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NORITE : Une rencontre, de la techno, un label.

Norite, le label minéral. Les amateurs de techno, ont surement déjà entendu cet étrange nom résonner dans leurs oreilles. Créé il y a un an maintenant, grâce a l’heureux hasard d’une rencontre, ce label bruxellois aux couleurs sombres, fait déjà bien parler de lui, que ce soit grâce à ses soirées, à ses collaborations, ou encore plus récemment à ses releases. BeatChronic a passé quelques heures avec eux et raconte la rencontre de trois passionnés de musique.

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BeatChronic’s Weekly Selecta – 20.05.16

C’est vendredi. Et pour nous, c’est le moment  de faire le tour de ce que le paysage musical belge nous a offert ces sept derniers jours. Au programme de cette semaine : des nouveaux EP, singles et albums, mais surtout du talent et de la belgitude.

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Adieu l’Organique, l’album de Facteur Cheval que l’on n’osait attendre

Ça fait un petit moment qu’on entend parler de Facteur Cheval, le projet Bruxellois composé de Carl Roosens, Christophe Rault et des membres du duo expérimental Zoft. Cependant, le seul enregistrement qu’on pouvait écouter jusqu’à présent était leur mystérieuse Crassette, une cassette comportant 18 pistes s’apparentant plus à un délire entre potes qu’à un “album sérieux ». Mais aujourd’hui est un grand jour, Facteur Cheval nous offre Adieu l’organique, leur premier “vrai” album. Bien loin de la Crassette, on y retrouve une musique plus soignée et plus percutante.

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Un concert au diesel pour Lezarts Urbains

Lezarts PAP

Ce samedi 16 avril, Lezarts Urbains lançait son festival avec un grand concert au Botanique. Au programme, 6 MCs ou groupes belges et une légende du rap américain. Une affiche pleine de promesses qui aurait dû enflammer l’orangerie dès les balbutiements de la soirée.

Du moins c’est ce à quoi on s’attendait, mais le conditionnel prend tout son sens. Le groupe néerlandophone de Bruxelles Stikstof avait pour mission de lancer ce show. Hélas pour eux, les spectateurs se faisaient rares dans la salle, ce qui donnait une atmosphère plutôt étrange. Ceci dit, les MCs ont fait leur travail en livrant une prestation de grande qualité, débordante d’énergie et qui donne l’envie de les voir dans un autre contexte.

Le chauffeur de salle tente de motiver le public comme il peut avant que n’arrive le deuxième artiste de la soirée: Seven. Présenté comme le MC avec la meilleure coupe de cheveux du game, il est venu défendre son projet Double infini. Il a fait se rapprocher le public arrivant au compte-goutte. Ayant relativement peu de temps à son actif, il interprétait sans surprises les morceaux les plus énergiques de l’album tels J’fais ma part, RVRBR ou encore Liu Kang sur une musique de Mortal Kombat. Aux platines, Eskondo lui prêtait sa force pour mieux illuminer la salle, tel un réverbère.

Lezarts Stikstof

P.A.P, membre de chiens 2 rue,  arrivait ensuite avec son look atypique. Si on est un peu dubitatif au début, on se laisse finalement emporter par l’énergie du bonhomme. “Papinx, Papinx », le représentant du 2X500 et ses acolytes ont fait monter la température à coups de gimmick et de flow trap. Une trap que Jones Cruipy affectionne lui aussi. Teint en blond pour l’occasion, il nous invitait à embarquer dans son vaisseau, en passant par la planète Jumpman. Seul bémol, le petit problème technique survenu, mais le MC l’a surmonté aisément en continuant a capella le premier couplet de Le Stock. Il a plus d’un tour dans son sac comme il le dit si bien. Pendant ce temps, de nouvelles têtes apparaissaient dans le public, l’orangerie commençait enfin à avoir un peu d’allure.

Plus on approchait du passage de Convok, très attendu ce soir, plus il y avait du monde. Avant ça, Le Dé représentait fièrement Liège au grand plaisir des quelques habitants de la cité ardente ayant fait le voyage. Il a rappé entre autres des morceaux de son dernier EP, et a donc chanté son hymne du 4000 en plein cœur de Bruxelles. L’ambiance est réellement montée d’un cran, on est loin des “Ouaiiis” timides du début de concert. Et ça s’annonçait nécessaire, car Convok annonçait la couleur: “Si vous ne vous cassez pas la voix autant que moi, ça n’vaut pas la peine que je monte sur scène.” Alors forcément, Bruxelles se réveillait sans concession, et le MC leur rendait bien en interprétant certains de ses titres incontournables comme Le tour de ma planète ou Plus belge la vie. Mais surtout, il jouait deux inédits de son prochain album qui semble enfin pointer le bout de son nez. Voilà qui conclut les performances belges de la soirée, qui allaient laisser place aux States pour conclure ce show.

