"Exit" to the nightclub
11 Avr 2013

"Exit" to the nightclub

Aujourd’hui, on ne peut pas envisager la

11 Avr 2013

Aujourd’hui, on ne peut pas envisager la musique techno sans avoir à l’esprit que l’Allemagne est la meilleure représentante du genre. Bien qu’elle ne puisse pas se revendiquer comme le berceau de la techno et de la house, il s’avère pourtant que nul endroit du globe n’est autant bercé par leurs vibrations que les clubs des grandes villes teutones, Cologne, Berlin et Hamburg en tête. L’homme qui nous intéresse ce soir vient justement de cette charmante bourgade, et il connaît merveilleusement bien la spécialité de son pays.

oliver_schories

Oliver Schories, la trentaine fraîchement passée, a su se tailler une solide réputation dans le milieu électronique, car il possède le secret d’une puissante tech-house, ni trop douce ni trop tapageuse, qu’il distille avec force et tendresse tout à la fois, comme savent le faire certains de ses compatriotes – Sascha Funke, les minimalistes de Kollektiv Turmstrasse ou encore le célèbre Paul Kalkbrenner. Déjà auteur de plusieurs EP, dont on retiendra des sons efficaces comme le très progressif Archipel ou le vitaminé The Deal, et d’une multitude de remixes (Gui Boratto – Paralelo, Sivesgaard – Unorthodox…), il avait sorti en mars 2012 un premier album qui mélangeait à la perfection deep house et techno, nommé Herzensangelegenheit. Oui, il faut noter que le genre techno regorge de DJs et de sons aux noms imprononçables pour les amateurs qui ne maîtrisent pas la langue de Goethe, mais fort heureusement la beauté auditive qui se cache derrière de tels intitulés fait vite oublier ce petit détail.

Cette année, exactement un an plus tard, le jeune Oliver revient avec un nouvel album haut en couleurs et en émotions, Exit, pas forcément révolutionnaire mais qui confirme son talent et la solidité de ses compositions. Comme son nom l’indique, ce disque est une évasion vers le night club de vos rêves, et il sera difficile de ne pas shaker votre booty au rythme des quatorze tracks, qui varient des voix planantes de Get me à l’entraînant Another Day dans le plus pur style housy, sans oublier les énormes But Maybe et Only Good for Train. Schories prouve une fois encore qu’il est en mesure d’envoyer du gros lourd, des beats prenants, des mélodies légères et de fortes lignes de basses, sans oublier son objectif ultime : vous faire bouger de la tête aux pieds. Bref, une délicieuse galette à la sauce allemande.

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