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BeatChronic’s Weekly Selecta – 03.06.16

Après avoir passé une semaine pleine de coups de gueule, de pluie maussade, d’un mauvais match des diables rouges et de grèves en tous genres, il est temps de vous accorder un vrai moment de divertissement. On remet le couvert avec des clips, des remixes, des EP ou des albums qui ont titillé nos sens ces derniers jours.

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JeanJass et Caballero, la double hélice bien huilée

Voilà un bon moment qu’ils font parler d’eux dans notre petite Belgique, chacun de leur côté. Aujourd’hui, la francophonie entière connaît leurs noms et leurs flows : Caballero et JeanJass sont incontestablement devenus des poids lourds du rap belge. Alors quand un projet commun voit le jour, ne pas y jeter une oreille serait une belle erreur. Ils ont souvent collaboré, mais leurs univers très différents seront-ils en osmose sur tout un projet ? On espère leur dire Merci Beaucoup à la fin de l’écoute.

JJ Caba

Durant cet album, on sent que les deux MCs veulent s’amuser et divertir le public, et ce dès la première piste. L’égotrip, cet exercice de style si cher au rap, y est très présent. C’est sur un ton léger que JJ et le Pharaon Blanc s’autoproclament comme les meilleurs, mais  pas seulement. Les trois extraits dévoilés avant la sortie étaient d’ailleurs annonciateurs de cela. Repeat, accompagné de son clip, était le premier avant-goût et nous étions surpris de la tournure du morceau. Simple délire? Non, vu que Yessai appuyait ce choix mais en plus réussi. Sur un beat relativement calme de Mowley accompagné de la guitare d’Antoine Romeo. Ils deviennent millionnaires et se permettent tous les abus, de l’achat d’un héliport au foie gras gaspillé.  Du pur entertainment, et Merci Beaucoup est encore une fois dans cette lignée. Le refrain est entêtant, ce titre a le potentiel d’un tube, à leur échelle bien sûr. S’ils ont préféré mettre en avant ce côté joueur lors de la promo, l’album ne contient évidemment, et heureusement, pas que ça. On connaît les plumes des deux gaillards et elles ne se limitent pas à gonfler leurs égos avec de multiples hyperboles.

Plusieurs titres sont à mettre en lumière, comme Rien de grave “Je tombe, je me relève ». Une invitation à ne pas se laisser abattre par les épreuves de la vie et rester positif quoiqu’il arrive. Comme si rien ne pouvait les atteindre, les deux rappeurs vont de l’avant. C’est un sujet souvent exploité mais le répéter ne fait pas de mal,  et Vince Romeo aux cuivres apporte une autre dimension au morceau.

Dans Elle me veut, ils abordent le thème de l’amour. Et pour se faire, quoi de mieux que de sampler Vanessa de Doc Gynéco, bien d’actualité avec la réédition de son grand classique Première consultation. Le morceau est sensuel et plus dédié au désir charnel qu’au grand amour.

JJ Caballero

Le dernier titre, Oh merde, est le plus sombre de l’album. Il reste malgré tout à l’image de l’album, très optimiste. Le refrain aurait pu faire penser le contraire, mais les couplets contrastent bien en montrant cette envie de vivre, de réussir en donnant tout. JeanJass s’occupe lui-même de l’instru, ses talents de producteurs étant tout aussi impressionnants que ses performances au micro.

En somme, l’album est très réussi dans son ensemble, très léger et positif, ça fait du bien. La petite crainte était qu’il y ait trop d’égotrip au vu des extraits, mais ils ont su l’utiliser intelligemment, de façon ludique et en faisant en sorte que chacun des morceaux ait son identité. Les morceaux un peu plus “conscients” de l’album montrent bien qu’ils n’ont rien perdu de leur plume, et leur combinaison marche du début à la fin. A noter aussi la présence inévitable de DJ Eskondo aux scratchs et de Le Seize pour certaines prods, on ne change pas une équipe qui gagne. Avec Double Hélice, JeanJass et Caballero prennent un peu plus leur envol.

