Dubstep

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Une séance d’aérobics avec DJ Spinn et Danny Brown

Danny Brown est ce rappeur-aventurier en recherche constante d’horizons musicaux tous plus improbables que les autres. Voscillant habituellement entre des influences dubstep & trap, le rappeur alien de Detroit ne cesse de conquérir le monde entier à l’aide d’une extravagance à la hauteur de sa dentition. On le retrouvera cette fois-ci, à poser ses verses sur une production footwork des deux producteurs légendaires DJ Rashad (R.I.P.) et DJ Spinn.  Une grande première qui surprend nos oreilles, mais avec une réelle satisfaction tout de même.

DJ Spinn fignole actuellement son prochain album Off That Loud qui sortira le 2 octobre 2015 sur le label Hyperdub. Pour les amoureux du footwork, il est impératif de vous mettre ce projet sous la main. Il n’y a nul doute là-dessus, les expérimentations de DJ Spinn ouvriront certainement la voie aux générations futures de ce courant musical issu de Chicago. Cette vidéo sera la parfaite occasion de vous plonger dans l’univers de ces danseurs virevoltant au rythme rapide d’un drum-kick effréné.

Danny Brown & Vic Mensa @ Botanique : 28/02

Danny Brown

L’incontestable pluie belge nous a ramené des tréfonds de Detroit un homme revendiquant une excentricité hors norme, devenue symbole de son authenticité. Daniel Dewan Sewell aka Danny Brown, est un rappeur au vécu plus que rebondissant. Dès son plus jeune âge, il alterna entre une vie de dealer de came dans les ruelles les plus sombres de la ville fantôme et une vie carcérale. Malgré ce passé dévastateur, une passion florissante pour le “hip-hop” baigna le quotidien de Daniel dès son plus jeune âge. Ce ne sera qu’en 2007 que la conscience de celui-ci reprit le dessus et l’amena à s’investir pleinement dans la pratique de ses lyrical skillz. Ce sera dans ce cadre-là qu’il sortira les 4 mixtapes “Detroit State Of Mind” où l’on peut remarquer la présence de producteurs tels qu’ Apollo Brown, J Dilla, Black Milk, Waajeed, DJ Babu et bien d’autres encore.

In kindergarten I’d say I wanted to be a rapper and people’d just laugh at me. ‘That’s a pretty funny job,’ they’d say.

2010 fut l’année “révélation” pour Danny, l’année où il découvrit sa nouvelle identité vocale (une voix pitchée rendant sa voix bien plus aiguë qu’à son habitude). Ce passage est caractérisé par sa track : “The Hybrid”. Une reconversion totale de rappeur thug addict aux blunts & instrumentales J-Dilla à un rappeur cyborg-addict aux substances chimiques & aux beats grime-electronic. A partir de ce moment-là, son ascension ne se fait plus attendre. Refusé sur le label G-Unit à cause de ses tenues vestimentaires trop “extravagantes” pour l’image du label, il se fait repêcher par le label Fool’s Gold du producteur DJ A-Trak. Dès lors, Danny enchaîne albums (“The Hybrid”, “XXX” et “Old”) et EPs (“The OD EP”, “The Bruiser Brigade” & “Black & Brown”) qui s’ensuivirent d’un succès international affolant.

La marque Carhartt WIP décida alors d’organiser la tournée européenne de Danny Brown afin de promouvoir son dernier album en date: “Old”. Celui-ci se réfère à l’expérimentation musicale à laquelle est sujet Danny Brown tel que sur son morceau “Dubstep”, sans oublier ses bonnes vieilles habitudes de rappeur du Michigan comme on peut le remarquer sur “The Return” avec le rappeur de Chicago Freddie Gibbs. C’est avec grande impatience que l’Orangerie s’apprêtait à nous dévoiler ses invités américains.[soundcloud id=’114413750′ width=’100%’]

