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CONCOURS : 2×2 places pour Konoba et Stoplight @ Ferme du Biéreau

Mercredi prochain, Konoba et Stoplight, invités par l’IAD Music et Rock System, prendront possession de la Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve. Ces deux groupes offriront à leurs spectateurs un aperçu de la pop belge aujourd’hui. Entre électro et rock, les artistes sauront vous donner une autre vision de cette pop music qui est quelques fois snobée. Et oui, car leurs univers respectifs ont ce petit quelque chose envoûtant qui enchantera sans difficultés les plus perplexes.

2×2 places sont mises à votre disposition et pour les avoir, il suffit de participer au concours.

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) « Participer » à l’évènement sur Facebook

4) Envoyer un mail sur concours@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 16 mars et se terminera le 21 mars. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

Grand Blanc entre frayeur et rage

Les Parisiens originaires de Metz étaient de retour au Botanique ce mercredi pour présenter leur album Mémoire Vive au public belge. Encensé par la presse, le groupe new-wave aux textes mélancoliques et glaciaux a su se démarquer de la scène francophone. On s’est fait peur. On a plané, crié, dansé. On vous raconte.

La première partie est assurée par les limbourgeois de Whispering Sons qui se paient une belle dose de stress d’entrée de jeu avec un synthé qui lâche dans les premières minutes du set. Après cinq minutes de courses chez les techniciens, le synthé crache une note de vie et le concert reprend. Les 30 minutes suivantes se déroulent sans surprises. L’atmosphère sombre et froide accompagne bien la sonorité post punk du groupe. Le petit set proposé nous laisse cependant sur notre faim. On regrette l’absence d’une vraie batterie pour apporter plus en intensité qu’une simple boite à rythmes. Le light est par contre très bien calibré et adapté au style agressif. Notre photographe ne remercie pas l’ingé chargé des lumières. Le public, lui, l’applaudit sur le coup de 20h30.

Whispering Sons © Joseph Havenne

Whispering Sons © Joseph Havenne

Grand Blanc arrive sur scène à 21h00. Camille, la chanteuse du groupe, lance les premiers accords de Surprise Party au synthé. Les 3 garçons la rejoignent à la guitare, basse et batterie électronique. Le groupe pose directement l’ambiance grâce au premier titre efficace de leur dernier album ; Mémoires Vives. Les corps dans l’assistance se lèvent et se mettent à suivre le rythme. La voix légère et boostée d’échos de la chanteuse hypnotise les esprits. Belle entrée en matière. La rotonde bien garnie retient son souffle quand une nouvelle fois, le synthétiseur décide de ne plus émettre le moindre signal. C’est en moins de trois minutes que l’ingé son parvient à régler le problème, soulager le groupe et les spectateurs.

Le groupe reprend la set-list et l’assistance se lâche au fur et à mesure. Le batteur du groupe nous conforte également dans l’idée qu’une batterie électronique apporte plus sur les morceaux qui tirent en longueur. La rythmique est de suite plus diversifiée. Le leader du groupe s’attaque au micro une paire de titres après la reprise. Sa voix grave ne laisse pas indifférent et agrémente le coté cold-wave du groupe. Les textes nous rappellent Bashung dans sa mélancolie et sa poésie. Les titres s’enchainent, la vitesse et le style varient sensiblement. Le bassiste du groupe offre quelques riffs disco pour ensuite nous plonger dans des slows intensément froids. Le groupe nous propose de passer à la seconde partie du concert.

Grand Blanc © Joseph Havenne

Grand Blanc © Joseph Havenne

En nous expliquant avec humour que l’élément déclencheur de cette partie repose uniquement sur sa consommation de bière sur scène, le chanteur/guitariste déclenche la partie sauvage du concert. Les titres deviennent de plus en plus entrainants tout en restant sombres. La techno s’invite à la fête, le public suit avec enthousiasme et l’esprit de soirée déchéance commence à apparaître dans les textes et sonorités musicales. Le groupe se lâche complétement, se permettant même quelques écarts expliqués par le leader et son second degré piquant.

