Le guide Outlook Festival 2015 : les trésors cachés
14 Sep 2015

Le guide Outlook Festival 2015 : les trésors cachés

Après avoir expérimenté l’Outlook Festival en long et

14 Sep 2015

Après avoir expérimenté l’Outlook Festival en long et en large, nous avons décidé de vous faire part de nos impressions générales. On vous racontera dans cet article nos anecdotes les plus croustillantes mais aussi les bons et mauvais plans à connaître pour assurer aux prochaines éditions.

Les bons plans

 

  • Le prix du festival étant quelque peu conséquent, on réfléchit à deux fois avant d’acheter le combi 4 jours. Heureusement, quelques semaines avant le festival, une campagne de promotion propose de vous procurer trois pass pour le prix de deux. Ce qui reviendrait à environ 110€ au lieu de 170€. Soyez vigilants! Les tickets early-bird sont également intéressants. Ils impliquent évidemment un investissement incertain étant donné que le line-up n’est pas encore dévoilé, mais vous ne serez jamais déçu de celui-ci, croyez-nous!

 

  • Concernant le logement, il existe diverses possibilités. La première se voit être le camping du festival qui présente de nombreux avantages: proximité par rapport au site du festival, douches, toilettes, supermarché et possibilité d’amener de l’alcool mais uniquement en bouteilles en plastique. Prix du camping: 70€. Pour les plus maniaques d’entre vous, il est possible de trouver un appartement/maison à louer dans le village de Stinjan ou aux alentours pour une somme avoisinant les 50€/nuit/chambre. Enfin, pour les plus radins d’entre vous, il existe une sorte de camping sauvage improvisé à 15 minutes du site du festival (que nous avons expérimenté). L’emplacement y est gratuit et côtoie plusieurs bars d’after-party et une douche en bord de plage.

 

  • Question bouffe. Chaque matin (ou après-midi pour nous), quelques vendeurs ambulants venaient calmer notre faim à l’aide de tranches de pizza, pâtisseries au pavot ou encore à la confiture. Ultime pour les lendemains difficiles. Autrement, il vous est possible de commander des pizzas à 4€ livrées directement à votre tente ou encore de déguster un copieux hamburger, sandwich falafel ou tortilla pour l’équivalent de 5-8€ sur le site du festival.

 

  • Au niveau des transports, il vous est possible de faire le voyage en voiture en 15 heures de trajet à partir de Bruxelles ou d’atterrir sur l’un des 5 aéroports environnants (Pula-Venise-Trieste-Rijeka-Zagreb) à l’aide d’Air Italia ou même Ryanair qui vous permettra de voyager à bas prix. A partir de ces aéroports, des navettes sont organisées afin de rejoindre directement les lieux du festival pour la somme de 50€ par trajet. Et pour les plus aventuriers d’entre vous, il est possible de voyager uniquement avec les bus locaux ou en levant votre pouce. Une fois sur le site du festival, le Lidl organise des bus aller-retour jusqu’au magasin; chaque heure, et ce, gratuitement! Si l’envie vous prend d’aller au centre-ville de Pula pour manger un bon poisson grillé, il existe des bus qui font la navette toutes les demi-heures pour 1,50€.

 

  • La monnaie utilisée sur le festival est le token, son équivalence exacte avec le kuna (1€ = +- 7 kunas) nous a permis de ne pas trop s’embrouiller lors de la conversion en euro de celle-ci. Néanmoins, une fois les token achetés, il ne vous sera plus possible de faire marche arrière, ils ne sont aucunement remboursables.

 

Les mauvais plans

 

  • Les drogues et la Croatie ne font pas très bon ménage. La tolérance zéro du festival concernant les drogues a pu amener certains festivaliers à devoir payer une amende de 500 livres pour quelques grammes de ganja en poche. L’un de nous a tenté l’expérience en roulant un joint à l’écart d’une scène. La sécurité a rappliqué en moins de 5 minutes et a fini par confisquer la marchandise sans octroyer la moindre amende (on ne s’en plaindra pas ceci-dit). Soyez donc discrets, ces gaillards ne rigolent pas! Vous trouverez également de nombreux dealers croates qui tenteront de vous vendre toutes sortes de drogues dont la beuh locale remplie de graines à un prix totalement exorbitant. On a réussi à nous proposer 2 grammes de weed pour le prix de 70€!

