Le Dj au pull cannabis, la naine toute mimi, le kéké sexy en training et leur clown maléfique étaient encore plus GENIAUX que WTF ce mardi 3 mars au VK de Bruxelles ! C’était intense comme une vodka russe. Little Big valait toutes les drogues du monde réunies sur scène. Trinquez vos eaux de vie pour eux ! Поздравляем!
Avant d’entamer les détails du concert, une brève présentation du groupe s’impose, pour ceux qui ne connaissent pas encore le nouveau phénomène buzz des Internet…
LITTLE BIG, ce sont trois Russes (Ilya Prusikin, Sergey Makarov et Olympia Ivleva) complètement cinglés qui font de la rave. Ou encore de la « funeral rave » ou « électro trash ». Un groupe très jeune puisqu’il s’est formé en 2013 à la belle Saint-Petersburg. On pourrait les comparer à Die Antwoord avec lesquels ils ont justement déjà joué.
Leur délire se caractérise majoritairement par l’exploitation des clichés que nous – les Occidentaux – avons sur les Russes. Tous des alcooliques bourrés au volant qui vivent en communauté avec des ours. A noter également qu’ils prônent une ouverture d’esprit sur les malheurs du monde (voir le clip « Life in Da Trash » plus bas). Ils ont trois albums à leur actif, le dernier s’appelle With Russia From Love. Ah, et au fait, la chanteuse Olympia est une naine !
Revenons au concert. Je m’attendais à ce que la soirée soit déjantée, mais pas à ce que leur performance soit tant magistrale ! Une centaine d’acharnés venus acclamer les rois de la Vodka. Un public relativement varié qui se composait majoritairement de jeunes punks et de métalleux. Et même d’une femen ! Les gonzesses se mettent à l’aise. Après deux minutes de live, voilà quatre soutifs en vue. En d’autres mots, un public bien chaud comme on les aime ; et je pense que Little Big le confirmerait.
L’intro nous plonge directement dans l’ambiance. Une petite mélodie traditionnelle annonce le spectacle what the fuck qui va suivre… Ce qui m’a marqué, c’est cet écran géant qui accompagnait l’entièreté du concert. Une super mise en scène avec d’abord, des projections psychédéliques, puis des extraits de clips et un zoom flippant sur le clown.
Le groupe au top de sa forme ! Ils sautillent, dansent en mode jumpstyle et échangent avec le public. On peut dire qu’ils savent mettre l’ambiance ! Avant de réapparaitre sur scène tous déguisés, Ilya, le chanteur torse poil, montre qu’il sait parler Français : « Hey ladies ! Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? ». Et puis les voilà qu’ils invitent le public à chanter en cœur avec eux « On va lui trouer la rondelle » ! Ahah.
Public Enemy, tout le monde saute !
Les bases électroniques bien lourdes sonnent justes et ne blessent pas nos petites oreilles ! Ouf, on avait oublié nos bouchons. Et puis la dynamique du groupe boostée par un jeu de lumière plaisant, bien évidemment.
Russian Hooligans, on balance les bras d’un côté à l’autre et puis on saute !
La fin approche… déjà… c’est parti pour Every Day I’m Drinking ! Et hop on nous sert des shots de vodka. Mais que demander de plus bordel ? Je sais… inviter le public à trinquer sur scène. Ben, ils l’ont fait aussi ! Majestueux…
Et vu que ce n’est jamais assez, on repart sur un petit rappel. Ils relancent Every Day I’m Drinking et un mec en borat débarque sur scène ! Je n’ai plus de mots pour décrire la perfection de ce show.
Je retiendrai de ce concert un souvenir rempli d’alcool et d’ours qui se font enculés par un clown. Mais aussi une bande de Russes chaleureux qui ne se prennent pas la tête et qui savent comment s’éclater et comment éclater son public ! Bref, si vous rêviez de voir des nanas dénudées mais plus jolies que dans un concert de metal, fallait venir. Et si vous n’aviez jamais vu une naine aguicheuse se déhancher, c’était l’occasion.
Setlist
Intro
Kalinka
We Will Push the Button
Public Enemy
Russian Hooligans
Stoned Monkey
Pump It
Freedom
Free Your Mind
Dead Unicorn
Kind Inside, Hard Outside
What a Fuckin Day
My Way
Life in Da Trash
Every Day I’m Drinking