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Phat Kat et Guilty Simpson dans le District de Da Bluefunk

Si vous vous demandez ce qui se cache derrière l’appellation Da BlueFunk District cet article vous parle. Tendez l’oreille car la “Selection of innovative artists from eclectic prism of hip hop, jazz, soul, electronic, reggae, funk included most underrated ones”  n’a pas fini de faire parler d’elle.

Après avoir Witness Da Fitness à plusieurs reprises notamment au BlueFunk Apartment ou encore au London Calling auprès d’artistes tels que Black milk ou encore Moka Only, on se sentait comme “obligés” de faire circuler l’info. Les soirées Da Blue Funk c’est cette ambiance intimiste si particulière, c’est le genre d’évent où les barrières entre la foule et l’artiste ne sont plus. Pour cette édition, Phat Kat et Guilty Simpson se chargent d’exporter la mixture originaire de Detroit. Mais qui sont ils au juste?

Le rappeur Guilty Simpson, Byron Simpson de son vrai nom, est né à Détroit (Michigan). Il est membre du collectif The Almighty Dreadnaughtz et fait également partie de la scène hip-hop locale aux côtés d’artistes tels que Slum VillageObie Trice et Proof. Mais c’est en 2001 qu’il est remarqué par le défunt producteur J Dilla. Espérons que Guilty Simpson n’hésitera pas à passer les titres phares de certains projets dont il a le secret tel que Highway Robbery (avec Small Professor). Phat Kat (aka Ronnie Cash) est aussi un rappeur de Detroit qui à également eu l’occasion de travailler avec Jay Dee (Rest in Beats) ainsi que plusieurs autres loustiques de la Motown City. Vous l’aurez compris, le but ici sera de découvrir ce que Detroit à de plus sincère à offrir au niveau du hip hop undergorund  ainsi que de préserver la mémoire du défunt J Dilla. SiKa sera également là en tant que guest pour pimenter la soirée qui s’annonce déjà flambante.

Bref, Beatchronic à signé et vous attend pour ratifier le contrat. À vos agendas donc, la date de votre  prochain eargasm n’est autre que samedi 28 novembre à 21:00 et ça se passera à The Corner.

Escalade, première marche à suivre

Un magasin de disques éphémère prend ses quartiers à Bruxelles du 5 mars au 2 mai. L’occasion de faire le plein de galettes house, techno, disco, funk et rap mais aussi de rencontrer les têtes pensantes derrière le projet. Escalade, c’est leur nom à tous les deux, le magasin et le collectif.

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Phat Kat @ Bravo – 9/05/14

“En mai, fais ce qu’il te plait”. Tout le monde aura été d’accord avec ce dicton vendredi dernier, car c’est bien l’un des artistes les plus proches du défunt génie musical J Dilla qui s’est produit dans la magnifique salle du Bravo. Vous n’y étiez pas ? Beatchronic est là pour vous replonger cette ambiance !

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Clear Soul Forces @ Atelier 210 – 05/03

La nouvelle recrue du prodigieux label hip-hop Fat Beats est venue se présenter mercredi soir au public belge pour présenter son deuxième album Gold PP7. Un titre on ne peut plus évocateur, recréant parfaitement  l’atmosphère dans laquelle baigne notre collectif américain.

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Danny Brown & Vic Mensa @ Botanique : 28/02

Danny Brown

L’incontestable pluie belge nous a ramené des tréfonds de Detroit un homme revendiquant une excentricité hors norme, devenue symbole de son authenticité. Daniel Dewan Sewell aka Danny Brown, est un rappeur au vécu plus que rebondissant. Dès son plus jeune âge, il alterna entre une vie de dealer de came dans les ruelles les plus sombres de la ville fantôme et une vie carcérale. Malgré ce passé dévastateur, une passion florissante pour le “hip-hop” baigna le quotidien de Daniel dès son plus jeune âge. Ce ne sera qu’en 2007 que la conscience de celui-ci reprit le dessus et l’amena à s’investir pleinement dans la pratique de ses lyrical skillz. Ce sera dans ce cadre-là qu’il sortira les 4 mixtapes “Detroit State Of Mind” où l’on peut remarquer la présence de producteurs tels qu’ Apollo Brown, J Dilla, Black Milk, Waajeed, DJ Babu et bien d’autres encore.

