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NORITE : Une rencontre, de la techno, un label.

Norite, le label minéral. Les amateurs de techno, ont surement déjà entendu cet étrange nom résonner dans leurs oreilles. Créé il y a un an maintenant, grâce a l’heureux hasard d’une rencontre, ce label bruxellois aux couleurs sombres, fait déjà bien parler de lui, que ce soit grâce à ses soirées, à ses collaborations, ou encore plus récemment à ses releases. BeatChronic a passé quelques heures avec eux et raconte la rencontre de trois passionnés de musique.

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Ricky Rondo jette son ancre musicale

Cela faisait plus d’un an qu’il avait annoncé un premier projet à venir, aujourd’hui c’est chose faite: Ricky Rondo a sorti Ancre musicale disponible en téléchargement gratuit. Initialement slameur, il tente des flows proches du rap dans ce premier essai de 12 titres. De la même manière que son timbre de voix est différent d’un morceau à l’autre. Au niveau des instrus, Ricky Rondo multiplie les collabs, on retrouve notamment Moja, Damso, Anthony Moreau et Nar6 sur les prods. Au final, l’artiste n’est ni rappeur, ni slameur, simplement un poète qui tente d’entraîner ses auditeurs dans son tourbillon de mots, son voyage musical.

Kangling ou l’exorcisme des frontières

Axel Gilain, contre-bassiste de formation, sort son nouveau projet avec son groupe Kangling. Son nom évoque peut-être pour certains, la scène jazz et Drifter, l’autre groupe dont il est membre. Mais pour d’autres personnes, Axel Gilain représente aussi le mimétisme musical par excellence.

On a déjà pu le croiser il y a quelques années dans des soirées reggae, à chanter au pur style de The Gladiators avec Sun Rockers ou également à invoquer les esprits du psychédélisme ethio jazz avec Yokaï ou simplement sur un endroit perdu dans le désert à jouer avec des maîtres Gnawas.

Avec son projet Echoes of Distant Voices, il nous ouvre une nouvelle porte vers un univers où les différentes influences comme le jazz et la pop ou l’électronique et l’acoustique cohabitent sans gêne. Rempli de surprises sonores et rythmiques, le tout dosé avec intelligence et élégance.

Kangling : trompette  taillée dans un fémur humain et utilisée par les chamanes tibétains lors des rituels d’exorcisme ou de maîtrise du temps.

La fièvre du samedi soir s’invite dans les musées

Samedi, dans le cadre de la Museum Night Fever, Bruxelles nous offre ses musées comme on ne les voit jamais. La MNF c’est 24 musées à travers la ville qui ouvrent leurs portes en nocturne et proposent des expériences culturelles et artistiques hors du commun: concerts live, théâtre, activités interactives… Autant dire que la liste est longue et variée.

Pour continuer la soirée, l’after-party officielle, organisée par Tatou Production et MacSwell  se déroulera au Bloody Louis à partir de 23h00. Au programme, des DJ’s set de Patrick Topping et SOUL SHAKERS parmi d’autres, accompagnés de live painting, de vidéo mapping ou de performances déjantées jusqu’au petit matin. De quoi passer une soirée agitée.

Great Mountain Fire, une ascension presqu’au sommet

Ô tristesse que d’apprendre que c’est déjà la 10ème et dernière édition collaborative de l’ABBOTA. Pour ne pas rater cela, nous avons choisi les jeunes de Great Mountain Fire pour en profiter une ultime fois.

Ambiance très travaillée dès l’entrée de l’Ancienne Belgique: rideau en velours bordeaux avec guirlandes led tombantes jusqu’au sol pour couvrir les balcons, avec un petit comité d’aficionados. Pour ne rien vous cacher, le public est plus que restreint en ce samedi, c’est plutôt étonnant et mauvais signe à la fois.

