Tout droit venus de la cité ardente, Kennedy’s Bridge répond aujourd’hui à nos questions !
Kennedy’s Bridge se forme en 2008 de 5 musiciens : Pierrot (Chant, Guitare), Bastien (Basse), Guillaume (Guitare Lead), Charles (Batterie) et Benoît (Clavier). Le groupe de jeunes liégeois, connu entre autres pour leur buzz Way To The Mist, et que vous avez peut être eu l’occasion d’applaudir aux Ardentes nous offre des compositions fraîches, calmes, dans un univers Pop Rock plaisant à l’oreille. Leur public les adore, leur clip a reçu une grande majorité de commentaires positifs, les journaux commencent à parler d’eux, il passent déjà à la radio… Peut-être un futur groupe à grand succès?
Ils ont accepté de répondre à nos questions, c’est le moment d’en apprendre plus sur ce groupe en ascension !
– Kennedy’s Bridge, c’est un nom intrigant, qui sonne plutôt bien. D’où vous est venue l’idée?Kennedy’s Bridge : Le pont Kennedy est le nom d’un pont à Liège, nous étions trois des membres du groupe à nous balader en réfléchissant à un nom pour notre groupe puis on s’est retrouvé sur ce fameux pont et on s’est dit pourquoi pas ! On trouvait que ça sonnait plutôt bien et ça nous permettait de faire à un clin d’oeil à notre ville qu’on apprécie beaucoup.
– Qu’est-ce qui, pour vous, influence le plus un musicien dans sa manière de composer?
K’s B : La musique qu’il écoute, ses fréquentations, son humeur du moment et encore bien d’autres choses. Tout ça fera un joli cocktail qui le guidera dans sa manière de composer et son approche de la musique.
– Dans quelle optique faites vous de la musique? Pensez vous faire évoluer un genre musical ou le but est il plutôt de faire bouger le public?
K’s B : Nous ne nous sommes pas posé la question au départ. On a commencé à jouer ensemble vers l’âge de 16 – 17 ans, à reprendre des morceaux de nos groupes favoris puis petit à petit quelques compositions ont vu le jour. Faire de la musique a toujours été quelque chose qui nous plait, on évolue ensemble depuis plusieurs années et c’est toujours avec le même plaisir. Nous adorons jouer en concert. C’est quelque chose de très excitant et à la fois un peu flippant. Devant les concerts que nous avons fait dernièrement, le public était vraiment derrière nous et ça nous a fait vraiment plaisir de les voir bouger sur nos chansons. Certains ont même organisé un voyage en car pour venir nous voir en concert à Namur, nous pensons que le public est quelque chose de très stimulant pour un groupe.
– Comment vous représentez-vous le futur de votre groupe?
K’s B : Encore une fois nous essayons de ne pas trop nous poser de questions tout en restant très emballés par notre projet. Le fait que nous soyons encore étudiants ne nous permet pas de faire ce qu’on veut. En tout cas, nous serions très heureux si un jour tout ça décolle vraiment!
Nous adorons nous retrouver, composer et jouer en concert
– Quelle est votre plus grande crainte en tant que musicien?
K’s B : Nous n’avons pas vraiment de crainte. La tension est parfois palpable juste avant les concerts évidemment mais nous sommes assez sereins et surtout heureux de ce qui nous arrive.
– Que représente pour vous un buzz sur internet ? Un succès plus grand ou juste une démarche commerciale d’un artiste?
K’s B : Dans notre cas c’est en grosse partie grâce au buzz autours de notre premier clip que tout cela a été possible. Donc nous pensons tous qu’Internet, YouTube et toutes les nouvelles possibilités actuelles représentent une chance extraordinaire pour des artistes de se faire connaître, de créer des opportunités et de rester en contacts avec les fans. Nous avons été au départ étonnés par l’ampleur de ce buzz mais aujourd’hui nous en sommes fiers et contents qu’il ait eu lieu!
