Hiatus Kaiyoté + Ghostpoet @ Vk* 17/11/13
25 Nov 2013

Hiatus Kaiyoté + Ghostpoet @ Vk* 17/11/13

Un dimanche, pendant que nombre d’entre vous

25 Nov 2013

Un dimanche, pendant que nombre d’entre vous se trouvaient encore chez eux bien au chaud, l’équipe de BeatChronic se chargea, comme à son habitude, d’étancher votre soif de découverte musicale. Tout commença cet après-midi-là, lorsque je fus témoin d’une scène assez irréaliste mais revêtant néanmoins une immense beauté symbolique. Une image d’un homme quelconque se baladant dans les environs de la station Simonis, un homme muni d’un accessoire incommode sur ses épaules: 2 oiseaux blancs. Ceux-ci, immobilisés sur ses épaules, avaient plutôt l’air de s’y plaire et ne s’envoleraient de là pour rien au monde… L’interprétation de cette scène s’avère être sans limite, mais j’en ai personnellement conclu que ma soirée allait prendre une tournure renversante. Arrivé au comptoir du Vk*, je m’empressai de demander mon pass press lorsque j’ai croisé un acolyte en présence de l’ingénieur son d’Hiatus Kaiyote. Provenant directement de Melbourne, celui-ci n’hésita aucunement à faire un constat sur la fraîcheur climatique belge. Suite à cela, nous avons décidé d’établir un pacte avec le temps afin de pouvoir se concilier avec la chaleur de la salle intérieure. Celle-ci se remplit alors progressivement jusqu’à ce que la bande australienne réagisse, au tapis sonore émis par la foule, en débarquant finalement sur scène.[soundcloud id=’39703178′ autoPlay=’true’ width=’100%’]

Hiatus Kaiyoté

Ce sera sur Malika que le show prit son envol. Une harmonie musicale s’installa sur scène et obligea le public à rester bouche bée devant le savoir-faire de nos artistes. Cette fusion musicale fut transmise d”une part par le batteur et beatmaker (à ses heures perdues) Clever Austin qui relève d’une technique impressionnante, le bassiste Paul Bender au t-shirt Wu-Tang et à la force tranquille, le keyboardiste Simon Mavin aux mimiques faciales qui ne pouvaient tromper ses émotions et enfin notre chanteuse et guitariste Nai Palm au style extravagant et à la voix douce et transcendante. Malgré leur gigantesque tournée, le band a tout de même réussi à travailler ses compositions d’arrache-pied et nous l’a prouvé en jouant ces nouveaux morceaux sur scène, qu’ils s’apprêteront d’enregistrer en studio une fois leur tournée terminée. Et dire qu’il y a deux ans de cela, ils eurent l’idée de se rassembler sur un coup de tête et lorsque leur premier album fut enregistré, ils s’efforcèrent de récolter des fonds pour faire une tournée aux USA. La grande galère en somme, sauf que le fruit du travail finit toujours par payer, de quelque manière soit-il. A présent, leurs bookings sont pris mondialement d’assaut… Une ascension brusque et soudaine qui s’est pleinement méritée.

GhostpoetUn poète fantôme prendra le relais afin de finaliser cette soirée en beauté. Ghostpoet nous est venu d’Angleterre pour nous

présenter son nouvel album “Meltdown“, un univers particulier et propre à notre artiste. La version live a rapidement pris effet en hypnotisant le public, l’emmenant directement dans les galaxies les plus lointaines… Cette alchimie sonore s’est produite à l’aide d’un batteur aux mille et une baguettes,  d’une jeune femme aux synthétiseurs et aux chants présomptueux ainsi qu’à l’aide d’un bassiste. Tandis que Ghostpoet, lui, s’amusa avec le reverb’ de sa voix. Laissez-moi vous parler à présent d’un petit détail important : l’écart entre son micro et sa bouche fut si réduit qu’on aurait cru qu’il allait finir par manger celui-ci, il fut inutile d’essayer de comprendre un infime fragment de ses dires, mais au final cela ne fera qu’altérer le charme du personnage.

En somme, je vous conseille vivement d’approfondir le monde de ces 2 entités musicales. Malgré leur style musical fort divergeant, une similarité les rejoint, celle de la création pure jusqu’aux tréfonds de l’expérimentation… ENJOY!

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