Pop Rock

Viewing posts tagged Pop Rock

CONCOURS : 2×2 places pour Konoba et Stoplight @ Ferme du Biéreau

Mercredi prochain, Konoba et Stoplight, invités par l’IAD Music et Rock System, prendront possession de la Ferme du Biéreau à Louvain-La-Neuve. Ces deux groupes offriront à leurs spectateurs un aperçu de la pop belge aujourd’hui. Entre électro et rock, les artistes sauront vous donner une autre vision de cette pop music qui est quelques fois snobée. Et oui, car leurs univers respectifs ont ce petit quelque chose envoûtant qui enchantera sans difficultés les plus perplexes.

2×2 places sont mises à votre disposition et pour les avoir, il suffit de participer au concours.

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) « Participer » à l’évènement sur Facebook

4) Envoyer un mail sur concours@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 16 mars et se terminera le 21 mars. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

Great Mountain Fire, une ascension presqu’au sommet

Ô tristesse que d’apprendre que c’est déjà la 10ème et dernière édition collaborative de l’ABBOTA. Pour ne pas rater cela, nous avons choisi les jeunes de Great Mountain Fire pour en profiter une ultime fois.

Ambiance très travaillée dès l’entrée de l’Ancienne Belgique: rideau en velours bordeaux avec guirlandes led tombantes jusqu’au sol pour couvrir les balcons, avec un petit comité d’aficionados. Pour ne rien vous cacher, le public est plus que restreint en ce samedi, c’est plutôt étonnant et mauvais signe à la fois.

21h20 ces cinq bruxellois nous allument directement avec leurs différents titres provenant tout droit de leur dernier album Sundogs  (Pias – 2015) mais aussi de Canopy (premier album sorti en 2011) avec 5 Step FeverLate Lights ou Lapis Lazuli. Look hipster, grosse barbe, veste bomber bleu royal ou encore poncho indien, chemise exotique et pieds nus, on se croirait à Coachella avec ce mix de styles. Cette étiquette haute en couleurs nous montre directement leur personnalité jeune, dynamique et complètement barrée.

IMG_0262-11

Osmose avec leurs fans des premières heures qui ne s’arrêteront pas de chanter, danser et de boire durant tout le concert. Malheureusement, la salle ne se remplit que péniblement, et ce malgré l’ambiance et la joie de vivre qui émanent des Great Mountain Fire. Le set est net, précis et court, pas une minute de plus, pas un seul rappel. Certes, nous avons oublié que nous étions ici dans un mini-festival: le timing est précieux, donc on reste forcément sur notre faim. Mais ce manque de tact et d’échange avec son public de grands fans ne joue pas en leur faveur pour qu’on sorte de là avec une envie de “forever more”. C’était donc un “sans plus” non mérité. Dommage.

Entre funk, rock, soul et pop psychédélique, le groove y est très bon. Ils font parler d’eux et le feront très certainement encore dans leur futur prometteur. En somme, le show y est mais le manque de public rend cette soirée un peu triste, moins conviviale que d’ordinaire et sans lendemain, malgré que l’ABBOTA continue le jour suivant au Botanique. On attend donc avec impatience le petit frère de Sundogs, en espérant que “the magic” opérera encore.

“Propulse a 5 ans et c’est encore mieux qu’avant”

Le Botanique présente dès ce soir les futurs talents belges de la scène alternative au public. Le principe est simple : chaque soir,  cinq groupes vous proposent leurs sets. Parmi les talents émergents vous retrouverez, par exemple, Siam (Photo) Ulysse, Aprile, The Summer Rebellion et FAON FAON.

 

Parti de l’initiative de la fédération Wallonie-Bruxelles il y a 5 ans, le Propulse Festival est devenu la référence des tremplins musicaux belges. Le mot d’ordre repose sur la découverte dans le milieu pop/rock mais d’autres genres tels que la Neo Soul sont mis en avant. Le festival est donc une vitrine parfaite pour ces jeunes groupes qui proviennent de divers horizons et n’ont pas souvent la possibilité de jouer sur de grosses scènes. On y sera évidemment pour faire le topo des prestations mais autant dire que vous risquerez fort de vous en mordre les doigts si vous n’êtes pas des nôtres ces 3-4-5 février au Botanique.

Les Nuits du Soir 2015

Nous voilà déjà à la 11ème édition de ces fameuses Nuits du Soir ce jeudi au Botanique en collaboration avec le journal Le Soir. Cette année, la petite variante est l’expansion à l’identique (même line-up) dans la ville européenne de la Culture 2015 (le 19 septembre): Mons. Comme chaque année, “Les Nuits du Soir” nous présente un bon petit melting-pot belge comme on les aime. Il y en a pour tous les goûts: soul, pop, electro, rock, alternatif, psyché, new wave, et j’en passe.