In kindergarten I’d say I wanted to be a rapper and people’d just laugh at me. ‘That’s a pretty funny job,’ they’d say.

2010 fut l’année “révélation” pour Danny, l’année où il découvrit sa nouvelle identité vocale (une voix pitchée rendant sa voix bien plus aiguë qu’à son habitude). Ce passage est caractérisé par sa track : “The Hybrid”. Une reconversion totale de rappeur thug addict aux blunts & instrumentales J-Dilla à un rappeur cyborg-addict aux substances chimiques & aux beats grime-electronic. A partir de ce moment-là, son ascension ne se fait plus attendre. Refusé sur le label G-Unit à cause de ses tenues vestimentaires trop “extravagantes” pour l’image du label, il se fait repêcher par le label Fool’s Gold du producteur DJ A-Trak. Dès lors, Danny enchaîne albums (“The Hybrid”, “XXX” et “Old”) et EPs (“The OD EP”, “The Bruiser Brigade” & “Black & Brown”) qui s’ensuivirent d’un succès international affolant.

La marque Carhartt WIP décida alors d’organiser la tournée européenne de Danny Brown afin de promouvoir son dernier album en date: “Old”. Celui-ci se réfère à l’expérimentation musicale à laquelle est sujet Danny Brown tel que sur son morceau “Dubstep”, sans oublier ses bonnes vieilles habitudes de rappeur du Michigan comme on peut le remarquer sur “The Return” avec le rappeur de Chicago Freddie Gibbs. C’est avec grande impatience que l’Orangerie s’apprêtait à nous dévoiler ses invités américains.[soundcloud id=’114413750′ width=’100%’]

Vic Mensa

Le rappeur Vic Mensa fit alors irruption sur scène, tandis que le DJ essayait de chauffer la foule en vain. En effet, les américains n’ont pas l’habitude des publics européens qui ont cette caractéristique d’être moins excités qu’aux USA. C’est à travers des mouvements et gesticulation à tout va que notre jeune talent de Chicago a pu prouver à son public que même un lutin est largement capable d’assurer un show de qualité. En effet, ce rappeur a déjà parcouru un bout de chemin avec son ancien groupe Kids These Days et s’est lancé récemment dans une carrière solo avec une première mixtape gratuite “INNANETAPE” où apparaissent des artistes tels qu’Ab-soul, Thundercat, Jesse Boykins et bien d’autres encore. Il marqua tant bien que mal le public par son énergie débordante, sa manie d’arroser la foule d’eau et ses tatouages: “1993” et “Still Alive”. Mais ce n’est pas tout, mes yeux furent également témoins d’une scène portant une forte connotation symbolique: un fan n’ayant pas supporté l’idée de se faire arroser, a donc riposté en lançant à son tour de la bière sur Vic Mensa. Morale de l’histoire : on n’arrose pas le public belge d’eau minérale mais bien de bière !

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Une tension se fit sentir à l’intérieur de la salle de concert, tout le monde attendait avec impatience l’arrivée du porte-parole de cette nouvelle vague de hip-hop. Dès son arrivée sur scène, le public s’est rapidement plongé dans l’univers tordu de Danny en adoptant la “flexin’ attitude” tout en se bousculant d’un côté comme de l’autre de la salle à travers des pogos. Après quelques tracks, celui-ci énonça d’une voix nasillarde : “Hiiiiiiii, I’m Danny Brown and I’m happy to be here”  suivi d’une intervention portant sur son intention de finir rapidement son show pour profiter de la nightlife bruxelloise. On entendra lors de sa performance des sons tels que “Jealousy”, “Blunt After Blunt” ou encore “25 Bucks”. Hormis le caractère délirant de son show, une petite déception contamina l’assemblée. En effet, le public s’attendit à un rappel de l’artiste qui ne reviendra finalement pas, le concert se termina donc brutalement. C’est avec un goût amer que les fans partirent ce soir-là malgré l’euphorie provoqué par ces courts instants. La suite de cette soirée ne pouvait, selon nous, finir que d’une seule façon…

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Et pour les plus intéressés d’entre vous, voici un documentaire sur la ville de Detroit où Eddie Huang rencontre l’univers dans lequel baigne Danny Brown.