Seven nous attire dans son cosmos

Il suffit d’une ligne pour que je j’illumine ma ville”, c’est ce que Seven affirme dans un extrait de son album, RVRBR. Il faut dire que ce ne sont pas des paroles en l’air. Le rappeur de Just Cracking Records offre un LP très complet, entre des morceaux très énergiques qui mettront le feu sur scène, dont cette intro Zep Tepi, et d’autres plus calmes et mélancoliques. Au niveau des invités, Jeanjass et Caballero ont répondu présent et ont offert des couplets de qualité, mais la surprise est Joy, qui est vraiment en harmonie avec Seven sur Variable et offre un morceau fort du projet. Autre perle du disque: Refaire le monde. Lyricalement et techniquement c’est très fort, c’est le genre de titre qu’on ressortira volontiers dans quelques années et qui ne devrait pas prendre une ride. Pas de longueur, les morceaux s’écoutent tout seul, la vibe est reçue 7 sur 7.

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Clip: JeanJass – Pippo Inzaghi

Après un très réussi Jean Jass Goldman LP, le rappeur/producteur carolo JeanJass décide de rendre une éloge à son morceau consacré au vécu footballistique d’Inzaghi. Jactant des constructions de phrase façon second degré belge, il nous confesse qu’il est comme la meilleure table, dans le fond, il est réservé. En somme, un très bon groove d’hiver composé par Le Seize accompagné de Pep Roméo à la basse, Antoine Roméo à la guitare et Vince Roméo aux cuivres, le tout sur des images d’Olive & Tom qui raviveront vos plus tendres souvenirs d’enfance.

Clip: Blondin – TGV

L’équipe carolo d’Exodarap vous invite à faire un tour dans leur TGV customisé. Suite à la réussite du projet solo de JeanJass (Goldman), Blondin se lance également avec un EP qui s’annonce plus que prometteur. A la prod, vous retrouverez l’empreinte trap de JeanJass agrémentée de riffs de guitares psychédéliques par Antoine Roméo.

Soyez prêts pour ce trajet explosif accompagné de tequila, gin et vodka avec vue sur les fessiers des bains de Szechenyi à Budapest.

JeanJass : la drogue, fléau des festivals ou aubaine des fêtards

Nul n’est censé ignorer les sévères contrôles à l’entrée du festival hennuyer de mi-juillet. Après cette offensive policière, une question se pose : Tantine Marie-Jeanne et Tonton Jack sont-ils les invités incontournables des festivals?  Afin de ne pas être auto-suffisants, nous ne vous transmettrons pas notre avis mais celui de JeanJass sur la qustion. Le jeune rappeur/producteur carolo s’est mis à table pour nous livrer ses pensées plus que nuancées… Avant tout, pour ceux qui auraient manqué la vague carolorégienne du rap francophone, voici un extrait de son dernier projet en date : Goldman.

Consommes-tu de la Weed lorsque tu te trouves dans un contexte musical (concert, phase de prod, d’écriture,…) ? – Pourquoi ?

Çà arrive très souvent, la fumette est très présente dans notre milieu. Personnellement j’aime fumer de l’herbe, ce n’est pas forcément lié à la musique. Je n’en ai pas besoin pour créer. Fumer me relaxe, c’est une question de détente !

Cela te donne-t-il l’impression d’être plus performant, plus confiant, plus inventif  – Est-ce indispensable pour toi ? 

Non, pas vraiment. Comme je disais plus haut, l’aspect créatif n’en dépend pas. Si j’ai fumé, je serai juste plus détendu, donc parfois ça me permet de me focaliser sur mon processus créatif. C’est comme si j’étais enfermé dans une bulle de fumée qui me coupe du reste du monde. Mais ce n’est pas du tout systématique, bien au contraire.

Dans quel contexte as-tu commencé à consommer ?

Avec les copains, après les cours. Je ne saurais pas vraiment expliquer ce qui m’a attiré, c’était la dynamique de l’équipe. J’ai rencontré certains de mes meilleurs amis autour d’un joint. C’était peut-être juste un prétexte pour se réunir.

Quelle influence cette pratique a-t-elle sur ton quotidien aujourd’hui?