Il est 19h30 lorsque les grilles et portes du Botanique s’ouvrent, et les curieux parmi la mini-foule qui s’entasse se questionnent déjà: “Tu connais cet artiste?”, “J’ai écouté l’album toute la journée au boulot pour ce soir, j’espère que ce sera bien”, “Tu crois qu’il est mignon en vrai?”, “Eux, il parait qu’ils sont top!”

Le gong des 20h sonne, place à Mustii. Jeune artiste multifacettes, car en plus d’être auteur, compositeur et interprète, il est également metteur en scène et acteur, waouw. Le look plutôt simple d’un jeune de nos jours (petites sneakers blanches et marcel noir), il se démarque grâce à sa voix puissante et audacieuse. Même s’il paraît jeune, à bientôt 25 ans, Thomas Mustin est conscient d’avoir une belle voix et sait comment toucher le public, mélangeant tout cela à ses compositions électroniques (avec son ingénieuse idée de faire de la 3D en direct). Il était par ailleurs le chanteur de Seek the Duck, mais a finalement signé avec le label de Kid Noize (Black Gizah records) pour voler de ses propres ailes, notamment avec son premier single “The Golden Age”. En tout cas ce soir, ce “petit prince de l’électro” nous a transporté très haut.

musique-we-are-in-the-golden-age-of-sound-wit-L-X75XQy

 

Up next: Les Panties. Cinq jeunes hommes accompagnent la voix de cette délicieuse Sophie Frison. On pourrait définir le style musical comme étant du new wave/punk s’inspirant explicitement de The Cure. Ils nous ont donné une claque avec leurs titres “Porkshop 7” et “Westie 7” . Leur E.P. “Here and Now” avait été annoncé pour Les Nuits du Soir (17/09 à Bruxelles et 19/09 à Mons) justement, on a hâte de découvrir tout ça et de les entendre sur nos ondes radios. La salle de l’Orangerie est pleine, succès donc.

Les artistes suivants sont des habitués du Botanique: Alpha Whale, était là au printemps dernier pour fêter les 20ème anniversaire du label 62TV Records, avec les groupes Mad Dog Loose et Mujeres. Mais ce soir, ils dénotent un peu comparé aux deux artistes précédents et avec ce qui nous attend pour la suite de la soirée. Moins pêchus et moins communiquant avec leur public, la salle de la Rotonde a vite été désertée. A une prochaine fois Alpha Whale.

Direction l’Orangerie pour le groupe rock tant attendu: Gonzo. Vrai phénomène venu d’ailleurs, entre des influences de Weezer (US), Malibu Stacy (BE) et Beastie Boys (US), on dit oui à tout. Cinq musiciens (dont un venant de Saule et un autre de Bikinians) qui nous font frémir et gigoter en alternant du hip-hop, du rock, du punk et de la pop. Le must sympa: trois lead-singers pour le prix d’un (en général). Ambiance ambiance lorsque sous l’impulsion des artistes, le public s’étonne à former une chenille humaine dansante. Revenez-nous vite. En attendant, vous pouvez découvrir leur premier E.P. “Clean” avec les titres “My ex” , “Mr. Woodman” ou “In my Shop” .

10628412_1617227591843495_9177473566351789826_n

 

Comme il fait légèrement frisquet en cette mi-septembre (oui, nous sommes toujours en “été” logiquement), les fumeurs, buveurs, amigos-amigas se tassent entre le bar du Botanique et la porte de la terrasse, histoire de se remettre de leurs émotions. Car tout le monde le sait, les choses sérieuses approchent.

Attendus à la Rotonde, et avant dernier groupe de la soirée: Isolde et les Bens. Isolde Lasoen, la batteuse du groupe de Daan (BE) nous offre une toute autre ambiance grâce à sa magnifique voix et à un sens mélodique étonnant. On comprend tout de suite pourquoi elle s’est détachée de son rôle de percussionniste pour se révéler tel une colombe libérée de sa cage d’or. Qu’elle nous berce en français ou en anglais, le public est conquis par la “Samba des Diables“, sa reprise de “Je ne veux pas travailler” de Pink Martini (US) et ses autres compositions présentes sur “L’inconnu” son premier E.P.

