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L’art de la morale sans prise de tête

Quand on voit deux artistes talentueux se réunir pour un projet commun, ça nous fait toujours plaisir. C’est ici le cas du rappeur Roméo Elvis et du producteur Le Motel, deux étoiles montantes du hip hop belge. Bien qu’ils aient appelé le projet Morale, on voit mal les deux gaillards nous donner des leçons pendant 11 titres. Un titre donc assez paradoxal qui attise la curiosité.

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Esperanzah! Un week-end alternatif à Floreffe

Avec plus de 30 000 places vendues; un sold out total pour le festival, le défi à relever était de taille cette année pour les organisateurs d’Esperanzah! Entre un village alternatif où l’on pouvait tant assister à des débats, voir des films engagés ou encore créer nous-mêmes des produits du quotidien tels que du gel douche ou du dentifrice; de l’art de rue où l’on reconnait quelques sketchs au fil des ans et qui nous font toujours rêver comme des enfants; et des concerts avec des voix poignantes et des artistes qui prennent position sans se cacher, appelant à la lutte et à l’espoir, le festival reste fidèle à sa ligne de conduite première.

Vendredi la soirée a pourtant mal commencé, avec le concert d’Ibeyi annulé, et remplacé par un “petit” show d’Atomic Spliff, dont le nom veut tout dire sur la prestation enjouée de ces liégeois. Ils auront donc eu droit à ce début de soirée sur la grande scène côté jardin, mais également à leur show initialement prévu, scène découverte, vers 23h45. C’est John Butler Trio qui a su conserver l’énergie des festivaliers, avant l’arrivée haute en couleurs d’Alpha Blondy. Son concert détonnant s’est terminé par une reprise en douceur de Pink Floyd, mais la trève calme fut brève avant l’arrivée de Starflam. Le groupe était très attendu sur les planches, revenant 18 ans après la sortie de leur premier album. L’engouement fut total pour leur titre “El Diablo”, ils ont su remettre à jour leur morceau “Ce Plat Pays” (“Bart de Wever n’est pas mon frère” / “Ce parti qui est le mien agonise”), gardant le public en haleine, ce public chaleureux et content de les retrouver après tant d’années…

La soirée s’est terminée avec Synapson, avec des remix et une participation exceptionnelle de Flavia Coelho sur leurs dernières vingt minutes de set. Elle a su rétablir un contact avec le public qui ne s’était pas très bien établi dès le début avec les deux DJ’s; mais enfin ils sont descendus de leur estrade pour se balader sur scène lorsqu’ils ont balancé un remix de Selah Sue, relançant l’ambiance pour les festivaliers qui rejoignaient le camping pour continuer la fête… Samedi, Teme Tan a lancé la soirée avec ses mélodies dansantes aux rythmes mélangés, suivi par Demi Portion qui a entraîné le public sur des flow plus mouvementé, semblant être ému, voire honoré d’être sur la scène côté cour. Il y a néanmoins une parenthèse qui doit être faite sur le samedi : c’est la très très belle découverte du cirque Ozigno, un des nombreux arts de rue proposés par le festival. Avec leur “Bar à Paillettes”, sous un chapiteau ne pouvant accueillir que 100 personnes (chacune à son tour recevant, avant d’entrer, la bise du patron), les comédiens-acrobates nous emmènent dans le bar d’Hervé et Josiane, où le patron charmeur martyrise son invité (qui joue quand même de l’accordéon le corps à l’envers avec une main sur le bar et l’autre sur le clavier..) à coups de verres d’alcool. Il est accompagné par son homme à tout faire qui tente de réparer les défectuosités du bar pendant le spectacle. Ce jeu est très troublant, car l’on en vient à douter de la place des acteurs dans le jeu, et même à se demander si c’en est réellement un …

The Avener DJ Set a remis les basses du festival à flot, faisant trembler tout l’entre Sambre et Meuse, avec un set dansant qui a réveillé les plus amortis. Le concert tant attendu de Gramatik n’a pas fait frémir autant que ce qu’on attendait, avec un live un peu décalé par rapport à leurs morceaux aux alentours des années 2010, comme “Hit that Jive” ou encore “Just Jammin'”.  Dimanche, la voix de Lisa Simone a fait chanter le soleil, avec un groove apparemment familial qui a doucement fait monter l’atmosphère… Et l’ambiance ne s’est pas amortie au concert du groupe très engagé Dubioza Kollektiv, venus réchauffer la foule par leur musique venant tout droit de Bosnie-Herzégovine. C’est Chinese Man qui a eu l’honneur de clôturer ces trois jours d’Esperanzah, emportant la foule qui était au summum de la joie dans ce concert à la musique endiablée, voguant entre swing, jazz, électro minimaliste, trip-hop et dub. Ils ont manié à la perfection l’enjouement du public, l’alternance entre les morceaux et l’envoûtement total de la fin du festival …

 

Photographie: Denis Danze.

Une touche de swing

C’est en passant par le hip hop et la dnb que Hackjack s’est forgé sa culture musicale. En autodidacte depuis 3 ans il produit ce qui lui plaît sans trop se poser de questions. A la suite de 3 mix Deep et UK Bass des plus plaisants pour une pré des plus réussis, il revient avec sa première production Deep-house.

Avec ce nouveau son sorti en téléchargement libre, HackJack nous invite à venir swinguer sur ses ondes sonores. Pour ce qui est de la track, elle se décline en 3 phases jusqu’à arriver au stade final où tous les éléments se juxtaposent harmoniquement. Un artiste qui saura vous surprendre  pour cette année à venir.

Musique, moustache, décadence

 

Elle était bien loin l’ère de la prohibition en cet avant-dernier week-end d’août. Les organisateurs du jyva’zik nous ont perdu dans l’espace-temps avec un concept d’exception. 2 jours, 2 ambiances différentes. Retrouvez nos photos ici !

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Interview : Boogie Belgique

Hello les amis ! Beatchronic est fier de vous présenter aujourd’hui un artiste bien de chez nous, j’ai nommé Boogie Belgique ! Originaire de Gand, ce jeune producteur nous enchante les oreilles avec ses sons “Swinghop”, mélange à la fois remuant et posé pour écouter en toutes circonstances. Un jeune talent très prometteur, à suivre attentivement…

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