21h20 ces cinq bruxellois nous allument directement avec leurs différents titres provenant tout droit de leur dernier album Sundogs  (Pias – 2015) mais aussi de Canopy (premier album sorti en 2011) avec 5 Step FeverLate Lights ou Lapis Lazuli. Look hipster, grosse barbe, veste bomber bleu royal ou encore poncho indien, chemise exotique et pieds nus, on se croirait à Coachella avec ce mix de styles. Cette étiquette haute en couleurs nous montre directement leur personnalité jeune, dynamique et complètement barrée.

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Osmose avec leurs fans des premières heures qui ne s’arrêteront pas de chanter, danser et de boire durant tout le concert. Malheureusement, la salle ne se remplit que péniblement, et ce malgré l’ambiance et la joie de vivre qui émanent des Great Mountain Fire. Le set est net, précis et court, pas une minute de plus, pas un seul rappel. Certes, nous avons oublié que nous étions ici dans un mini-festival: le timing est précieux, donc on reste forcément sur notre faim. Mais ce manque de tact et d’échange avec son public de grands fans ne joue pas en leur faveur pour qu’on sorte de là avec une envie de “forever more”. C’était donc un “sans plus” non mérité. Dommage.

Entre funk, rock, soul et pop psychédélique, le groove y est très bon. Ils font parler d’eux et le feront très certainement encore dans leur futur prometteur. En somme, le show y est mais le manque de public rend cette soirée un peu triste, moins conviviale que d’ordinaire et sans lendemain, malgré que l’ABBOTA continue le jour suivant au Botanique. On attend donc avec impatience le petit frère de Sundogs, en espérant que “the magic” opérera encore.

Hypnose, l’Ep troublant de 90 sur NORITE RECORDS

Norite : “n . ( Nôr’ït ) : une roche ignée granulaire constituée d’un mélange de lumière et de minéraux sombres”. Un choix qui n’est pas anodin pour le nom de ce label bruxellois.

En effet, à l’écoute de cette techno, qui se veut innovante, on plonge dans un univers sombre, dur, et lumineux à la fois. Avec leur prochaine release Hypnose par le membre 90, deux titres ainsi que deux remix, le voyage continue, par une route un peu plus calme et douce, mais tout aussi puissante,entre ambient et noisy. 90 recherche perpétuellement la variation, le désir de faire transparaître un sentiment, ses influences vont de l’abstrait au planant. Une chose est sûre, 90 nous touchera par son âme et sa délicatesse.
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Hypnose est à découvrir aujourd’hui, sur Norite Records et à écouter en preview ici. Une release dédicacée à Roland, souligne 90.

CONCOURS : OLVO, un OVNI en approche

Mardi, OLVO sortira un LP signé chez Low Kick Records. Que ce soit de l’abstract Hip Hop ou de la Future Bass, le belge produit de la musique électronique semblant venue d’une autre planète.

Il sera au Bonnefooi jeudi, entouré de DJs tels que DJ Bambooh, pour partager les prods de ce nouvel album dont un titre est déjà disponible.

Ça, plus le teaser, inutile de dire que ce projet promet de claquer. Un nombre limité de CD circulera et BeatChronic en a reçu un. On lance donc un concours pour que l’un d’entre vous le remporte :

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) Liker la page Facebook : OLVO

4) Envoyer un mail sur contact@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 31 janvier et se terminera le 3 février. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

La dépréciation fortuite des Death Cab for Cutie

On les avait découverts grâce à leur album Transatlantism en 2003. Douze ans plus tard, les Death Cab for Cutie nous présentent leur tout nouvel album Kintsugi ce jeudi 12 novembre à l’AB. Retour sur un concert reflétant le rock américain, un brin old school, tout droit venu de Washington.

La salle est pleine pour accueillir ces cinq gaillards qui font le déplacement de leur Bellingham natale (Washington) jusqu’à Bruxelles. Les fans ce soir sont majoritairement anglophones et connaissent les Death Cab depuis les années 2000, à la sortie de The Photo Album. Album sur lequel nous avons pu découvrir We Laugh Indoors, A Movie Script Ending et I Was a Kaleidoscope, mais ça, c’était au début.

