18 rappeurs qui ont marqué le story-telling
19 Mar 2015

18 rappeurs qui ont marqué le story-telling

Le story-telling est un terme venant de

19 Mar 2015

Le story-telling est un terme venant de l’anglais qui signifie: ” l’art de raconter des histoires”. En effet, les rappeurs affectionnent nous emmener dans toutes sortes d’ambiances à la manière des scénaristes de cinéma. Cependant, cette technique est réservée aux meilleurs et c’est grâce à ça que “les plus grands” se sont construits cette image de fins lyricistes. De Oxmo Puccino à IAM en passant par des nouveaux venus comme Caballero, seuls les plus talentueux ont su nous emmener au fin fond de leur histoire. Souvent inspirés du milieu “gangster”, d’événements qui ont marqué l’histoire ou encore de portraits de vie fatalistes. Découvrez notre sélection du meilleur en matière de “story-telling“. Chronologiquement, ceux qui m’ont marqué le plus à travers ce mouvement.

1. Akhenaton – Prométhée (1995):

Bien qu’inspiré de la légende de Prométhée qui était un Titan de la mythologie grecque, Akh raconte son vécu à partir de plusieurs versions de sa vie. Dans cette track, il dépeint l’histoire de ce Titan en passant par d’autres mythes comme “la Tour de Babel” et le “Chien à 3 têtes”. Le MC nous montre ici sa passion sans fin pour les mythes et prouve que sa connaissance culturelle n’a aucune frontière.

Autres morceaux à découvrir: Un brin de haine, Nid de guêpes

2. IAM – L’empire du côté obscur (1997):

Issu du fameux album “L’école du micro d’argent“, ce son est une référence directe à Star Wars. Akhenaton et Shurik’n incarnent ici 2 malfaiteurs de la planète “Mars”. Entre fiction et réalité, ce duo nous conte une histoire avec des références directes aux anciennes politiques de la ville de Marseille.

A regarder également: Petit frère, Elle donne son corps avant son nom,

3. Oxmo Puccino et Booba – Pucc Fiction (1997):

Les 2 artistes qui s’étaient rencontrés dans l’écurie de Time Bomb nous content ici une virée en plein cœur du banditisme de Bogota. Oxmo et Booba sont en plein business de blanche et sont chargés de buter ce fameux Boopalooza qui était un indic’ des stups.

Autre morceau à découvrir: L’enfant seul,

4. Fabe – La créature de rêve (1997):

Le maître lyriciste nous a laissé trop vite sur notre faim mais nous ne pourrions oublier ce beau panel de sons  qu’il nous a laissé comme héritage. Dans celui-ci, il raconte l’histoire d’une jeune fille qui se fait amadouer sombrement par un petit escroc. Une sorte de mise en garde pour toutes les petites sœurs et filles, en pointant du doigt la banalisation du cliché de la femme-objet.

5. MC Solaar – La Belle et le Bad Boy (2001):

Comme le laisse présager le titre, Solaar nous peint la vie d’un jeune marginal et de sa nouvelle conquête. Le titre est inspiré du conte de Perrault, la Belle et la Bête. Un morceau sublimé d’allitérations et de phrases dont seul MC Solaar connaît la formule.

Autre morceau à découvrir: Arkansas

6. Tandem – La trilogie (2005):

Le Tandem signe ici le morceau le plus abouti du story-telling. Décliné en une trilogie comme au cinéma, le morceau dépeint la vie de Mac Tyer. Partagé entre une vie de braqueur, reseller et taulier, il essaie de s’en sortir dans un système où il n’y a plus d’échappatoire ou de reconversion possible. L’acte final se passe au tribunal, où il est accusé de tentative de meurtre avec préméditation. Avec Diam’s qui joue le rôle de la juge, Kery James qui porte la robe de l’avocat et Tunisiano ou Lino comme témoins, nous avons affaire à un des plus gros featurings qu’ait pu connaître le rap français. Pour connaître le verdict, je vous invite à regarder le clip.

7. Sniper – Tribal Poursuite (2001)

En pleine course entre la vie et la mort, le trio se met en situation de conflit avec des skinheads. A tour de rôle, chacun des MC nous raconte son périple face aux crânes rasés. Sniper a toujours essayé de dénoncer les problèmes de racisme en France, rien de plus percutant qu’un réel témoignage solidement vécu par ces rappeurs.

8. KDD – résolution (1998):

Citant lors de la 2ème phase, le grand cinéaste afro-américain Spike Lee, les KDD annoncent la couleur du morceau. En effet, le groupe met en situation une situation dans laquelle un jeune homme va se faire tabasser à la sortie d’un cinéma par une bande de mecs qui, on le suppose, l’ont attaqué à cause de sa couleur de peau.

9. Sully Sefil – J’voulais (2001):

Moins connu dans le paysage du rap français, Sully signe ici un classique du story-telling. L’action prend place après un braquage qui a mal tourné. Le protagoniste se retrouve dans une cabine téléphonique à raconter son périple à sa copine. Avide d’argent, ceci a causé sa perte et au lieu de finir au placard, il va préférer y mettre un terme avec une balle de calibre…

De 1995 à 2001, les MCs nous ont fait voyager entre influences littéraires, cinématographiques ou expériences personnelles. De George Lucas à Spike Lee, la plume des rappeurs n’a, en effet, rien à envier aux maîtres du 7ème art. La suite du top 18 en cliquant ici.

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