Là par exemple, je suis en train d’accorder ma guitare mais ça ne sert à rien pour cette chanson

L’electro-pop prend le dessus sur la cold-wave de la première partie. Les quatre musiciens s’amusent et nous quittent sur un rappel, Samedi la nuit. Il est 22h00. Le groupe français a su démontrer sur scène que la cold-wave de Joy Division est loin d’être enterrée tout en s’adaptant à la scène électronique pour proposer un set évolutif, novateur et authentique. Le public conquis prend le temps de redescendre sur terre avant de quitter la Rotonde.

Le ProPulse en rupture de rock

Le ProPulse Festival nous invitait la semaine dernière à découvrir les groupes émergeants qui jouaient durant trois soirs sur les scènes du Botanique. L’idée de départ était de faire un top cinq des prestations. On a de suite compris que ça allait être délicat vu la qualité de la programmation proposée. Nous avons finalement choisi trois groupes et décidé de les mettre en valeur par leur originalité, énergie et capacité à s’extirper de la masse Pop Rock classique.

Coubiac

Coubiac
© Joseph Havenne

La claque du festival revient au quatre membres du groupe punk-noise. Un grand défouloir musical, voilà ce que nous vend le quatuor composé d’un chanteur, un guitariste, un bassiste et un batteur. Le premier crache son trop plein d’énergie au micro qui regrette d’être tombé entre ses mains. Coté musiciens, c’est ultra technique, impressionnant et ça ne passe pas inaperçu. La rotonde est transformée en une grande cage où quatre espèces sauvages montrent les lois de la jungle punk-noise de la meilleure des façons. Le rendu ne plaît évidemment pas à tout le monde vu le style mais le public est secoué du début à la fin de la prestation, et ça, on aime.

Ulysse

Les trois jeunes talents d’Ulysse faisaient figures d’outsider au ProPulse. Le style du groupe n’y est pas pour rien. Annoncé sur la programmation comme étant Pop Rock, on se refuse à y croire en les découvrant sur scène. C’est donc un style très difficile à définir puisqu’ils proposent un son tourné vers l’électronique avec de grosses touches r’n’b, ambiant, post-dubstep. A l’orangerie, on voyage en leur compagnie. Les boîtes à rythmes et autres effets constituent les bases du set et la voix du chanteur apporte beaucoup de profondeur aux morceaux. Instrumentalement c’est proche de The xx  avec le coté pop de Metronomy. Électroniquement on retrouve un style dérivé de Bonobo dans les sonorités afro-orientales proposées par le trio. Mais le tout est très difficile à faire rentrer dans un genre particulier. Ça  plaît bien au public dans l’ensemble mais ce n’est pas la folie coté ambiance. On remet la faute au style général du festival qui attire un public beaucoup plus rock qu’électronique. C’est pas nous qui allons nous en plaindre.

Faon Faon

Faon Faon
© Joseph Havenne

La francophonie est bien représentée. Pas par le nombre car seul deux groupes sur l’affiche chantaient en Français. C’est sur la qualité que la langue est représentée puisque les deux belles brunes de Faon Faon en font leurs armes principales. On apprécie donc le rendu lyrique, très travaillé, décalé et léger. Ça sonne rythmique et Pop pour ce qui est de l’instrumental. Dans le public, certains tombent sous le charme de suite. D’autres accrochent avec ou sans difficulté. Une partie décroche totalement sans nuire à la bonne ambiance installée par le duo, accompagné d’un bassiste pour l’occasion.  Si vous n’avez pas déjà eu l’occasion de l’expérimenter cette chute, on vous recommande vivement le saut dans l’univers pop francophone.

Au final, la programmation, assez éclectique, aura fait des heureux et des moins heureux mais le mot d’ordre a été respecté : la découverte de la scène belge émergente. Le contraste se ressentait dans l’ambiance générale sur certains concerts malgré des salles combles. Mise à part cela, on n’en retire que du positif et d’excellentes découvertes. Vous aussi, prenez le temps d’apprivoiser ces futurs talents en vous rendant sur leurs fanpages. Écoutez, aimez, partagez.


Jeremy Walch
© Joseph Havenne

“Propulse a 5 ans et c’est encore mieux qu’avant”

Le Botanique présente dès ce soir les futurs talents belges de la scène alternative au public. Le principe est simple : chaque soir,  cinq groupes vous proposent leurs sets. Parmi les talents émergents vous retrouverez, par exemple, Siam (Photo) Ulysse, Aprile, The Summer Rebellion et FAON FAON.