Certains semblaient même ne pas connaître la tête d’affiche. R.A. the rugged man a pourtant travaillé avec les plus grands (Wu Tang, Notorious B.I.G, Mobb Deep,…). C’est un tort, car cet homme est totalement timbré et sait foutre le bordel dans une salle, il réveillerait n’importe quel public. Accompagné d’Afro et Mr Green, faisant aussi le show comme il se doit, il enchaînait les tracks avec des flows plus fous les uns que les autres, on avait l’impression que sa tête allait exploser. Il se promenait dans le public, puis invitait un beatboxeur sur scène avant de faire carrément monter toute une partie du public à ses côtés. Qu’on connaisse ou pas ce personnage, ça ne change pas grand chose, on finit par chanter et sauter. Après avoir pris du temps pour se mettre en place, le concert se finit donc en apothéose.

Bringhim dévoile un clip épuré sur Pendulum

C’est Pendulum, extrait de l’EP Young Phoenix: The Fall que Bringhim a sorti il y a un mois, qui a le privilège d’être mis en image. Le visuel est plutôt classique, on joue sur le contraste noir-blanc, en mode niveau de gris. Il y aussi les plans ou le rappeur de Malines fait son playback en solo ou avec ses camarades en arrière-plan. C’est du déjà vu et du déjà fait, on pense notamment à JME sur Work. Rien de bien neuf donc. Cela dit, la formule est efficace et est en adéquation avec la sobriété de l’instru et du message délivré: The pendulum swings, qu’on peut traduire par “le vent tourne”. Il conseille donc de restez humble et de se battre pour ses rêves car les choses pourraient changer.

 

Run SOFA nous offre la première fleur du printemps

C’est en ce début de printemps que les Run SOFA nous livrent leur premier EP. Un peu plus d’un mois après la sortie de leur clip pour PapilLon, qui est également leur premier single, Shenanigans nous en dévoile d’avantage sur leur univers psyché teinté de jazz. Les carolos passeront à Bruxelles nous jouer leur musique planante mais énergique le 11 mai au Bonnefooi. On espère donc croiser ce groupe hétéroclite composé d’un chanteur, un guitariste et un graphiste (oui oui), dans la capitale prochainement.

Clip : première vidéo de Grey sur Sins

Hier marquait la sortie du premier clip de Grey réalisé par Anthony Nti. Pour cette première, Grey nous présente les choses proprement et efficacement. Dans un clip intitulé Sins, pêchés pour les non bilingues, il nous embarque dans l’histoire de deux jeunes qui commettent erreurs sur erreurs et finissent par se demander “ce qu’ils vont faire maintenant” comme répété inlassablement dans le refrain. Grey nous plonge donc dans un univers mélancolique et plein de regrets avec une esthétique visuelle soignée et sombre qui accompagne parfaitement les paroles de sa chanson, dans une ambiance à la fois rythmée et douce qui nous donnerait presque envie d’expier toutes nos fautes.

 

Great Mountain Fire, une ascension presqu’au sommet

Ô tristesse que d’apprendre que c’est déjà la 10ème et dernière édition collaborative de l’ABBOTA. Pour ne pas rater cela, nous avons choisi les jeunes de Great Mountain Fire pour en profiter une ultime fois.

Ambiance très travaillée dès l’entrée de l’Ancienne Belgique: rideau en velours bordeaux avec guirlandes led tombantes jusqu’au sol pour couvrir les balcons, avec un petit comité d’aficionados. Pour ne rien vous cacher, le public est plus que restreint en ce samedi, c’est plutôt étonnant et mauvais signe à la fois.

21h20 ces cinq bruxellois nous allument directement avec leurs différents titres provenant tout droit de leur dernier album Sundogs  (Pias – 2015) mais aussi de Canopy (premier album sorti en 2011) avec 5 Step FeverLate Lights ou Lapis Lazuli. Look hipster, grosse barbe, veste bomber bleu royal ou encore poncho indien, chemise exotique et pieds nus, on se croirait à Coachella avec ce mix de styles. Cette étiquette haute en couleurs nous montre directement leur personnalité jeune, dynamique et complètement barrée.