En fait, j’essaye de minimiser au maximum cette influence. Je fume quand je n’ai rien d’important à faire. Je ne fume pas le matin par exemple, chose que je faisais étant plus jeune, je suis essentiellement un fumeur nocturne. La weed me détend mais dans certaines situations, beaucoup même, il faut être vif à 100% ! Je ne fume pas (ou très peu) avant de jouer sur scène. La scène c’est du sport, c’est mon boulot. Et on ne se défonce pas au boulot !

Je suis assez simple : j’aime rouler mes joints. Avec le temps, je met de moins en moins de tabac.

La drogue et l’alcool en festival, c’est comme les mecs torses nus, c’est inévitable. Qu’est-ce que tu en penses ?

Plus généralement, je pense que l’alcool et la drogue sont indissociables de la fête. Et les festivals sont des fêtes géantes qui durent plusieurs jours. Voilà.

Selon toi, que serait la différence d’ambiance en concert face à un public sobre et face à un public de consommateurs avérés ?

Je pense clairement que certaines musiques, dont la mienne, s’apprécient différemment avec un petit verre ou un petit pétard. Mais c’est juste mon avis ! Et aussi, un public sobre est beaucoup plus mou, beaucoup plus timide. Mais ça ne veut pas dire non plus qu’ils faut se retourner la tête pour kiffer un concert, c’est chacun son truc. Pour comprendre toutes les subtilités des rimes il faut rester un minimum attentif !

JeanJass

Photo: Durand Guillaume

Comme tu le sais, il y a plusieurs façon de consommer la weed (bang, tabac,…), quelle est celle que tu utilises – Celle que tu déconseilles ?

Je suis assez simple : j’aime rouler mes joints. Avec le temps, je met de moins en moins de tabac. Le bang et tout ça je n’ai jamais kiffé, c’est du gaspillage !

Quelles sont ta pire et ta meilleure expérience de consommation ?

Je n’ai jamais vécu de bad trip avec la weed, c’est plus le mélange avec l’alcool qui peut parfois te faire dire ou faire de la merde. Mon meilleur souvenir ? J’ai déjà eu la chance de goûter certaines des meilleures herbes du monde, et ce serait difficile de te dire laquelle j’ai préférée !

Faut-il légaliser le cannabis en Belgique – Comment le vois-tu en pratique ?

Je sais pas trop… Je suis assez partagé sur la question. Ce serait bien sûr beaucoup mieux si on ne nous faisais plus chier avec ça, je veux parler des flics évidemment. Mais d’un autre côté, si des associations légales en vendaient librement, je me dis que les tarifs augmenteraient et qu’il faudrait suivre certaines règles contraignantes. A voir donc.

RueduShizzle

Photo: Yaël Hasch

Notre ami casse un mythe que certains artistes tentent de véhiculer aujourd’hui.  Mythe selon lequel drogue et alcool seraient primordiaux lorsque l’on se trouve dans un processus créatif. Il n’empêche que, bien qu’insolites et souvent illicites, ces substances restent des compagnons de fête hors pair.

JeanJass & Caballero @ Botanique 23/11/2014

Ce dimanche 23 novembre 2014, JeanJass quittait l’espace d’une soirée son royaume de Charleroi pour nous offrir un concert au Botanique. L’occasion pour lui de mettre le feu à la capitale ! Retour sur cet évènement de la scène rap belge, qui aura fait plus d’un heureux.

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Hippocampe Fou @ Botanique – 14/11/13

La petite salle de La Rotonde se remplit peu à peu alors que DJ Eskondo commence à faire remuer les têtes des amateurs d’instrus Hip-hop. Première partie de concert : la clique Exodarap a décidé de chauffer la foule dans les règles de l’art. JeanJass fait monter la tension, accompagné d’une trompette qui fait plaisir à entendre ! Tout se met en place pour que la soirée soit riche en émotions. La première partie se termine alors que le DJ se transforme en MC le temps d’une instru toujours accompagnée de la fameuse trompette. Chacun semble comblé, pendant qu’un beat littéralement aquatique démarre sous nos impatientes oreilles… Nous sommes à présent plongés dans l’Univers marin d’Hippocampe Fou.

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