 

 

  • Ramener sa bouteille d’alcool sur le site du festival est un réel challenge. En effet, les fouilles sont nombreuses et répétitives. Le premier contrôle s’occupe de vérifier les bracelets, le deuxième corse la démarche en fouillant les poches et les sacs. Le troisième contrôle se fait à l’entrée du fort avec un double check des bracelets et des sacs. Beaucoup de contrôles en somme, rendant l’épopée de votre bouteille d’alcool encore plus glorifiante.

 

  • Le piège du premier soir au festival est de vouloir découvrir toutes les scènes en un coup. En effet, l’accumulation des distances entre les scènes sur des sentiers rocailleux et poussiéreux ponctuées parfois d’une file d’attente vous emmènera dans votre lit à 2 heures du matin dans les bras de Morphée plutôt que de bondir dans tous les sens sur des riddims dubstep. De la scène la plus éloignée à notre campement, il nous fallait 30 minutes de marche.

 

  • L’atmosphère du festival est largement concentrée sur les basses caractéristiques aux soundsystems anglais, ce qui est très appréciable pour faire la fête mais beaucoup moins lorsque tu chilles sur la plage en plein soleil ou que le bar à côté de ta tente décidé d’ouvrir pour une after-party EDM de 6h du matin à midi. Les moments de calme et de relaxation sont rares, peu d’endroits chill-zone sont mis à disposition sur le site du festival pour pouvoir reposer ses tympans et ses jambes tranquillement. Après tout pour une qualité de son pareille, on tend à rapidement oublier ses états de fatigue.

 

  • Le prix du festival étant de 170€, on n’hésitera pas à vous faire facturer le moindre bonus du festival. En passant du camping à 70€, au concert de bienvenue dans l’amphithéâtre romain, jusqu’aux boat parties ou encore même le line-up du festival en format papier. Les dépenses s’accumulent rapidement et l’on se retrouve très vite avec des poches vides qui auraient aimé être remplies de tokens.

 

Les anecdotes

 

  • La drogue n°1 du festival: les ballons remplis de CO2. Tout le long du chemin camping-festival, nous avions droit aux dealers croates de dioxyde de carbone gonflant sans cesse leurs ballons dans le but de vous rendre high. En passant par notre camping, nous avons croisé une voiture d’anglais en pleine activité ballonesque. Nous leur avons donc demandé davantage d’informations concernant cette pratique et ils nous ont donc proposé de tenter l’expérience. L’effet fut aussi rapide que son essai. Au final, rien d’extraordinaire si ce n’est la faible sensation d’euphorie ressentie.

 

Quelques anglais en train de prendre des ballons de gaz. Photo prise par Alexnadre Gubbelmans

Quelques anglais en train de prendre des ballons de gaz. (Photo: Alexandre Gubbelmans)

  • L’ampleur du festival a un impact colossal sur la population locale . Des comptoirs de change tentant d’attirer les festivaliers, aux nombreux restaurants croates locaux, chacun tente d’avoir sa part du gâteau. Parmi ceux-ci, on retrouve les tziganes qui forment la tranche la plus pauvre de la population. Ceux-ci ne manqueront pas d’arnaquer les touristes en leur proposant des lifts en voiture de Pula au site du festival pour l’énorme somme de 30€ ou en venant voler les affaires des festivaliers durant la nuit au camping sauvage mais aussi en fouillant les poubelles des festivaliers pour en retirer les bouteilles en plastique et canettes qu’ils pourront revendre dans certains magasins de grande surface.

 

  • Comme dans toute station balnéaire méditerranéenne qui se vaut, les attractions aquatiques y sont largement développées. C’est avec une naïveté candide que nous nous sommes aventurés à la nage pour rejoindre l’arrière d’un Water Park. Ayant discrètement profité de celui-ci pendant 5 petites minutes, le propriétaire de celui-ci en profita pour nous attendre sur la berge pour nous signaler notre “fraude”. Armé uniquement de notre maillot, nous faisons comprendre à celui-ci que nous avons à peine posé nos pieds sur son attraction et que nous n’avons pas d’argent sur nous. A coups de “You Have To Pay”, il en arrivera même à nous demander de le payer avec les boucles d’oreilles d’un des membres de notre équipe. Un moment qui nous aura certainement beaucoup marqué tant l’étrangeté de la situation.

 

  • Après avoir mangé des boîtes de conserve et du pain durant 5 jours, nous avons décidé de manger dans un restaurant local pour notre dernière soirée à Pula. Les plats furent excellents et copieux mais finalisés d’un digestif aux 16 fleurs quelque peu désagréable. Sous la pression d’un regard insistant du patron, il ne fut pas facile de contenir cette douleur buccale. Difficile d’en donner un avis convaincu quand l’expression faciale vous fait défaut. Méfiez-vous !

 

 

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