Si ce groupe ne vous dit rien à première vue, il est toutefois probable que vous ayez déjà entendu des bribes de leurs sons. Via les séries TV, les Death Cab ont jouit d’une certaine visibilité au delà de leurs frontières. On les retrouve ainsi dans les bandes sons de certains épisodes de Californication, Heroes, Six Feet Under ou encore Scrubs. Mais c’est grâce aux albums Transatlantism (2003) et Plans (2005) que ces cinq américains rock ‘n’ roll se sont créés une base de fans solide à travers le monde. Ce groupe a longtemps été étiqueté comme ayant des tendances “émo” à cause, ou grâce, à la sensibilité et aux émotions dégagées par leurs textes mais surtout à la voix mélancolique d’un Ben Gibbard écorché vif.

Pour ce passage en Belgique, ils nous offrent leurs plus grands titres pour attiser l’intérêt d’un public bruxellois soucieux de voir comment ce groupe, qui date de 1997, peut évoluer et générer une nouvelle énergie pour Kintsugi, leur neuvième album. Ils nous jettent leur Black Sun et No Room in Frame (issus du nouvel album) un peu nonchalamment, en restant dans leur bulle faite de lumières minimalistes et de synthé occupant tous les recoins de la scène. Au niveau de l’interaction avec le public c’est le néant, pourtant c’est l’Ancienne Belgique, pas le Palais 12 ou Forest National. Où est donc passé le côté cosy intimiste tant attendu qui ajoute cette connexion entre les Death Cab et leurs fans?

Mais c’est heureusement avec leurs excellents Title and Registration, The New Year, The Sound of Settling, I Will Follow You Into the Dark que nous regagnons légèrement confiance au spectacle pour lequel nous sommes présents en masse ce soir. Underneath the Sycamore nous plait, mais c’est avec You Are A Tourist et I Will Possess Your Heart qu’on se dandine enfin dans la salle.

Malgré cette légère déception scénique, les Death Cab for Cutie reste un très bon groupe de rock indépendant qui plaira toujours autant si vous aimez le rock roots et romantique made in US. Le programme est taillé sur mesure pour nous impressionner sur scène mais le manque de proximité met un frein à notre enthousiasme. Les Death Cab regroupant des membres proches de la cinquantaine, on se demande s’ils seront encore capables de nous étonner et de nous fournir d’autres albums dignes de leur renommée dans les années à venir.

Le “gratin” de la scène belge à Red Bull Elektropedia

Dans deux semaines, auront lieu les Red Bull Elektropedia Awards. Vous avez 8 jours pour voter pour vos artistes favoris et leur donner la chance de remporter une ou plusieurs des 23 catégories. 

Red Bull Elektropedia, qu’est-ce que c’est exactement? Il ne faut pas confondre l’institution avec la Red Bull Music Academy. L’organisation a été fondée en 2009 et se dit “archiviste de la vie nocturne belge” depuis lors. Vous l’aurez compris, le but de cette compétition est de valoriser les activistes de la musique en Belgique. Mais pas seulement, on retrouve aussi des catégories telles que : “Best Clip” ou encore “Best Party Photographer”. Parmi la foule d’artistes à l’honneur cette année, nous pouvons citer : Netsky, LGTL, Kolombo et Oscar and the Wolf.

On vous donne rendez-vous le 25 novembre pour connaître le nom des gagnants au Wild Gallery.

Maybe Belgium #11 : rencontre avec SMODBT

Vous commencez à connaître le principe : un DJ et/ou producteur belge, une track list hybride et une mixtape inspirée, on parle ici de Maybe Belgium. Et c’est SMODBT A.K.A. Some Ol’Dirty Beats qui s’y colle pour la 11e édition. En accompagnement de cette mixtape, nous vous offrons une interview pour découvrir un peu plus le bonhomme qui se cache derrière cette bande sonore.

