Détroit reprend ses droits.
24 Sep 2015

Détroit reprend ses droits.

Le jour J, le moment M, 22/9,

24 Sep 2015

Le jour J, le moment M, 22/9, Clear Soul Force, à savoir: L.a.Z, E-Fav, J-Roc et Llajide débarquent au Botanique à Bruxelles. Détroit s’invite chez nous, on répond présent au rendez-vous. Peu de temps après notre arrivée, la voix d’un MC attire notre attention, on se retourne et on se retrouve face au collectif au complet. Baffle bluetooth, démarche chaloupée, spliff en bouche. Détroit est dans la place. On se retrouve donc dans la salle où les hostilités sont sensées prendre place (la Rotonde).

On laisse vagabonder nos yeux et nos oreilles, impossible de ne pas constater qu’à cet événement, le public caucasien est majoritaire. Certaines bribes de conversation permettent de se rendre compte que des individus de tout âges sont présents. Des mecs, la trentaine, discutent du dernier album d’Akhenaton quand soudain, le DJ monte le son et fait oublier la présence de kids qui peuplent aussi la salle.

Dès le départ, le ton est donné. Hyper activité hors du commun, jeux de scènes ultra énergique, one drop et flow au débit de parole monstro-fleuve. Le collectif assure le show durant un peu plus d’une heure, mixant des titres de leurs albums précédents: Detroit Revolution, fab 5ive et Cheat Codes. Il faut bien l’admettre, l’influence Soul Of Mischief, J Dilla et Slum Village se font plus que ressentir, mais plus sous forme de mixture à consommer sans modération que d’une banale reprise insipide.

Fait marquant de la soirée: la polyvalence dont les MC’s ont fait preuve, n’hésitant pas à remplacer le DJ aux platines afin de balancer la track suivante ou d’enchaîner sur une session scratch aux platines. On note un bémol au niveau de la ferveur du publique, malgré les nombreuses tentatives d’interactions avec ce dernier un certain malaise persiste, était-ce la barrière linguistique ou juste un excès de timidité ?

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Le show prend fin, le crew n’a pas omit de faire la promo de son dernier album en
date.. Véritablement accessible, loin de ces célébrités bunkerisées derrière leurs équipes de gardes du corps. Eux, n’hésitent pas à se fondre dans la foule afin de
serrer des mains et conclure, au passage, quelques ventes. Le reporter opportuniste que je suis saute sans hésitation sur l’occasion pour poser quelques questions.

BC: Si vous pouviez résumer Détroit en 3 mots, lesquels choisiriez vous?

Clear Soul Forces: dur, talentueux, sous estimé.

BC : certains vous considèrent comme étant la relève de la mouvance propre au groupe Slum Village. Qu’en pensez-vous?

Clear Soul Forces : bien sur ça nous fait vraiment plaisir car c’est un groupe qui a eut une grande influence à Détroit et qui continue aujourd’hui encore
à inspirer pas mal de monde.

BC: Pourquoi avoir choisi le nom de Clear Soul Forces ?

Clear Soul Forces: Ho tu veux dire le nom du groupe ? Franchement man c’était juste une délire comme ça, il n’y a pas vraiment de raison.

BC: je vois que pas mal de personnes vous attendent, merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.

May Dilla rest in Peace.

csf

La fin du live et son obligatoire photo souvenir.

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