Vic Mensa

Le rappeur Vic Mensa fit alors irruption sur scène, tandis que le DJ essayait de chauffer la foule en vain. En effet, les américains n’ont pas l’habitude des publics européens qui ont cette caractéristique d’être moins excités qu’aux USA. C’est à travers des mouvements et gesticulation à tout va que notre jeune talent de Chicago a pu prouver à son public que même un lutin est largement capable d’assurer un show de qualité. En effet, ce rappeur a déjà parcouru un bout de chemin avec son ancien groupe Kids These Days et s’est lancé récemment dans une carrière solo avec une première mixtape gratuite “INNANETAPE” où apparaissent des artistes tels qu’Ab-soul, Thundercat, Jesse Boykins et bien d’autres encore. Il marqua tant bien que mal le public par son énergie débordante, sa manie d’arroser la foule d’eau et ses tatouages: “1993” et “Still Alive”. Mais ce n’est pas tout, mes yeux furent également témoins d’une scène portant une forte connotation symbolique: un fan n’ayant pas supporté l’idée de se faire arroser, a donc riposté en lançant à son tour de la bière sur Vic Mensa. Morale de l’histoire : on n’arrose pas le public belge d’eau minérale mais bien de bière !

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Une tension se fit sentir à l’intérieur de la salle de concert, tout le monde attendait avec impatience l’arrivée du porte-parole de cette nouvelle vague de hip-hop. Dès son arrivée sur scène, le public s’est rapidement plongé dans l’univers tordu de Danny en adoptant la “flexin’ attitude” tout en se bousculant d’un côté comme de l’autre de la salle à travers des pogos. Après quelques tracks, celui-ci énonça d’une voix nasillarde : “Hiiiiiiii, I’m Danny Brown and I’m happy to be here”  suivi d’une intervention portant sur son intention de finir rapidement son show pour profiter de la nightlife bruxelloise. On entendra lors de sa performance des sons tels que “Jealousy”, “Blunt After Blunt” ou encore “25 Bucks”. Hormis le caractère délirant de son show, une petite déception contamina l’assemblée. En effet, le public s’attendit à un rappel de l’artiste qui ne reviendra finalement pas, le concert se termina donc brutalement. C’est avec un goût amer que les fans partirent ce soir-là malgré l’euphorie provoqué par ces courts instants. La suite de cette soirée ne pouvait, selon nous, finir que d’une seule façon…

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Et pour les plus intéressés d’entre vous, voici un documentaire sur la ville de Detroit où Eddie Huang rencontre l’univers dans lequel baigne Danny Brown.

 

(Pré-)Blocus et compagnie

Voila comme c’est le pré-blocus (voir le blocus pour certains… si si la famille ulbienne), j’ai pensé qu’il serait sympas de donner les quelques artistes qu’il m’arrive souvent d’écouter en cette période. Que ce soit pour me mettre sur mes travaux, pour me libérer l’esprit dans mes pauses ou alors juste pour m’endormir façon “je-détruis-mon-casque-audio-chaque-soir”,  vous pourrez trouver ici quelques sons pour vous détendre. Alors comme je ne suis pas un adepte du: “ouai moi je me lève a 5h du matin sous la chanson -InsertANaziSongHere- histoire de m’arracher de mon lit et de prendre directe ma douche froide”, il n’y a qu’un seul mot d’ordre: This is NOT Sparta ! Take it easy

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J’aime la pluie mais pas que ça

Un titre qui ne veut rien dire pour un album qui n’a pas de structure. Voila ce que j’aime. Quand on arrive à trouver un désordre ordonné… un bordel compréhensif. Car ici, on va parler d’une création que peu apprécieront. Alors si t’aimes quand tout est bien cadencé, quand tout est propre et clair… Bah passe ton chemin l’ami.

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L’aura d’une Lumière magnifique

C’est dans une ambiance luminescente que j’aimerais vous transporter aujourd’hui. Celle de Pretty Lights, qui est un des valeureux artistes permettant le téléchargement légal et surtout gratuit de ses morceaux…

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Un Diamant en Lévitation

Vous êtes entrain de flotter en l’air. Des bulles multicolores éclatent partout autour. Une vague mélodique s’abat soudain sur votre tête, et submerge votre conscience. Le beat prend littéralement possession de vous. Chers amis, vous venez de découvrir Paper Diamond.

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Joker, My first Dubstep …

Après avoir croisé un de mes potes et en discutant un peu avec lui sur BeatChronic. Il m’a fait savoir que ça manquait un peu de “BOOM-BOOM” par ici. Ouais, je vous avoue, je suis dans ma période Jazz rythmique soit Hip-hop soit électro…

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