« La Musique est l’élément qui me connecte aux gens, à la ville où je vis, à la Mère Nature et à tous les éléments du Cosmos, du plus petit au plus large. La Musique a cette habilité à nous connecter en tant qu’Etres Humains, plus que n’importe quelle confession ou croyance du Monde. Quand je mets l’aiguille sur le disque et laisse le son caresser mes oreilles, je n’ai besoin de rien d’autre. Je suis debout, je ne bouge pas, j’écoute et me laisse envahir. Je pense que c’est une sorte de code acoustique de notre psyché. Il y a toujours une musique pour un moment que tu vis, pour l’état d’esprit dans lequel tu es, cette sorte de lumière qui traverse la fenêtre. La Musique m’apporte du positif et de la bonne énergie, je n’ai jamais essayé la méditation mais c’est un peu pareil, définitivement. »

BeatChronic presents “Maybe Belgium” #11 : Someol’Dirty Beats by Beatchronic on Mixcloud

INTERVIEW

D’où viens-tu, quel est ton parcours, depuis quand est-ce que tu mixes ?

Je suis né et j’ai grandi à Tunis dans une famille de mélomanes. Mon père est musicien amateur, il jouait du luth. Aujourd’hui il a une très bonne collection de vinyles et de cassettes, surtout de la musique arabe, orientale et jazz. J’étais donc baigné dans la musique depuis ma naissance. Et j’ai continué sur cette lancée en étudiant la musicologie, le piano classique et les techniques du son pour le cinéma et la musique. J’ai commencé à faire des sélections et les enregistrer sur des bandes magnétiques au milieu des années 90 avec une platine et deux magnétophones de mon père. J’avais aussi une vieille table de mixage empruntée à un ami qui ne s’en servait pas toujours. 

Qui t’a donné envie de faire de la musique ?
Mon père m’a fait aimer la musique mais il ne m’a jamais encouragé à faire un parcours musical. Il m’a toujours dit qu’on ne peut pas gagner sa vie en faisant seulement de la musique.

On se doute que ton blase fait principalement référence aux sons hip hop d’antan mais quelles sont tes 3 influences principales, les musts selon toi ?
Oui, j’étais un grand fan de Old Dirty Bastard (the craziest Mc of all time RIP !!!). Mais c’est aussi en opposition aux sons qui « brillent tellement ». Je m’explique : des sons qui sont traités et retraités au millimètre près, bourrés d’effets embellissants. De telle sorte qu’il n’y a plus aucune chaleur humaine dans la production finale. Moi ce que j’aime dans le travail artistique, c’est les petits accidents et les petites imperfections. Je trouve que ça rajoute de la valeur humaine, on sent que ce n’est pas une machine qui a fait le travail. Pour répondre à la question, le hip hop, le jazz et la musique orientale, sont mes 3 influences principales.

Je crois savoir que tu produis aussi, quelle a été l’impulsion qui t’a lancé là-dedans ?
En fait, je ne suis pas vraiment dans la production. J’ai essayé de faire quelques beats, oui, mais je n’aime pas ce que je fais, je préfère les productions des autres. En plus, je pense qu’il faut être dans un style ou genre musical bien précis pour produire. Ce qui n’est pas mon cas, j’aime plusieurs styles tellement différents. Le jour ou j’aurai fait le tour de toute la musique qui existe dans ce monde, peut-être que je pourrai y voir plus clair et me relancer dans mes propres productions!
  
Quel est, selon toi, le meilleur artiste belge de tous les temps ? 

Marc Moulin parce que je trouve que c’est un architecte de la musique. Il arrive à synthétiser énormément d’influences différentes pour faire un travail très abouti et esthétique, tout en gardant toujours une touche expérimentale. Ce qui est de l’ordre du génie musical selon moi. En plus, il est à l’aise aussi bien en jazz qu’en électro ou encore en pop.