 

Parti de l’initiative de la fédération Wallonie-Bruxelles il y a 5 ans, le Propulse Festival est devenu la référence des tremplins musicaux belges. Le mot d’ordre repose sur la découverte dans le milieu pop/rock mais d’autres genres tels que la Neo Soul sont mis en avant. Le festival est donc une vitrine parfaite pour ces jeunes groupes qui proviennent de divers horizons et n’ont pas souvent la possibilité de jouer sur de grosses scènes. On y sera évidemment pour faire le topo des prestations mais autant dire que vous risquerez fort de vous en mordre les doigts si vous n’êtes pas des nôtres ces 3-4-5 février au Botanique.

La chaleur humaine de Christine and the Queens

Il y a deux types de personnes sur terre, ceux qui augmentent le volume lorsqu’une chanson de Christine and the Queens passe à la radio, et puis ceux qui changent immédiatement de chaine. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a de fortes chances que sa musique ne vous laisse pas indifférent. En ce jeudi 20 août, elle se présente au Cabaret Vert pour la tournée de son premier album, Chaleur Humaine. Alors que la nuit tombe sur la plaine du festival, je décide d’assister à son concert, histoire de me faire mon propre avis.

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3×1 CD : Kompakt – TOTAL 15 Compilation

Kompakt est un magasin de disques, un distributeur international, un label mais aussi l’un des plus gros fournisseurs de musique électronique de Cologne. Lancé en 1998 par Wolfgang Voigt, Jurgen Paape et Michael Mayer, l’équipe ne cesse de se faire connaître et de s’étendre jusqu’à atteindre ses pays voisins. Le son de Cologne s’est caractérisé à travers une large palette de styles dont l’ambient, la techno minimale, la tech-house, la shuffle-tech, la trance ou encore la pop.

Le 21 août, leur compilation TOTAL 15 sortira sous forme physique. A cette occasion, leur équipe a le plaisir de vous offrir 3 CD’s de la compilation qu’il vous sera possible de gagner grâce à ce concours. Et pour ceux qui désirent absolument témoigner de cette expérience en live, nous vous donnerons rendez-vous le 16 août sur le Pier de Blankenberge avec Kolsch, Barnt, Patrice Baumel et Malavolta.

https://www.facebook.com/events/1444352125867537/

Comment faire pour gagner les CD’s ?

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2) Partager le lien concours de BeatChronic sur sa page Facebook

3) Envoyer un mail sur contact@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

 

Le concours prend effet le 30 juillet et se terminera le 15 août. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

Nuits Bota @Orangerie 10.05.2015

Seconde soirée pour les Nuits Botanique, édition 2015, en ce petit dimanche ensoleillé aux températures d’été, et nous revoilà à la découverte de groupes insolites. A l’affiche à l’Orangerie ce soir, The Sunday Charmers, Alamo Race Track et le tant attendu Jacco Gardner : un bon mix de rock, indie, pop psyché en perspective donc, du moins on l’espère…

Rien de mieux qu’un petit détour à l’extérieur avec vue sur les jardins pour se mettre dans l’ambiance et prendre la température de ce début de soirée: 20h le chapiteau résonne déjà, normal, c’est Talisco qui ouvre le bal depuis 19h30. Ça mange, ça “apérote” et ça profite de la météo magnifique… Mais les choses sérieuses ont bel et bien commencé, direction l’Orangerie sans plus tarder.

Les premiers sur scène sont The Sunday Charmers, une belle petite brochette de trois belges au style bobo (à la vue de leur belle chemise fleurie et colorée) qui nous emmène très vite dans un monde rock/folk. En bref, un mix entre le rock version dandy anglais et le rock garage américain, mais à la sauce belgium. La salle est à moitié remplie mais les absents et retardataires ont évidemment tort de ne pas assister à cette explosion d’énergie sur des intro très travaillées qui nous font déjà penser au soleil et aux vacances, même si ces chansons sont globalement “sombres” (dixit le chanteur). Petit coup de cœur pour “Next time on“, chanson menée par une belle voix chaleureuse, au rythme assez groovy qui fait danser toute la salle mais également une partie solo lead-guitar qui fait hurler la gente féminine. Sur leur dernier morceau du set, ils nous ont offert du spectacle: d’abord par un refrain très pêchu, une osmose palpable grâce aux chœurs en duo avec le bassiste, puis une tombée très rock n’roll à genoux devant le public, guitare à la main et sueur sur le front. Un carton plein donc pour ces trois charmeurs, et on attend ainsi impatiemment leur E.P. qui est prévu pour bientôt. Mais en attendant, vous pouvez découvrir leurs compositions, que ce soit sous un palmier ou dans votre voiture avec les enfants, de toute façon on en redemande.