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Osmose avec leurs fans des premières heures qui ne s’arrêteront pas de chanter, danser et de boire durant tout le concert. Malheureusement, la salle ne se remplit que péniblement, et ce malgré l’ambiance et la joie de vivre qui émanent des Great Mountain Fire. Le set est net, précis et court, pas une minute de plus, pas un seul rappel. Certes, nous avons oublié que nous étions ici dans un mini-festival: le timing est précieux, donc on reste forcément sur notre faim. Mais ce manque de tact et d’échange avec son public de grands fans ne joue pas en leur faveur pour qu’on sorte de là avec une envie de “forever more”. C’était donc un “sans plus” non mérité. Dommage.

Entre funk, rock, soul et pop psychédélique, le groove y est très bon. Ils font parler d’eux et le feront très certainement encore dans leur futur prometteur. En somme, le show y est mais le manque de public rend cette soirée un peu triste, moins conviviale que d’ordinaire et sans lendemain, malgré que l’ABBOTA continue le jour suivant au Botanique. On attend donc avec impatience le petit frère de Sundogs, en espérant que “the magic” opérera encore.

CONCOURS : OLVO, un OVNI en approche

Mardi, OLVO sortira un LP signé chez Low Kick Records. Que ce soit de l’abstract Hip Hop ou de la Future Bass, le belge produit de la musique électronique semblant venue d’une autre planète.

Il sera au Bonnefooi jeudi, entouré de DJs tels que DJ Bambooh, pour partager les prods de ce nouvel album dont un titre est déjà disponible.

Ça, plus le teaser, inutile de dire que ce projet promet de claquer. Un nombre limité de CD circulera et BeatChronic en a reçu un. On lance donc un concours pour que l’un d’entre vous le remporte :

Comment faire ?

1) Liker la page Facebook : BeatChronic 

2) Partager le lien avec le concours sur sa page Facebook

3) Liker la page Facebook : OLVO

4) Envoyer un mail sur contact@beatchronic.com avec votre NOM + PRENOM

Le concours prend effet le 31 janvier et se terminera le 3 février. Un mail de confirmation sera envoyé aux gagnants.

Huun Huur Tu, une belle bande de mongols

Ce vendredi 27 novembre, le groupe Huun-Huur-Tu nous fera l’honneur de débarquer à Bruxelles pour un concert exceptionnel. La magie mongole va-t-elle transformer la peur qui règne en Belgique actuellement ?

Venus tout droit de la république de Touva, à la frontière entre la Russie et la Mongolie, Kaigal-ool Khovalyg, Sayan Bapa, Radik Tyulyush et Alexei Saryglar se sont réunis il y a plus de 20 ans pour faire connaître la musique traditionnelle mongole à travers le monde. La particularité du groupe réside dans le fait qu’ils pratiquent exclusivement des instruments provenant de leur région, ainsi que dans leur utilisation impressionnante de la technique du chant diphonique

Cette façon particulière de chanter est typique de la Mongolie. Elle consiste à produire deux à trois voix en même temps, en positionnant sa langue et sa trachée d’une certaine façon. Le résultat est stupéfiant. Celui-ci inspire à l’intériorisation  et à l’écoute profonde… Démonstration :

Les instruments utilisés sont quant à eux très divers et particuliers : on peut y retrouver entre autres le Doshpuluur, sorte de guitare traditionnelle à trois cordes ou encore le Dazhaaning khavy, un hochet en testicule de boeuf contenant des osselets de mouton. Et quand on voit les tenues dans lesquelles le groupe a l’habitude de faire ses concerts, on se croirait l’espace d’un instant transportés dans les steppes d’Asie centrale…

Les morceaux réalisés par Huun-Huur-Tu représentent leur propre interprétation mélodique de certains phénomènes, comme le chant de la montagne, les chevaux gambadant dans les plaines ou encore la présence de l’Esprit en chacun de nous. La spiritualité est une part importante de la vie dans les régions d’où ils sont originaires, et ils arrivent à nous le transmettre brillamment à travers leurs prestations.

“If we are together, we have some power from the inside, from the heart, from the soul” – Huun-Huur-Tu

C’est au Bozar que le groupe se produira ce vendredi en exclusivité. Beatchronic vous y donne rendez-vous. En cette période de troubles dans toute la Belgique, un peu de magie et de spiritualité vont nous peut-être apporter la sérénité dont nous avons tous besoin…