Quel est, selon toi, le meilleur artiste belge du moment, celui qu’il faut suivre absolument ? C’est difficile à dire, il y en a un tas qui sont vraiment bons. J’aime beaucoup ce que fait Shungu, il vient de sortir un nouveau projet bien jazzy, il est jeune et je pense qu’il peut aller encore très loin. Après il y en a plein d’autres, l’Or du Commun, MonkeyRobot, LTGL ou encore Stuff qui est un band de jazz fusion. Je trouve que ce groupe est vraiment la continuation du travail de Placebo (le groupe de Marc Moulin). ll y a aussi Oyster Node, un nouveau groupe de Bruxelles, ils viennent de sortir leur premier EP, YEARN, un mélange de hip hop, de soul et d’électro qu’ils appellent la Cosmic R’n’b.

Quelle est le meilleur festival belge ou la meilleure salle/boite belge selon toi?
Il y a le Dour Festival, l’AB, le FUSE, Het Depot, le Vooruit. C’est surement parce que ce sont aussi les endroits où je sors souvent !

Et à quel endroit rêves-tu de te produire ?

C’est l’énergie du public et leur amour pour la musique qui compte le plus pour moi, peu importe le lieu. Ce qui compte c’est un bon sound system et de la bonne énergie humaine!! J’ai fait des sets dans des petits lieux pas connus du tout, mais qui m’ont inspiré et m’ont marqué par leur chaleur et l’énergie positive qu’ils dégageaient.

Est-ce qu’aujourd’hui ton activité musicale suffit à subvenir à tous tes besoins ? Si non, comment fais-tu pour joindre les 2 bouts ?
Non, la musique ça ne me suffit pas pour le moment, je gagne ma vie en tant qu’ingénieur du son sur les tournages de films.

Peux-tu nous dire 2 mots sur ton mood et tes intentions lorsque tu as fait cette mixtape ?
Je voulais provoquer une émotion chez l’auditeur, construire une atmosphère dans laquelle il peut voyager!

Quel est ton avis concernant la polémique sur les réfugiés qui retourne une bonne partie de l’Europe depuis quelques semaines déjà ?
Il y a quelques jours j’ai vu un dessin d’Ulystrations qui met en scène une discussion entre un demandeur d’asile et un politicien européen sur le bord de la frontière. Je pense que si l’être-humain réussit un jour à se débarrasser de sa peur animale, qui a été très utile pour sa survie au début de l’évolution, on pourra faire avancer beaucoup de choses et ce sera le début de la civilisation, à mon avis!    

Tracklist ID :

John Lee & Gerry Brown – Talkin’ ‘Bout The Right One
Bill Withers – Don’t You Want To Stay
The Main Ingredient – Summer Breeze
The Bar Kays – Attitude
Wale feat. Hit Boy – The Right One
TK – Alright [for E]
Ta-Ku – Trust Me
Trance Farmers – Lone Star
The Internet feat. Janelle Monáe – Gabby
Bizarre Ride – Double LieF
Lion Babe – Wonder Woman (Suff Daddy’s Remix)
MRR ADM – 013
Kamasi Washington – Miss Understanding
Poncho Sanchez – A Night In Tunisia
Joe Williams –  Get Out Of My Life Woman
JeanJass –  Mes Jambes
Inspectah Deck – Elevation
Notorious B.I.G. – Warning
Maayan Nidam – Merry Go Round
AME – I hope that I
James Asher – Robottom
J Dilla – Give Them What They Want
Aillacara 274323 – Cumbia Yerba Buena
Unreleased
L’Or du Commun – Trèfle d’Or
Michal Urbaniak feat. Urszula Dudziak – A Day In The Park
Noza – Routine Alexandra
Anderson  Paak – Miss Right
Bilal – Satellites
Ernie Hines – Our Generation
Sly And The Family Stone – Sing A Simple Song
Unreleased
Dego & Kaidi – Black is Key
SoulParlor – Ejectronic
Leon Vynehall – It’s Just (House of Dupree)

Toutes les transitions sont réalisées par SMODBT

Artwork par Sebastien Collet