Enterrons la hache de guerre avec cet apache d’un nouveau genre…
« Rock, folk, garage »…
Une intro avec une touche d’orgue de barbarie des Doors, une voix élégiaque, légèrement empreinte de mélancolie, et un univers mystique pour son premier clip sont autant d’ingrédients nécessaires pour avoir envie de fumer le calumet de la paix avec Benjamin Saint Viteux.
Ce jeune bruxellois, étudiant en publicité, s’est lancé il y a bientôt un an dans le partage de ses compositions pour le plus grand plaisir de ses auditeurs. The Saints, c’est « la possibilité de collaborer avec qui je veux, quand je le veux » explique-t-il, que ce soit Adrien Lagneaux qui pose ses doigts sur le synthé pendant les lives, ou encore Ben Baillieux (The Tellers) qui a prêté sa voix à Indian Summer, mais surtout et simplement, une référence évidente à son nom de famille.
… pour un mélange envoûtant
Ses influences et envies musicales changeantes selon les moments, il nous fait voyager avec « Peacepipe », et nous rappelle la simplicité d’une bière entre amis à la plage avec « Holiday Romance ». Ses préférences vont de Jacques Dutronc aux Queen of the Stone Age, The Dodos, The Growlers, il reprend « In spite of all the Danger » des Quarrymen… et il laisse le soin, à propos de ressemblances quelconques, « au public de voir ce qu’il veut y trouver (s’il s’y sent obligé) ».
Ce qui importe, dans ses morceaux, « ce par quoi je commence et ce à quoi je donne le plus d’importance », c’est avant tout la guitare – dont il aime la sonorité dans les vieux western spaghettis –, son chant en anglais étant une manière de former un tout cohérent. S’il répudie l’idée des paroles en français, c’est parce qu’à ses yeux, sans la barrière de la langue, la musique n’est hélas plus appréciée dans son ensemble et l’attention trop portée sur le message au détriment du ressenti. Et de ses mots ; « mon but n’est pas de faire des chansons pour pouvoir écrire mais d’écrire pour pouvoir faire des chansons ».
Pour finir, il y a la question cruciale de l’album à laquelle il ne pense pas vraiment mais qui « pourrait venir une fois que j’ai assez de matière et de cohérence », et si l’occasion se présente ce sera de préférence en « lo-fi » avec des amis dans une maison plutôt qu’en studio. En toute humilité. C’est en tout cas ce que je lui souhaite, pour qu’il continue de musicalement nous emporter sur ses nuages de fumée.
Une excellente découverte, à garder à l’œil… !
Ici : https://www.facebook.com/benandthesaints
Et là : http://benandthesaints.bandcamp.com/
«Jim travels round the world across the seas, in many ways he loves to see the waves smash on his boat and then fade away » (Indian Summer)
« So let’s take it away… »
Pour son prochain concert dans un cadre intimiste, rendez-vous le 15 JUIN aux Midinettes