à chaque fois c’est la même émotion qui nous revient: l’extase. Tout simplement parce que ce n’est jamais “juste” un simple concert mais un show à lui tout seul. Toujours vêtu de noir, que ce soit pour un costume excentrique ou pour un sweatshirt “design-é” par ses soins (comme cette année), le personnage nous attire tel un aimant. Constamment accompagné d’un maquillage sombre ou de paillettes, avec un képi orné de plumes et de strass, il nous reflète le côté sombre de ses paroles mais aussi celui du showbiz dans lequel IAMX s’est vu être très vite confronté à ses débuts. Sa prestance et présence scénique nous animent à un tel point qu’on souhaite tous être ses fans préférés parmi ceux de sa tournée européenne. Toutefois, il aime se faire discret, jamais Ô grand jamais les spots ne lui éclaireront le visage couvert de paillettes. Mais on le lui pardonne puisqu’on sait que son excentricité légendaire représente le côté face du leader. En effet, il ne cesse de recentrer ses fans sur le fait que dans sa vraie vie (son côté pile), il n’est absolument pas ainsi, se promenant dans les rues comme tout le monde avec son chien blanc très poilu, sans maquillage ni paillettes et sans fans.

IAMX nous fait découvrir Happiness (premier single de Metanoia) mais également Mercy et Oh Cruel Darkness Embrace Me. Puis il nous gratifie des hits tels que I’m Terrified, I Come With Knives et entre autres After Every Party I die qui réjouissent les fans des toutes premières heures. Pour le rappel final, il fait monter une vingtaine de fans sur scène tout en buvant son champagne. Un vrai succès.

Cet album est nommé ainsi car “metanoia”venant du grec, désigne un processus de changement fondamental dans la personnalité, incluant la remise en question de l’ego et de l’ouverture d’esprit. Ce terme a été choisi car Chris Corner a confié récemment que durant plusieurs années, il s’était senti piégé et vide de sens, malgré la musique qu’il produisait. Il a ainsi été en thérapie pendant un long moment pour pouvoir se reconstruire et vaincre ses émotions dévastatrices : “And I realized that it wasn’t the music that was hurting me, it was just that I had to reprogram myself to approach things in a different way, and it became very clear to me that I still wanted to make music more than ever. C’est ainsi qu’avec ce dernier album, IAMX nous offre ses compositions les plus intenses et personnelles, un peu plus loin des thèmes de la décadence, de l’obsession et entre autres de la bisexualité dont on en avait l’habitude jusqu’ici. A déguster d’urgence.

 

Wand: teenage garage band perché

Au premier abord, Wand c’est le stéréotype américain du groupe de potes qui s’entraine un samedi soir dans le garage des parents pendant que les autres jeunes vont se bourrer la gueule et jouer au beer pong chez le mec le plus populaire de l’école. Composé de 4 membres, le batteur, crâne rasé aux gros bras; le bassiste, silencieux mais complice dont les cheveux longs et gras recouvrent le visage; le guitariste/claviériste discret dans son coin et enfin le chanteur à la mèche rebelle, beau gosse malgré lui sans qui ce groupe n’aurait vraiment rien pour lui.

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