https://www.facebook.com/thesundaycharmers

The Sunday Charmers-8

Après cette belle entrée en matière, on est de retour donc devant le chapiteau et ses stands extérieurs bondés… Et tout ce beau monde est enfin présent. Plus une seule place assise sur les marches devant la Rotonde.

Second round: Alamo Race Track. Première impression: combien sont-ils et combien d’instruments différents ont-ils? Alors on a pu décompter parmi ce quintet hollandais au moins sept instruments dont un xylophone et quelque chose ressemblant à une cithare sur table. Un mélange entre une intro ressemblant fortement à du Muse et des paroles enchanteresses qui nous convainc sur le champ. En effet, tous les membres du groupe chantent sur chacune des compositions (ce qui donne vite un air répétitif malheureusement) et la place est à la mélodie ainsi qu’à la diversité des sonorités obtenues par leurs instruments peu communs. Ce groupe en est déjà à leur troisième album (“Unicorn Loves Deer“, 2011, Excelsior Recording) et vue leur évolution depuis leur début (2006), il est fort probable qu’on les entendent prochainement sur nos postes de radio. Restez donc branchés.

http://alamoracetrack.com/

Alamo Race Track-1

Rebelote, pause bibitive (avec modération). Alors là, les gens sont éparpillés dans tous les sens, ils ne savent plus quel artiste passe quand ni où, car oui, c’est LE moment où les artistes tant attendus sont en passe de faire leur show…Phoria au Grand Salon de Concert!, Asa sous le Chapiteau, Grand Blanc à la Rotonde, et pour nous, Jacco Gardner. Entre pause clope, pause pipi, pause “oh coucou! Je ne savais pas que tu venais, tu viens voir qui?”, la foule se marche dessus et les bonhommes de la sécurité ne contrôlent plus rien. On A-DO-RE!

Final round: le hollandais Jacco Gardner. Du haut de ses 27 ans, ce jeune homme a réussi à faire frémir une salle comble avec ses singles “Where Will you Go” (2012), “Clear the Air” (2012) et “The End of August” (2013) qui ont su le faire connaître. L’influence des années 60′ nous fait littéralement voyager. Le parfum doux de ses compositions psychédélique-pop nous amène dans un monde à part, celui d’un multi-instrumentiste (flûte, cordes, clavecins, guitare folk…) aussi humble que sensible. Son côté énigmatique est tout simplement envoûtant. Les demoiselles sont aux premiers rangs et en sont folles, au moindre replacement de mèche de cheveux derrière son oreille et elles crient son nom. Et il sait comment les faire tomber et pour cause, il a même adresser un petit mot pour toutes les mamans présentes dans la salle (fête des mères, oblige)… Nous l’avons découvert grâce à “Cabinet of Curiosities” (2013, sous le label Trouble In Mind) et nous le redécouvrons grâce à son tout nouvel album “Hypnophobia” (sortie en mai 2015, Excesior Recording).

http://www.jaccogardner.com/

Jacco Gardner-10

Et voilà, la magie de cette deuxième Nuit du Botanique se referme sur de très belles notes (musicales et d’appréciations). Chaque année on y est, et chaque année c’est différent grâce à cette sélection de choix, pleine de surprises.

Cette année, il y a notamment Rosco, Marina and the Diamonds, la petite nouvelle Alice on the Roof, Great Mountain Fire, Mujeres, Fakear, Flo Morrissey, Balthazar, Feu! Chatterton, Chapelier Fou, Birdy Nam Nam, Recorders, Hot Chip, and many many MORE jusqu’au 19 mai 2015, alors plongez-y pour un bain de fraicheur. Ou rendez-vous l’an prochain, vous ne serez pas déçus!