– Votre style est agréable, passe-partout, cela résulte-t-il d’un choix de groupe ? Vous arrive-t-il de travailler vos morceaux en vue de passer sur une radio, ou autre support ou pas du tout?
K’s B : Nous composons des morceaux que nous aimons avant tout. Pour qu’on enregistre quelque chose dans l’optique de faire écouter aux gens, il faut avant tout que ça nous plaise. Nous écoutons beaucoup de musique et elle nous permet de puiser l’inspiration, d’être influencés par certains styles, certains groupes. Nous essayons évidemment de ne pas copier platement mais de créer nos propres morceaux, notre propre style.
La première fois que nous sommes passé à la radio c’était il y a quelques années, suite à un concours que nous avions remporté. Nous sommes par la suite retournés plusieurs fois en studio pour enregistrer nos nouvelles compositions et depuis quelques mois maintenant, nous passons régulièrement sur des radios de plus grande envergure comme PureFM, Twizz radio, etc.
Jouer aux Ardentes a été pour nous une sorte de consécration
– Quelle sorte de public pensiez-vous toucher quand vous avez commencé à jouer? Cette pensée s’est elle avérée correcte?
K’s B : Nous avons commencé à jouer pour nous au départ, dans une cave avec le matériel que nous avions, c’est à dire pas grand chose. Les premiers concerts nous ont permis de nous montrer, de faire venir les copains mais aussi des gens que nous n’avions jamais rencontré. C’est une sensation très agréable quand quelqu’un vient vous féliciter et vous encourager dans votre projet après un concert. Depuis quelques mois, notre public s’est agrandi et nous sommes très heureux que les fans soient de plus en plus nombreux.
– Quels rapports entretenez-vous au sein de la formation? Entre quels musiciens y a-t-il le plus de désaccords / tensions et à quels sujets?
K’s B : Avant de commencer la musique, nous étions déjà de bons amis. Les rapports sont donc très bons au sein du groupe. Nous sommes en désaccord sur certaines choses notamment lorsque nous composons mais nous parvenons à conserver une bonne atmosphère. Lorsque le bassiste n’aime pas ce que faire le synthé par exemple, il lui dit et on essaye de trouver autre chose ensemble.
– Quel évènement marque, selon vous, l’histoire de votre groupe? (concert, soirée, enregistrement) Quel moment retiendriez-vous en particulier ?
K’s B : Le moment où nous avons compris que le clip faisait vraiment un buzz a été un moment très agréable. Et puis tout ce qui a suivi. Jouer aux Ardentes, chez nous, dans ce festival que nous fréquentons chaque année a été pour nous une sorte de consécration, une chance dont nous nous rappellerons toute notre vie.
– Vos attentes par rapport à la musique sont-elles accordées aussi finement que vos instruments au sein du groupe? A quel point êtes-vous impliqués dans votre projet musical?
K’s B : Nous adorons nous retrouver, composer et jouer en concert. La motivation est donc bien là mais certains éléments font qu’à l’heure actuelle nous ne pouvons pas nous permettre de tout plaquer pour nous lancer à fond. Nous espérons que cela pourra nous arriver un jour évidemment, c’est un milieu que nous aimons beaucoup.
– Quelle sont les attentes de chacun des membres par rapport à votre groupe ? Possédez-vous chacun le même niveau d’implication? Y a-t-il un ou plusieurs paroliers intérieurs ou extérieurs à la formation?
K’s B : Sur le plan de l’implication, chaque membre amène sa pierre à l’édifice. Nous n’avons pas un membre de génie qui compose tout pour tout le monde et qui impose ce que lui veut. Ce genre de projet ne nous plairait pas du tout. On cherche ensemble, on écrit même parfois ensemble. La base d’un morceau provient souvent d’un riff, d’une série d’accords ou une bribe de quelque chose et puis on le joue en boucle pour chacun trouver ce qu’on va jouer. C’est une partie très amusante et excitante de voir que ce qu’on vient de composer nous plait et claque bien.
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