Doux et aérien, Mild High Club nous présente son premier album
20 Oct 2015

Doux et aérien, Mild High Club nous présente son premier album

Stones Throw Records, le label bien connu

20 Oct 2015

Stones Throw Records, le label bien connu des amateurs de hip-hop underground, se diversifie en proposant une nouvelle branche dédiée aux musiques psychédéliques en tous genres : Circle Star Records. Ce sous-label est cependant faussement jeune. Sa création remonte à il y a six ans avec la sortie du single It’s My Life de Dâm-Funk. Mais depuis lors plus aucune nouvelle. Ce n’est que cette année qu’il (re)prend vie avec les signatures de Jesse Hackett, Diva, Vex Ruffin, et enfin Mild High Club.

Sorti assez discrètement ce 18 septembre, Timeline est le premier album de ce dernier. Derrière Mild High Club se cache Alexander Brettin, un homme moustachu plutôt étrange, semblant sortir tout droit des années 80. Ancien membre de Soft Candy, groupe de rock psychédélique originaire de Chicago, Brettin a décidé de migrer vers l’ouest pour s’installer à Los Angeles et y développer son projet solo. Il laissait découvrir ses deux premiers morceaux en début d’année, précédant quelques vidéos qui donnaient déjà une bonne idée de l’univers soft-rock-psychédélique que l’on retrouve aujourd’hui sur l’album.
Lors de l’élaboration de son projet, Brettin s’est entouré de quelques artistes dont R Stevie Moore, Silk Rhodes, et Ariel Pink dont l’empreinte sur l’album est indéniable.

L’intro annonce la couleur. Dès les premières notes de synthé et de guitare flanqués d’une bonne dose d’effets, nous pouvons aisément imaginer de quoi sera faite la suite. Vient ensuite Windowpane, un des premiers morceaux partagés par l’artiste. Cette musique, pouvant paraitre fort monotone à première écoute, fait preuve d’une recherche assez poussée dans la variation de l’instrumentation et les mélodies vocales. On commence à percevoir quelques touches de jazz issues de la formation musicale de l’artiste.
Nous ne nous attarderons pas sur chacune des musiques qui partagent une ambiance similaire et qui sont globalement toutes du même acabit. On peut cependant souligner le sentiment de plénitude que procure l’orgue timide de You and Me et Elegy.
On se doit aussi de parler de The Chat, dernière piste de l’album qui est une collaboration de MHC avec Weyes Blood et Ariel Pink. Ce morceau ne porte pas vraiment de traces des deux invités, l’album étant dans l’ensemble tellement teinté de Pink que l’on ne peut même plus distinguer quand il y participe officiellement.

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Malgré les remarques négatives qui ont pu ressortir dans cet article, ce premier album est loin d’être mauvais. Certes il ne réinvente pas la roue, mais il y a une cohérence et une certaine recherche qui fait qu’on peut l’écouter plusieurs fois sans se lasser. On regrettera le manque de diversité dans les textures lié au côté un peu trop Ariel Pink/Mac Demarco de l’ensemble. Il ne fait cependant aucun doute qu’il plaira aux fans du genre.
Reste à voir ce que ça donne en live. Pour cela, rendez-vous le 28 octobre au Trix à Anvers !

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