« Pardon d’avance aux enfants qui sont dans la salle pour les gros mots » s’excusent-ils avant un live pour France Inter.
En ce début juillet je voulais vous faire découvrir des mots crus, des assemblages qui touchent. Des textes qui se suffisent à eux-mêmes conjugués à une musique qui y apporte toute sa poésie.
J’aimerais les définir comme « des mots qui parlent, c’est tout. » Mais FAUVEcorp, ça ne s’arrête pas à ça, c’est aussi les compétences d’un (ou plusieurs?) vidéaste et photographe pour faire vibrer nos cœurs encore plus fort.
« FAUVE est un projet porté par des personnes qui partagent la même vision des choses et des gens. FAUVE est un collectif ouvert qu’on a baptisé corp. On fait FAUVE pour rendre nos vies respectives meilleures, sensées, plus riches, plus dignes, plus belles. FAUVE est à la fois notre béquille et notre lanterne. FAUVE est une quête et la narration de cette quête. FAUVE est la transcription directe de nos joies et de nos peines, de l’espoir qu’on a de réussir un jour à haïr notre haine, à défaire notre défaitisme, à avoir honte de notre honte, à accepter nos erreurs, à enculer le blizzard et à trouver l’amour. »
Que puis-je ajouter à leurs propres maux dans lesquels résonne tout de même beaucoup d’optimisme ?
« Teubés mystiques Loseurs au grand cœur, il faut qu’on sonne l’alarme qu’on se retrouve, qu’on se rejoigne qu’on s’embrasse, qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules, qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime, que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge »
Cet égal barré, c’est une philosophie qui se propage sur le net, des situations vécues ou non mais qui nous évoquent un certain goût de déjà-vu. Ces paroles qui suintent de vérité, c’est un peu les grands secrets qu’on cache tous sans oser se l’avouer. On en aurait presque trouvé des porte-voix.
Le « on » impersonnel est néanmoins de rigueur, celui qui préservera un minimum leur anonymat, celui auquel ils tiennent tant, mais qu’ils découvrent au fil du temps avec une tournée dans laquelle ils se sont engagés et qui dépasse même les frontières françaises…
Chacun y trouvera une part de soi ou de quelqu’un d’autre, moi j’y retrouve tout de même un brin de vécu que j’ose m’approprier. Si ce n’est déjà fait, je vous invite à vous faire votre propre idée sur ces cris d’espoir en écoutant leurs textes par ici.
« Emmène-moi revoir une dernière fois
Ces endroits qui faisaient taire le vacarme
De mes idées noires »