Mais la tête d’affiche de cette soirée bien connue des bruxellois est sans nul doute Nicola Testa, qui a été mis en avant en faisant notamment la première partie de Christine and the Queens (FR) lors de son passage (sold out) à l’Orangerie du Bota l’an dernier. C’est alors que Nicola Testa s’est révélé avec son second single “Rainbow”, longtemps à la tête des charts en Belgique. Faisant salle comble à sa première venue à la Rotonde en mars 2015, il re-signe donc ce soir avec le Bota, mais pour une salle plus grande. “KoKo” , “F.M.” et “Rainbow” font danser toute la salle, bien qu’elle ne soit que moyennement remplie suite au retard dans le programme (hé oui, demain c’est métro-boulot-dodo). Il se dandine magnifiquement bien, faisant attention à son look ainsi qu’à celui des artistes qui l’accompagnent (le code couleur des musiciens représente l’inverse de celui de Testa). Des chorégraphies endiablées nous donnent envie de continuer cette soirée jusqu’au bout de la nuit. Et juste pour nous combler de bonheur il nous annonce sa prochaine date de concert à l’Ancienne Belgique. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire sans plus tarder. A voir donc.

1487388_978445415522687_5582778413458032760_n

 

La soirée se referme sur ces notes “arc-en-ciel” et le rendez-vous est pris pour l’année prochaine: vous, nous, même endroit, même heure, mais surprise pour les artistes!

The Fuel is on fire

BeatChronic vous emmène aujourd’hui sur les pistes enflammées de “The Fuel” (BE), ce jeune groupe (2012) de rock alternatif formé par trois jeunes bruxellois ( Pchoum/lead vocals & guitar, Phil/bass & vocals et Tam/drums) aux origines musicales très hétéroclites, qui carburent avec des compositions très personnelles. En effet, ils réussissent avec beaucoup de subtilité à allier le rock sec de Muse (UK) avec des paroles romantiques et mélodieuses telles que le font Coldplay (US) et Audioslave (US).

Read More

San Cisco – The Magnets @ Botanique 21/10/13.

Le lundi 21 Octobre, il m’a été donné la chance de participer au concert de San Cisco, groupe australien aux mélodies énergiques et pétillantes, caractérisant la gaieté et la fraîcheur dégagée par ce groupe. Par contre, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout, c’était de voir en première partie de ce concert, The Magnets, groupe composé de quatre jeunes marseillais,  au monde qui se trouve à l’antipode de celui de San Cisco. En effet, celui-ci se définit  plutôt par un univers plus sombre  et mystérieux voyageant entre Radiohead et Archive, qui est néanmoins enrobé dans un voile de finesse qui nous est livré par la voix fougueuse et douce en même temps de la claviériste Zenia.
Charmée par leur présence et dynamisme constant sur scène, je l’ai été un peu moins en découvrant les morceaux joués en live sur leur nouvel EP “In between”, sorti en mars dernier. En effet, cette impressionnante vitalité qui m’a touchée dés la première note en live se retrouve moins sur les enregistrements studios, ce qui n’empêche pas d’avoir fait de ce groupe une jolie découverte.


Vient alors le moment où San Cisco monte sur scène. Autant vous dire que l’été est loin d’être terminé, ce qui a été certifié dés leur première chanson intitulée Stella , dégageant le sentiment de s’être fait absorbé par des doux rayons de soleil. Viennent ensuite Hunter et Wild Things,  toujours si joviales et envoûtantes que mon sourire ne s’est pas égaré une seule fois de mon visage durant tout le concert.



C’est ça San Cisco, cette félicité dissimulant cet aspect de déja-vu, répétitif et rébarbatif que peuvent avoir certaines chansons pop. En ce sens qu’éventuellement la lassitude viendra pointer le bout de son nez dans quelques mois, mais qu’en attendant, on se laisse quand même prendre par cette pop joviale et rafraîchissante. Le réchauffement climatique continue avec Beach, portant très bien son nom d’ailleurs, et Awkward qui est LE tube de leur album éponyme dépassant les 5 milions de vues sur Youtube. Chanson aux sonorités et paroles certes enfantines, on ne peut néanmoins s’empêcher de taper du pied sur les rythmes dynamiques libérés par ce son.

Même topo pour Fred Astaire, chanson jouissive qui dégage la bonne humeur et l’envie de se défouler sur le dance floor. En l’occurrence ici, le “Bota-floor”. Le plaisir ressenti par ce groupe quand il joue s’est répandu dans toute la salle durant tout le concert. En effet, leurs chansons indie pop/rock farcies d’une énergie frivole mais également d’une habileté mélodieuse font fermer plus facilement nos yeux sur un manque de profondeur et de créativité. Mais au final, à quoi cela sert-il de trop penser quand notre pied bat de son plein inconsciemment durant tout le concert?